Revue de presse
30 novembre
TOUTEDUC
Réforme du baccalauréat et suivi des élèves : le SGEN-CFDT pointe les difficultés et attend les réponses du ministre
Dans une lettre ouverte au ministre de l’Education nationale, le SGEN-CFDT estime que « plusieurs conditions doivent être remplies » pour que les épreuves de spécialité puissent être organisées au mois de mars. L’organisation syndicale, qui rappelle qu’elle ne s’y oppose pas par principe, attend « des garanties quant à la robustesse de l’infrastructure numérique », aux « conditions de travail des correcteurs » et « aux conditions de travail des agents qui vont assurer les fonctions supports ».
Elle évoque les « difficultés » rencontrées lors de la 2021 par l’infrastructure numérique, le manque de temps accordé aux correcteurs pour la concertation et la correction, l’absence de définition claire des attendus d’épreuves « qui ne peuvent être un simple décalque des anciennes épreuves de fin d’année », les besoins en formation des agents « aux nouveaux outils »… Se posent aussi la question du fonctionnement des lycées qui est perturbé pendant la période et qui « doivent pouvoir aménager leur organisation », ainsi que celle « des programmes et de leur lourdeur ».
CAFE PEDAGOGIQUE
Le Sgen Cfdt demande une réforme des conseils de classe et la révision des programmes du lycée Dans une lettre adressée à JM Blanquer le 25 novembre, le Sgen Cfdt énumère des demandes. » La question des programmes et de leur lourdeur est revenue très fréquemment dans les remontées des collègues et le comité de suivi de la réforme du bac et du lycée s’était positionné en faveur de leur révision générale pour cet automne. Le Sgen-CFDT demande que ce chantier soit ouvert pour préciser leurs référentiels en terme de compétences attendues et les inscrire plus nettement dans la perspective du continuum bac-3 bac+3, ce qui était un des objectifs initiaux de la réforme », écrit le Sgen. » Le Sgen-CFDT demande la poursuite du chantier de l’accompagnement en équipe pluriprofessionnelle des élèves…
LE MONDE
La pandémie révèle les limites de Pronote, l’outil qui a « transformé l’école »
Si certains établissements utilisaient déjà les nombreuses fonctionnalités de Pronote, le plus populaire des ENT, pour certains élèves et d’enseignants, communiquer quotidiennement sur Internet était une nouveauté. « Avant le Covid, il y avait peut-être 70 ou 80 % du personnel qui l’utilisait, remarque Laurent Le Drezen, proviseur d’une cité scolaire à La Seyne-sur-Mer (Var). Depuis le Covid, c’est 100 %. Le distanciel, puis les demi-jauges… Même les enseignants les moins connectés ont été obligés de s’y mettre ! » « Auparavant, Pronote était un simple outil de gestion des notes et des emplois du temps, indique Sophie Santraud, professeure de SVT au lycée de Beaugency (Loiret) et syndiquée au SGEN-CFDT. Aujourd’hui, il y a une sorte d’acceptation générale de l’idée que c’est comme cela que l’on doit communiquer. »
AEF
Lycée : le Sgen-CFDT demande des garanties pour le bac 2022 et une évolution des conseils de classe
29 novembre
TOUTEDUC
AEFE : mecontentement, incomprehension et inquietudes des personnels (SGEN-CFDT, FSU)
Le SGEN-CFDT réagit après la réunion, le 25 novembre, du conseil d’administration de l’AEFE (l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger) qui en examinait le budget rectificatif pour 2021. Le SGEN-CFDT est consterné. La prime d’équipement informatique qui devait être instaurée sur le modèle de l’Éducation nationale est supprimée « sans justification aucune ». 26 novembre
20 MINUTES
Coronavirus : Comment vont s’organiser les tests des élèves en école primaire ?
