Revue de presse
27 novembre
AEF
« Ouvrons les universités » avec un « protocole rationnel » (RogueESR). Les positions de l’Avuf, l’Adiut et du Sgen-CFDT
Le Sgen-CFDT se prononce, lui, « pour une reprise partielle en présentiel dès le début du second semestre ». « Cela est d’autant plus important que les enseignants sont rarement les mêmes que ceux du premier semestre. Chacun connaît aujourd’hui les difficultés et les limites de l’enseignement à 100 % en distanciel. Cela est encore plus difficile pour les étudiants comme pour les enseignants sans avoir eu un premier contact en présentiel. »
Mais « bien conscient que la crise sanitaire n’aura pas totalement disparu en janvier 2021 et qu’elle risque de perdurer encore de nombreuses semaines », le Sgen-CFDT, « en toute responsabilité, demande que la jauge de présentiel (50, 40, 25 … %) soit décidée par territoire, en fonction de la circulation du virus et des contraintes locales, en collaboration avec l’ARS ». Il demande également « que les décisions s’appuient sur l’avis des CFVU et CHSCT d’établissement ». E juge « indispensable, que les personnels soient informés sur les conditions précises de la reprise partielle en présentiel et suffisamment en amont de la date retenue pour ne pas encore ajouter à la fatigue et au stress des changements permanents et souvent sans l’anticipation suffisante pour réorganiser son travail et sa vie personnelle ».
[ToutEduc] : Les directeurs d’école dans l’attente de mesures concretes ( SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNE-CSEN)
« Les conditions d’exercice du métier se sont fortement dégradées », constate Cyrille Tosch du SGEN-CFDT. « La proposition de loi de Cécile Rilhac a été adoptée en juin par l’Assemblée. Elle est entrée dans la navette et doit être examinée par le Sénat. Ce sera une première marche vers la reconnaissance du métier de directeur, un cadre juridique qui devra être accompagné de moyens financiers. » Le prochain GT aura lieu le 7 décembre.
19 novembre
NEWS TANK
Lettres ouvertes, signature de pétitions… les anti-LPR restent mobilisés après l’adoption à l’AN
Les syndicats réagissent également. Le 18/11, Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, souligne sur Twitter qu’« alors que le Sgen-CFDT s’est engagé avec d’autres en signant un accord majoritaire prouvant ainsi que le dialogue social peut aboutir à des avancées importantes, le passage en force de la LPR est une claque donnée par l’Assemblée Nationale et le Sénat à tous ceux qui s’engagent! » Il précise toutefois qu’« il n’y a pas de regret à avoir » concernant le protocole, qui est « un bon accord ».
FIL BLEU
Le sursaut éducatif face à l’intolérance
Interview de Catherine Nave-Bekhti
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Quels sont les facteurs qui permettent d’éveiller les consciences, de développer un esprit critique des jeunes pour leur émancipation, d’enseigner le fait religieux ?
Les programmes d’histoire-géographie, au collège, incluent déjà l’émergence des grands monothéismes, sans être confondu avec un enseignement du fait religieux ou un cours de religion. Il s’agit de connaître les religions, leurs rapports aux sociétés, la sécularisation, l’essor de la libre-pensée…. Pour éveiller les consciences, développer l’esprit critique des jeunes pour leur émancipation, l’éducation fait beaucoup en matière d’acquisition de connaissances, de découverte de champs de réflexion. Elle apprend la méthode pour se documenter, pour comprendre et évaluer une information dans un univers médiatique mouvant et dans lequel les sources fiables sont concurrencées par des officines peu recommandables. Pour faire plus et mieux , il faut donner plus d’importance à l’éducation aux médias et à l’information dans tous les enseignements et y former les enseignants. Cela suppose aussi la pratique du débat, la construction et conduite collective de projet. Ces dernières années, le recul de Jean-Michel Blanquer sur les enseignements pratiques interdisciplinaires au collège et la suppression des travaux pratiques encadrés aux lycées sont donc à l’opposé de ce qui encourage le travail collectif entre enseignants et avec des élèves. Cette politique a fait reculer les logiques de coopération, l’apprentissage de démarches de recherche.
