Revue de presse
03 novembre
Acteurs publics
Scolarisation à domicile : quel avenir pour l’école ?
Intervention de Catherine Nave-Bekhti
Le festival Écrans publics a diffusé, le 27 octobre à 21h00 sur Acteurs publics TV, le film documentaire Des vies sans école réalisé par Katia Chapoutier, suivi d’un débat avec la réalisatrice, Catherine Nave-Bekhti, professeure, secrétaire générale du Sgen-CFDT, Éric Labastie, président de la FCPE ; et Audrey Jougla, écrivaine et philosophe, auteure du livre De l’or dans la tête.
08 novembre
La Provence
Valérie Pécresse confirme la fermeture de neuf lycées parisiens d’ici 2024
Devant le conseil régional, une centaine d’enseignants, élèves, parents d’élèves et élus de gauche étaient venus s’opposer à ces fermetures. « Les syndicats n’ont pas été consultés, il n’y a pas eu de discussion avec les établissements concernés« , a regretté Olivier Daniel, co-secrétaire général du Sgen-CFDT Paris.
AEF
UBFC : les établissements s’orientent vers deux voies, avec un EPE d’un côté et une Comue expérimentale de l’autre
Un EPE qui « ne répond pas à l’exigence du ministère », selon le Sgen-CFDT
Ce nouveau projet fait cependant l’objet de quelques critiques au sein du CA de l’université de Bourgogne. « Il ne répond pas à l’exigence du ministère d’avoir une structure régionale forte, puisque les membres de l’EPE sont tous concentrés à Dijon ; j’ai des doutes sur le fait qu’il soit accepté en l’état », explique ainsi Stéphanie Benoist, pour le Sgen-CFDT, interrogée par AEF info. Il peut même « paraître incohérent, dans la mesure où tous les établissements bourguignons n’y sont pas », à l’instar de l’Institut Agro Dijon, ajoute-t-elle.
De plus, « on ne voit pas la plus-value au niveau de la recherche » puisqu’une partie des enseignants-chercheurs des établissements pressentis pour constituer l’EPE – « ceux du CHU, du CGFL, de l’ESM – enseignent déjà à l’université de Bourgogne, en sciences de santé, en musicologie… », dit-elle aussi.
Un recours en annulation concernant la sortie de la Comue
Le Sgen-CFDT annonce avoir déposé un recours, début novembre, auprès du tribunal administratif de Dijon, « pour contester la délibération du 1er septembre 2022 » prise par le CA de l’université de Bourgogne et actant la sortie de la Comue. « L’ordre du jour, volontairement flou, ne précisait pas qu’il allait y avoir un vote sur le retrait de notre université de la Comue », justifie Stéphanie Benoist. Envoyé « seulement trois jours avant la date, il a pris de court certains élus, qui n’ont pas pu se préparer et se concerter avec les personnels qu’ils représentent ».
De plus, « les statuts de la Comue UBFC ne permettent pas à un membre de sortir de la Comue moins de 18 mois avant la fin du contrat de site (le 31 décembre 2023) ». Autrement dit : « La décision nous semble illégale et je ne suis pas sûre que le ministère, qui a pris acte de la décision de l’université de Bourgogne, s’en soit rendu compte. » L’annulation par le TA de la décision prise par l’université de Bourgogne permettrait, aux yeux du syndicat, de rediscuter une sortie de la Comue « dont toutes les conséquences n’ont pas été mesurées ».
« Le président nous a donné sa lecture des choses alors qu’il y avait beaucoup d’inconnues », regrette Stéphanie Benoist. « Nous n’avons pas eu de retour, par exemple, sur ce que les autres établissements souhaitaient. Nous ne savions pas quelles seraient les conséquences financières, avec la perte des crédits du PIA » confirmée fin octobre par Sylvie Retailleau.
AEF
Fermeture de 7 lycées à Paris : la région et le rectorat y voient un bénéfice pour les élèves. Les syndicats s’y opposent
les syndicats s’opposent aux fermetures
Une intersyndicale (1) réclame « l’abandon immédiat de ce plan », qui a « un seul objectif : faire des économies au détriment des élèves et des personnels ». Soulignant que « les organisations syndicales n’ont pas été consultées sur ce projet », elle appelle les équipes des établissements concernés à faire grève.