Ce point agace particulièrement les syndicats, qui anticipent les problèmes d’organisation que cela suppose. « Ce n’est pas toujours facile selon les horaires de travail et l’heure à laquelle rentre l’élève », souligne auprès de 20 Minutes Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. En région parisienne, « passé le périphérique, c’est dur de faire un test PCR sans rendez-vous », ajoute-t-elle. Là encore, le ministère veut se laisser le temps de donner des précisions, mais indique qu’il faudra présenter le résultat d’un test « soit PCR, soit antigénique ». « On demande que ça ne soit que des tests PCR, car il y a beaucoup de faux négatifs avec les tests antigéniques », martèle Catherine Nave-Bekhti. Dans tous les cas, Jean-Michel Blanquer a rappelé que les tests étaient « gratuits pour les mineurs ». De plus, « c’est bien le test qu’il faut présenter, et non plus une déclaration sur l’honneur », comme cela était autorisé, a précisé le ministre sur France Inter. 25 novembre
LE MONDE
« La charge de travail va être difficile à soutenir pour les directeurs d’école », complète Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT.
TOUTEDUC
Crise sanitaire : J-M Blanquer n’a pas convaincu les syndicats, ni la FCPE
Pour le SGEN-CFDT, « les annonces ne sont pas si claires que cela ». A noter parmi les informations recueillies par l’organisation syndicale, le fait que « les capteurs de CO2 doivent arriver puisque le ministère reçoit des factures de collectivités territoriales » et que « 1,7 million de masques transparents ont été achetés et sont en cours d’acheminement dans les académies ». Mais selon le SGEN, « la modification du protocole d’accueil dans le premier degré va être perçue comme un allègement alors même que la dynamique épidémique est fulgurante ». De plus, « les tests massifs réactifs n’ont pas fonctionné partout dans les 10 départements expérimentateurs car les laboratoires d’analyse ne parviennent pas toujours à suivre la demande ». On peut donc craindre qu’ils n’y parviennent pas davantage « alors que l’épidémie s’emballe et que la demande de test va fortement augmenter ». Le SGEN « a demandé que lorsque les tests massifs réactifs ne sont pas possibles, ce soit la règle de fermeture de la classe dès qu’un cas positif est confirmé qui s’applique dans le 1er degré », et que puisse être fermée une classe 24 ou 48 heures « le temps d’avoir le retour des tests. « Et dans le second degré, à part la relance des auto-tests le ministère ne change rien. »
AEF
NEWS TANK
Campus Condorcet : préavis de grève du Sgen-CFDT Paris pour réclamer « plus de moyens humains » « Donner les moyens humains à l’établissement public Campus Condorcet de remplir les missions et objectifs qui lui sont confiés par le ministère et les établissements membres, en augmentant le plafond d’emploi et la masse budgétaire salariale » : telle est la principale revendication du Sgen-CFDT Paris qui a déposé un préavis de grève du 23 au 30/11/2021, pour tous les personnels de l’établissement public, le 16/11, apprend News Tank. Le Sgen-CFDT Paris indique avoir, « depuis de nombreuses années, soutenu le projet de création » de ce campus, y voyant « une chance pour la recherche en SHS d’Île-de-France, et un signal fort en matière de rééquilibrage territorial au sein de la métropole du Grand Paris ». 23 novembre
RMC RADIO
Malaise des profs : faut-il s’inquiéter pour cette profession ?
Intervention de Catherine Nave-Bekhti – A partir de 9 min 11 21 novembre
LE PARISIEN
Hauts-de-Seine : faute de profs, 900 heures de cours perdues depuis la rentrée !
D’après le syndicat interprofessionnel Sgen-CFDT, 205 autorisationsde recrutements de contractueks pour le primaire ont été données dès la rentrée. 19 novembre
NEWSTANK
Trouver mon master : un report des évolutions du portail à 2023 demandé par le Sgen-CFDT Le Sgen-CFDT demande le report de la mise en œuvre effective des évolutions du portail « trouver mon master » à la rentrée 2023, indique-t-il le 19/11/2021.