- Quel rôle éducatif peuvent avoir les parents et grands-parents dans le contexte actuel ?
Parents et grands-parents continuent évidemment d’avoir un rôle éducatif très important. Parler, raconter, débattre de l’histoire, des histoires vécues à chaque génération, de l’actualité, de ce qu’enfants et petits-enfants vivent et apprennent à l’école, les écouter, les questionner. Toutes les occasions de partager un jeu, une chanson, un livre, un film, une recette de cuisine, une promenade… participe de la construction affective et intellectuelle des enfants, des adolescents. Le rôle éducatif des parents et grands-parents est de s’intéresser à ce qu’ils apprennent à l’école et dans leur vie en général, de leur faire découvrir ce que nous aimons. Et aussi, de leur faire éprouver l’importance de la solidarité, de tout ce qui permet la vie en société dans un pays multiculturel dans lequel différence ne doit pas rimer avec rejet, stigmatisation ou discrimination.
- Quels sont les leviers essentiels pour répondre à ces défis éducatif dans notre climat délétère ?
Tout ne relève pas de la seule institution scolaire. Cet assassinat a été perpétré par un individu qui n’avait aucune relation avec le collège de Conflans, beaucoup s’est joué sur les réseaux sociaux. Récemment des associations que l’on peut qualifier de réactionnaires, des groupes religieux intégristes de différentes obédiences, des politiques ont attaqué de manière frontale et structuré l’École parce qu’elle enseignait l’égalité entre femmes et hommes et l’éducation à la sexualité . Cet enseignement gêne encore une partie de notre société, autant chez des chrétiens, des musulmans et des immigrés récents. Un gouvernement républicain a cédé à cette pression anti-républicaine. L’École n’a pas renoncé à éduquer pour cette égalité des sexes, mais la République lui a demandé de le faire un peu cachée, alors que c’est une chance d’apprendre et de vivre ce droit fondamental.
17 novembre
AEF
Boycotté par les organisations syndicales, le Cneser du 18 novembre est reporté d’une semaine
La quasi-totalité des organisations syndicales membres du Cneser ont décidé de ne pas siéger lors de la séance plénière du 18 novembre. Le texte, publié sur Twitter, est signé par l’Unef, la FSU, le Sgen-CFDT, Sup’recherche-Unsa, la Ferc-CGT… Les signataires « dénoncent la méthode employée par le gouvernement pour faire passer en force le texte de la LPR » et notamment l’acceptation des amendements ajoutés par le Sénat .
AEF
Projet de loi sur les « principes républicains » : le CSE favorable malgré des interrogations
Si une « relative unanimité » se dégage au sein de l’instance sur « les objectifs généraux » de ces dispositions, elles posent toutefois « une série importante de questions et de doutes » sur la capacité, notamment, d’accompagner les élèves jusqu’à présent inscrits à l’IEF ou sur les moyens de contrôle, rapporte le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT, Pascal Kittel, favorable au texte.
LE MONDE
« Avec la prime d’équipement informatique, on a quelque chose de concret et qui concerne tout le monde », se félicite Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT.
« 1 200 euros de plus par an en début de carrière, c’est significatif », insiste Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT. qui prévient que « ce n’est pas cpdt avec les mesures d’une seule année que l’on pourra évaluer l’ampleur de la revalorisation ».
VOUSNOUSILS
Un changement controversé dans le recrutement des enseignants-chercheurs
La CPU en propose une réécriture, tandis que la SGEN-CFDT soumet de nouveaux amendements pour remplacer ceux du 29 octobre
AEF
LPR : pourquoi en avoir « rajouté à la désespérance quand les défis qui nous attendent sont immenses » ? (F. Loureiro)
« L’objectif de la LPPR était partagé par tous : réarmer le financement de la recherche et revaloriser les personnels. Mais au final, les pouvoirs publics ont rajouté des choses, agité des chiffons rouges », regrette Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, dans un entretien à AEF info le 13 novembre 2020. Il se dit « un peu désespéré de voir ce qu’est devenu ce texte » et juge que « c’est un sale coup porté aux agents », alors même qu’ils vont devoir « déployer une énergie phénoménale pour raccrocher tous les étudiants en difficulté dès que la situation sanitaire permettra le retour du présentiel ». Pour lui, l’heure est à « sortir la tête du sable » et à « mettre tous les acteurs socio-économiques autour de la table » afin de « réfléchir vraiment à ce que nous ferons à la fin de cette année ». Il y va de la crédibilité des diplômes universitaires aux yeux des employeurs.