Les syndicats souhaitent « aucune fermeture de lycée, aucun transfert et aucune suppression de formation, ni de postes » et réclament la réalisation de « travaux dans tous les établissements qui le nécessitent ». (1) CGT éduc’action, CNT éducation, FNEC/FP/FO (SNETAA – SNFOLC – SPASEEN), FSU (SNUEP – SNES – SNEP – SNICS, SNASUB), UNSA Education (SE-UNSA – AetI UNSA), Sgen-CFDT, SNALC, SUD éducation, et des syndicats de la Région Île de France SFOPRIF et SUD éducation.
09 novembre
Le Café pédagogique
De 7 à 9 lycées parisiens fermés par la région
Alors qu’une très large intersyndicale ( (Cgt, Cnt, FO, Fsu, Se Unsa, Snalc, Sgen Cfdt et Sud) manifestait devant l’hotel de la région Île-de-France, le CIEN apprenait que ce ne serait pas 7 mais finalement 9 lycées parisiens qui disparaitraient en 2 ans.
News Tank Education & Recherche
Région Île-de-France : fermeture de sept lycées parisiens à la rentrée 2023, dont six professionnels
Olivier Daniel, co-secrétaire général académique du Sgen–CFDT à Paris, indique à News Tank : « Pour nous, c’est oublier que les lycées accueillent les élèves les plus défavorisés. Élèves et enseignants sont attachés à leur établissement de proximité, qui joue un vrai rôle social dans leur quartier. Cette ambiance familiale limite le décrochage scolaire ».
Concernant les 180 personnels de l’éducation nationale concernés, le recteur indique qu’un « accompagnement individualisé sera mis en place et le rectorat conduira des premiers entretiens dès novembre 2022, avec chaque personnel enseignant et non enseignant. Certains pourront aussi bénéficier des mesures de carte scolaire bonifiées ».
Pour Olivier Daniel, du Sgen-CFDT, « le rectorat a des moyens très sous-dimensionnés au niveau de la RH. Ils sont peu nombreux et déjà complètement saturés au quotidien. On ne voit pas comment ils vont réussir à gérer autant de déplacements en si peu de temps ».
10 novembre
Le Café pédagogique
Etranger : Le Sgen Cfdt dénonce un amendement scélérat
L’adoption du budget grâce à l’article 49-3 révèle des surprises. Le Sgen Cfdt dénonce l’adoption par le gouvernement d’un amendement du député Modem F Petit qui menace l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. « En introduisant sans concertation la création d’un comité de gestion au sein de ces établissements, l’objectif à atteindre est bien celui de la privatisation rampante du réseau », craint le Sgen Cfdt. Le syndicat dénonce le renforcement du contrôle des parents sur les recrutements et l’éviction des recrutés locaux.
15 novembre
AEF
Budget 2023 : le Cneser rejette la répartition des moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche
Un « contexte inflationniste » pas assez pris en compte (Sgen-CFDT)
Cette « modeste augmentation », n’est pas une « grande victoire » pour Christophe Bonnet (Sgen-CFDT). Sans douter de « l’engagement [du ministère] « , il juge que « le seul fait qu’il faille se battre pour cela est extrêmement inquiétant sur la volonté de notre pays de financer correctement ce secteur ». Ajoutez à cela le « contexte inflationniste », et « la situation risque fort de devenir intenable », prévient-il.
La prise en compte du dégel du point d’indice ne fait pas oublier aux syndicats sa non-compensation en 2022. « Il est en effet symptomatique que l’État ait trouvé acceptable de ne pas prendre à sa charge la dépense qu’imposait cette augmentation, si modeste soit-elle », rappelle Christophe Bonnet.
Recrutement : « l’emploi hors statut » Favorisé
Pour Christophe Bonnet, il manque aussi « une politique ambitieuse de l’emploi », alors que « les départs à la retraite vont s’accélérer dans les années qui viennent ». « Il est grand temps de recruter dès maintenant : pour anticiper les départs à venir, mais aussi pour permettre enfin de rattraper le retard pris, diminuer la souffrance au travail et éviter l’effondrement du système d’enseignement supérieur, alors que l’augmentation de la population étudiante est loin d’être terminé », rappelle-t-il.