13 novembre
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
FRANCE INFO
AEF
LIBERATION
LIBERATION
AEF
FRANCE INFO JUNIOR – INFO 14-17H
7 novembre
ACTU.FR
Cantines bondées et classes surchargées dans des lycées en Lorraine : un nouveau protocole à venir ?
Ainsi, Abderrahim Belghiti, secrétaire général de SGEN-CFDT pour la Lorraine et enseignant en lycée, affirme à Lorraine Actu que « le syndicat avait demandé un report de la rentrée de quelques jours pour permettre la scolarisation des élèves dans les meilleures conditions possibles ». Mais selon lui, « ce report, on ne l’a pas eu ».
Ainsi, selon Abderrahim Belghiti, « on demande à ce que tous les élèves soient en classe ». Il propose une solution pour assurer cette présence en respectant le protocole sanitaire.
ACTU.FR
Coronavirus. Au lycée Clément Marot de Cahors, l’impossibilité d’assurer la sécurité sanitaire
Nous déplorons un manque de moyens pour prendre en compte la gravité de la situation liée au Covid, tant en personnels qu’en espaces disponibles » renchérit Gérard Lamartinière (SGEN-CFDT)
Radio Orient
6 novembre
CAFE PEDAGOGIQUE
La grève du 10 novembre face à la décision de Blanquer
Le Sgen Cfdt appelle à » lâcher prise sur les programmes » et à passer en controle continu intégral au lycée.
20 MINUTES
Des voix réclament aussi un allégement des programmes au collège : « Il faut adapter les attendus de fin d’année pour s’adapter à une année exceptionnelle à tous les niveaux d’enseignement », réclame ainsi le Sgen-CFDT dans un communiqué paru ce vendredi. La question d’une modification des épreuves du brevet, pour prendre en compte le fait que les collégiens n’ont pas eu le temps d’aborder tout le programme en raison du retard pris en début d’année pour réviser des notions, se pose aussi. Reste à savoir si la pression va augmenter dans les prochains jours dans les collèges et pousser le ministre à changer de braquet à nouveau.
BFMTV
NON, LE BAC 2021 NE SE JOUERA PAS (UNIQUEMENT) AU CONTRÔLE CONTINU
En ce qui concerne les épreuves finales pour les deux enseignements de spécialité poursuivis en terminale, prévues en mars prochain, elles sont quant à elles maintenues, bien que leurs modalités soient adaptées. En clair: « toutes les disciplines concernées proposeront deux sujets ou des exercices au choix afin de couvrir l’ensemble des thématiques étudiées ». Une bonne chose, estime Alexis Torchet, du Sgen-CFDT.
Mais pour ce représentant du Sgen-CFDT, les annonces du ministère sont insuffisantes. « On ne sait pas quelle sera la situation sanitaire dans plusieurs mois. Les épreuves de spécialité pourront-elles être maintenues en mars? Seront-elles reportées ou transformées en contrôle continu? Et pour les épreuves finales de juin?
5 novembre
LES ECHOS
Covid : comment les épreuves du bac 2021 vont être « ajustées »
« En mars, on sera incapables d’organiser des épreuves de bac dans de bonnes conditions », indiquait aussi Sylvie Perron, secrétaire nationale du Sgen-CFDT, en demandant leur report à juin.
4 novembre
L’ETUDIANT
Loi de programmation de la recherche : le texte adopté au Sénat ne passe pas
Le Syndicat général de l’Éducation nationale (Sgen-CFDT) demeure en revanche peu confiant sur le maintien de cette nouvelle durée lors du passage du projet de loi à la commission mixte paritaire.
Le Sénat a par ailleurs adopté un amendement pour limiter la procédure de qualification des enseignants-chercheurs et permettre le recrutement de professeurs d’université sans l’accord du CNU (Conseil national des universités). Cette mesure représente un problème de partage des pouvoirs et viendrait court-circuiter le CNU estime Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
Le Sgen-CFDT considère cet amendement comme « une marque de défiance inquiétante du politique vis-à-vis des enseignants-chercheurs » et dénonce « une méconnaissance du monde universitaire. » Le processus législatif donnant lieu à la promulgation de la loi arrive bientôt à son terme. La commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur le projet de loi se tiendra le 9 novembre.
3 novembre
BFMTV
MASQUE DÈS 6 ANS À L’ÉCOLE: COMMENT S’EST PASSÉE LA RENTRÉE POUR LES ENFANTS?
« Globalement la consigne est plutôt bien passée », confirme Dominique Bruneau, membre du syndicat Sgen-CFDT, en charge de l’enseignement du 1er degré. « Il y a eu peu de remontées de parents qui ont refusé de faire porter un masque à leurs enfants, même s’il y en a eu », déclare-t-il.
La difficulté se situe peut-être au niveau de l’apprentissage des plus petits en difficultés. « À 6, 7 ans, c’est l’âge où ils apprennent la lecture. Avec le masque, il peut y avoir des difficultés d’apprentissage pour corriger les prononciations », déclare Dominique Bruneau
LE MOUVEMENT
Éducation : Quelle rentrée pour les enseignants à la suite de l’assassinat de Samuel Paty ?
Au Sgen CFDT, le ton est quelque peu différent. « Dans la première version, il était prévu qu’il y ait un temps d’échanges entre enseignants ce matin jusqu’à 10 heures puis l’accueil des élèves vers 10h », détaille Anne Sophie Philippe, Secrétaire Générale Sgen CFDT pour l’académie de Montpellier.
TELEGRAMME , VOUSNOUSILS, ACTU.FR, CAFE PEDAGOGIQUE
Six syndicats enseignants déposent « une alerte sociale préalable à une po sible grève »
Insistant sur l’accueil dans les écoles, « très complexe sans moyens supplémentaires, avec un protocole sanitaire a minima (lavage des mains et non brassage) et inapplicable », selon le SNUipp-FSU, celui-ci prévient : « Six organisations syndicales (SNUipp-FSU, Se-Unsa, Snudi-Fo, Sgen-CFDT, CGT Éduc’Action, SUD Éducation) ont déposé au ministère une alerte sociale préalable à une possible grève. Cette alerte sociale est un ultimatum solennel au ministre Blanquer pour dénoncer sa gestion de la crise sanitaire. Nous exigeons des mesures d’urgence pour assurer la protection des personnels et des élèves : masques réellement protecteurs, recrutements pour diminuer les effectifs par classe et remplacer les enseignants absents, investissement dans le bâti scolaire, etc. ».
AEF
Amendement sur le CNU : le Sgen-CFDT et FO dénoncent une remise en cause du statut des enseignants-chercheurs
Le Sgen-CFDT fait part de son côté de sa « totale désapprobation » quant à l’ajout de cet article « bouleversant les procédures de recrutement d’enseignants-chercheurs », dans un communiqué diffusé le 3 novembre.
« Supprimer cette phase, ou la démembrer comme cette disposition législative se propose de le faire, c’est remettre en cause le caractère national des corps d’enseignants-chercheurs », estime ainsi le Sgen-CFDT dans un communiqué publié le 3 novembre 2020.
MEDIAPART
Face à l’obscurantisme, faisons grandir une société unie et fraternelle
Face à l’obscurantisme qui a massacré l’un des nôtres et nous meurtrit, notre réponse doit être ferme et résolue. Cet acte a été commis au nom de l’islamisme intégriste. C’est bien cette idéologie et celles et ceux qui la portent qui doivent être combattu-es sans relâche.