News Tank Éducation & Recherche
Budget 2023 : vote négatif du Cneser sur la répartition des moyens enseignement supérieur recherche
La compensation du point d’indice : « Le seul fait qu’il faille se battre pour cela est extrêmement inquiétant » (Sgen-CFDT)
« La non compensation de la hausse du point d’indice pour 2022 a fait vivement réagir tous les acteurs de l’enseignement supérieur, à juste titre : il est en effet symptomatique que l’Etat ait trouvé acceptable de ne pas prendre à sa charge la dépense qu’imposait cette augmentation, si modeste soit-elle. On peut donc ajouter aux charges des budgets des opérateurs sans ajouter de recettes. La tutelle considère donc les budgets comme insincères ? », interroge Christophe Bonnet, secrétaire national du Sgen-CFDT dans son intervention au Cneser.
« Le ministère nous annonce comme une grande victoire la prise en compte de cette modeste augmentation pour l’année 2023 : nous n’avons pas de raison de douter de son engagement pour obtenir cet arbitrage ; mais le seul fait qu’il faille se battre pour cela est extrêmement inquiétant sur la volonté de notre pays de financer correctement ce secteur. »
AEF
LPR : le repyramidage des enseignants-chercheurs prolongé d’au moins deux ans, avec 1 200 possibilités supplémentaires
Prag/PRCE : accélération de la PES
Sur ce sujet, l’intégration possible des Prag/PRCE dans le Ripec « pourrait être retravaillée dans le cadre de la clause de revoyure de la LPR, prévue en 2023 », souligne auprès d’AEF info Christophe Bonnet, secrétaire national du Sgen-CFDT, qui se dit « optimiste » sur le fait que le dossier aboutisse. Pour mémoire, cette revendication est notamment portée par le Collectif 384, rassemblant des Prag et PRCE.
Le Café pédagogique
Lycée professionnel : Le silence de Carole Grandjean
Alors qu’une très large intersyndicale – tous les syndicats enseignants sauf le Sgen Cfdt – appelle à une nouvelle journée de grève le 17 novembre contre la réforme de la voie professionnelle, le groupe Les Républicains organise un débat au Sénat, avec la ministre de l’Enseignement professionnel, le 14 novembre.
16 novembre
AEF
Les élus Cneser rejettent les projets de textes sur la nouvelle plateforme de candidature et recrutement en master
Un choix du nombre de vœux à la mention qui interroge aussi le Sgen-CFDT, mais plutôt pour une question du potentiel nombre très important de dossiers à traiter. Le syndicat s’est abstenu, explique Christophe Bonnet, parce que des questions subsistent, notamment sur « la qualité du travail avec la plateforme : sera-t-elle appropriée au travail des enseignants-chercheurs ? Il n’y a pas eu beaucoup de travaux réalisés concernant les utilisateurs ». De plus, le temps de travail sur ces dossiers « n’est pas compensé ni reconnu », souligne-t-il.
AEF
Le Sgen-CFDT demande un plan d’urgence pour la médecine scolaire
L’UCMSF, à laquelle est affilié le SNAMSPEN/Sgen-CFDT, demande, dans un communiqué de presse du 8 novembre 2022, « un plan d’urgence pour les services de santé publique, services de promotion de la santé », dont la santé scolaire. Il devra « rétablir l’attractivité professionnelle et financière pour la médecine de prévention et de santé publique », via notamment la « transposition immédiate des dispositions du Ségur accordées à l’hôpital, la revalorisation des carrières et l’attribution du CTI« .
17 novembre
Le Café pédagogique
Journée décisive pour les lycées professionnels
Seul le Sgen Cdt fait défection. Les syndicats enseignants de l’enseignement professionnel (Cgt, Fsu, Snalc, Se Unsa, Snetaa Fo, Cnt) appellent à une seconde journée de grève aujourd’hui contre le projet de réforme lancé par Emmanuel Macron. La première journée a fait changer de ton la ministre de l’Enseignement professionnel. Cette seconde journée, si elle est aussi bien suivie que celle du 18 octobre, porterait un rude coup à une réforme dont personne ne veut.
Le Figaro
Réforme du lycée professionnel: nouvelle grève jeudi, de nombreux établissements fermés
Cet appel à la grève, qui devrait entraîner la fermeture de nombreux établissements, a été lancé par huit organisations dont les principaux syndicats du secteur. Seul le Sgen-CFDT s’est désolidarisé du mouvement.
20 minutes
Lycée professionnel : De nombreux établissements en grève ce jeudi pour protester contre un projet de réforme
Cet appel à la grève a été lancé par huit organisations dont les principaux syndicats du secteur. Seul le Sgen-CFDT s’est désolidarisé du mouvement. Une première journée de mobilisation suivie par de nombreux enseignants de la voie pro avait eu lieu le 18 octobre.
TF1INFO
Réforme du lycée professionnel : grève ce jeudi, de nombreux établissements fermés
Cet appel à la grève, qui devrait entraîner la fermeture de nombreux établissements, a été lancé par huit organisations dont les principaux syndicats du secteur. Seul le Sgen-CFDT s’est désolidarisé du mouvement.
Troi3
Belfort : les enseignants de nouveau en grève contre la réforme des lycées professionnels
Lycée Diderot Bavilliers, à 8 h, Follereau, à Belfort, à 9h, puis direction départementale de l’Éducation nationale à 10h : une dizaine d’enseignants des lycées professionnels des établissements Follereau (Belfort), Diderot (Bavilliers), Jules-Ferry (Delle) et Nelson-Mandela (Audincourt) ont formé ce jeudi matin un piquet de grève. Appuyés par les syndicats FSU, CGT, Sud, et Sgen CFDT.
Actu.fr
Lot. Les enseignants des lycées professionnels en grève contre le projet de réforme
Une nouvelle journée de grève était organisée ce jeudi 17 novembre 2022 dans les lycées professionnels de France, à l’appel de 8 syndicats (seul le SGEN CFDT s’est désolidarisé du mouvement), contre le projet de réforme envisagé par le gouvernement.
18 novembre
AEF
Qui vote, quand, pour quelles instances ? Le point sur les élections professionnelles à venir dans l’Éducation nationale
AEF info organise Un débat entre syndicats le 23 novembre
Le 23 novembre prochain, à quelques jours de l’ouverture du scrutin, AEF info convie les 6 organisations syndicales actuellement représentatives à l’Éducation nationale à un débat en vue des élections professionnelles. Seront présents :
- Benoit Teste, secrétaire générale de la FSU,
- Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa éducation,
- Clément Poullet, secrétaire général de la Fnec-FP-FO,
- Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT,
- Isabelle Vuillet, co-secrétaire générale de la CGT Éduc’action,
- Jean-Rémi Girard, président du Snalc.
Le Café pédagogique
Marie Aleth Grard : Quand les sans-voix parlent de l’école
La recherche CIPES choisit l’inclusion pour éviter la ségrégation. Elle a démarré en 2019, juste avant le confinement, dans une quinzaine d’écoles maternelles et élémentaires. Elle veut mieux comprendre l’orientation scolaire des enfants de familles défavorisées qui, dès la fin de la maternelle ou dès l’école élémentaire, sont orientés vers des filières spécialisées qui ne leur permettent pas de développer leur intelligence et de choisir leur avenir. Des syndicats (Snuipp fsu, Se Unsa, Sgen Cfdt), des mouvements pédagogiques (Gfen, Icem, Crap, Fnaren, Agsas) et les trois fédérations de parents (fcpe, Peep, Appel) y participent. On est soutenu par l’Education nationale dans les écoles : elles ont des aménagements horaires pour effectuer cette recherche. Un chercheur est associé à chaque école.
23 novembre
Le Quotidien
Université : La Sgen-CFDT appelle La Gazette les syndicats à se réunir
Après avoir salué le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) pour son intervention, la Sgen-CFDT a annoncé vouloir réunir l’intersyndicale et n’exclut pas un préavis de grève.
Ce vendredi 25 novembre, la Sgen-CFDT souhaite réunir l’ensemble des syndicats universitaires afin de défendre le droit des agents et des salariés des entreprises qui travaillent avec eux.
24 novembre
AEF
Attractivité de l’Éducation nationale : en plus des salaires, les syndicats alertent sur les conditions de travail (débat AEF)
Le déficit d’attractivité dans l’Éducation nationale rend « difficiles les conditions de travail des personnels », alerte le Sgen-CFDT, lors d’un débat organisé par AEF le 23 novembre 2022.
les Conditions de travail au cœur de la revalorisation
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, « le déficit d’attractivité », mais aussi la difficulté de « retenir les personnels », rendent « difficile le fonctionnement du service public d’éducation ». Cela aboutit à « des ruptures dans la scolarisation des enfants, car des enseignants sont absents et non remplacés, mais aussi dans leur accompagnement de santé », en raison du manque d’assistantes sociales et de médecins scolaires. « Partout où il manque des personnels, cela rend encore plus difficiles les conditions de travail des autres. Moins on attire, plus les conditions de travail sont difficiles », conclut-elle.
La Gazette Revalorisation salariale : le ministre doit avoir « un choc de conscience » (Snalc)
Du côté du Sgen-CFDT, où l’on constate que « le travail des enseignants s’est transformé, enrichi et complexifié, sans aucune reconnaissance », « le temps est maintenant celui de la reconnaissance, pas d’un ‘travailler plus pour gagner plus' ». Il faut « des éléments de revalorisation pour toutes les carrières, et tous les métiers ». Catherine Nave-Bekhti revendique la revalorisation du point d’indice, le minimum indiciaire de traitement, l’amélioration des grilles des catégories B et C, et « des mesures spécifiques aux personnels de l’éducation, qui ne passent pas par les grilles ».
Zinfo
Situation financière difficile à l’Université : « Le dépôt d’un préavis de grève n’est pas à exclure »
Suite à la publication d’un communiqué de presse du rectorat en date du 23/11/2022 faisant porter toute la responsabilité de la crise que vit actuellement l’université à ses agents (chercheurs et BIATSS) et devant les fortes inquiétudes exprimées par la communauté universitaire, la section universitaire du Sgen-CFDT Réunion appelle l’ensemble des organisations syndicales représentatives à une réunion le vendredi 25/11 à midi, pour envisager, dans le cadre d’une intersyndicale, les réponses à apporter à la grave crise que vit actuellement l’établissement faute de versements des crédits des appels à projets par le rectorat et la Région Réunion.
Si pour la section universitaire du Sgen-CFDT, l’heure n’est pas à la recherche de responsabilités mais à celle de la recherche de solutions en urgence, il faudra cependant comprendre les raisons d’un tel comportement de l’académie.
La section constate au contraire que le Rectorat, de son côté, impute les dysfonctionnements aux agents de l’université qui n’auraient pas géré de façon rigoureuse la « complexité des appels à projets européens ». Ces accusations ne sont pas acceptables. La section universitaire du Sgen-CFDT est prête à utiliser tous les moyens à sa disposition pour défendre les intérêts des agents de l’université ainsi que les intérêts des salariés desentreprises qui travaillent avec elle.
Témoignages
Suite à la publication d’un communiqué de presse du rectorat en date du 23/11/2022 faisant porter toute la responsabilité de la crise que vit actuellement l’université à ses agents (chercheurs et BIATSS) et devant les fortes inquiétudes exprimées par la communauté universitaire, la section universitaire du Sgen-CFDT Réunion appelle l’ensemble des organisations syndicales représentatives à une réunion le vendredi 25/11 à midi, pour envisager, dans le cadre d’une intersyndicale, les réponses à apporter à la grave crise que vit actuellement l’établissement faute de versements des crédits des appels à projets par le rectorat et la Région Réunion.
25 novembre
Le Progrès
Un colloque sur l’inclusion des élèves en situation de handicap dans les écoles
Le Café pédagogique
Calendrier scolaire : Le tourisme plus fort que l’éducation nationale
Ce calendrier déséquilibré pour assurer le remplissage des hotels a été rejeté par le CSE par 46 voix contre, 3 pour (APEL) et 6 refus de vote (Sgen Cfdt).
30 novembre
Le Courrier Picard
Les syndicats de l’Éducation nationale dénoncent les fermetures d’écoles envisagées dans le Ponthieu Marquenterre
Snuipp-FSU, SE-UNSA, Snudi-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’Action et Sud Education s’associent pour soutenir la mobilisation des parents et des élus contre « les projets de fermetures d’écoles dans le Ponthieu Marquenterre ».
Corse Net Infos
Au campus Corsic’Agri de Borgo formateurs et enseignants en grève
A l’appel de intersyndicale STC-CGT Territoriale-UNSA-SGEN CFDT à laquelle se sont joints des personnels non syndiqués, les agents et formateurs du centre de formation CFA-CFPP du campus Corsic’Agri de Borgo sont en grève depuis lundi 28 novembre. Ils dénoncent des problèmes avec leur direction.
France Info
Les enseignants et formateurs du campus Corsic’Agri de Borgo en grève.
Depuis le lundi 28 novembre, des enseignants et du campus Corsic’Agri de Borgo sont en grève à l’appel d’une intersyndicale STC, UNSA, SGEN-CFDT. Ils dénoncent notamment des différends avec la direction de l’établissement et des dégradations de leurs conditions de travail.