AEF
Portail « trouver mon master » : le Sgen-CFDT demande le report à la rentrée 2023 de la réforme Le Sgen-CFDT déplore, le 19 novembre 2021, « la précipitation dans laquelle se prépare l’évolution du portail ‘trouver mon master' » et demande le report à la rentrée 2023 de la réforme. Un calendrier « extrêmement serré » est « imposé » pour constituer une plateforme nationale unique se substituant aux applications des établissements et « harmoniser des informations relatives à chaque parcours à renseigner d’ici les vacances de Noël ». 15 novembre
AEF
Budget 2021 : des syndicats critiquent l’annulation de 75 M€ de crédits, le MEN s’en défend Pour le Sgen-CFDT, il convient de « tourner davantage le pilotage de la dépense vers la qualité du service public et non vers des objectifs d’économie ». Le MEN explique que « ces crédits annulés sont des crédits de fonctionnement qui ne permettent donc pas de procéder à des recrutements ». De son côté, le Sgen-CFDT, dans sa déclaration liminaire au CTMEN du 9 novembre, estime qu' »entendre ces chiffres est, à raison, considéré comme du mépris par bien des agents qui ont été confrontés à de grandes difficultés – ils sont nombreux – voire à des souffrances au travail, du fait du manque de moyens à différents niveaux pour mettre en œuvre le service d’éducation. Il convient d’améliorer le pilotage de la dépense. Les non-consommés sont le signe que des politiques publiques décidées ne sont pas conduites à leur terme au détriment des élèves et des personnels. […] Quand on consulte les sous-consommations, on ne peut que penser à ce qui aurait pu être conduit au fil de l’année avec un pilotage de la dépense tournée vers la qualité du service public et non vers des objectifs d’économie ».
AEF
Budget 2022 : le Cneser rejette la répartition des moyens de l’enseignement supérieur et de la recherche pour 2022 Le Sgen-CFDT demande pour sa part une « loi de programmation pour l’enseignement supérieur avec au moins 1,5 milliards d’euros en cumulatif sur 5 ans, pour redonner des marges de manœuvre aux établissements, et une véritable lisibilité, qui leur permette de se projeter ». Le syndicat souhaite aussi « un système de dotations qui soit compréhensible par tous, et qui ait une dimension redistributive », jugeant que le système actuel « favorise les grands établissements, et a contrario pénalise les établissements ultra-marins et les petits établissements : 11081€ par étudiant pour Sorbonn Université, 8380€ pour Paris-Saclay, mais 6881€ pour la Réunion et 6816€ pour l’université d’Artois ».
AEF
Inserm : plus de la moitié des nouveaux élus au conseil scientifique et aux commissions spécialisées sont non syndiqués Le Sgen-CFDT enregistre toutefois une forte hausse de sa représentativité : il recueille 47 % des voix au collège C des ITA (ingénieurs, techniciens et administratifs) du conseil scientifique, doublant presque son score de 2016 (24,63 %) et devançant les deux autres syndicats qui présentaient des candidats, le SNTRS (29 %) et le SNPTES (23 %)
Courrier picard, LE MONDE , SUD RADIO via AFP
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, cette nouvelle mesure semble surtout « raisonnable ». « C’est une satisfaction car il s’agit d’une mesure de précaution cohérente face à la dynamique de l’épidémie ». 12 novembre
24 Matins repris par BFMTV
Pour les enseignants, il faut éviter que l’épidémie redémarre, donc, il faudra respecter les cosignes : “De toute façon on n’a pas le choix, et il y a une vraie volonté de respecter le protocole, afin que la situation n’empire pas. Ils ne veulent pas que les écoles soient fermées”, note Dominique Bruneau. 8 novembre
LE MONDE
Après la Toussaint, une rentrée des classes sous le signe du Covid-19
« On a toujours su que l’épidémie devait être surveillée comme le lait sur le feu, relève, dans la même veine, Catherine Nave-Bekhti du SGEN-CFDT. Face aux flux et reflux, on n’a pas d’autre choix que de s’adapter. Selon les calculs de Vincent Gomez, 82 départements sont présents dans la liste : « Le plus représenté est Mayotte, avec 11 postes, puis le Nord (10), les Yvelines et l’Ain (9), le Rhône, les Bouches-du-Rhône et les Hauts-de-Seine (8) ». L’enseignant a identifié également quelques particularités, comme un poste « sur l’île de Groix ou des postes à la Réunion où le lieu de travail est présenté comme enclavé et accessible uniquement à pied ou en hélicoptère ! » Pire, selon les syndicats : en plus de ne pas être certain que des agents « postulent sur ces postes », indique Vincent Gomez, il y a même le risque d’engendrer de nouveaux problèmes. Le responsable du Sgen-CFDT prend l’exemple des postes ASH : « Je crains que les profils des candidatures soient très majoritairement des enseignants déjà spécialisés, qui occupent donc potentiellement des postes déjà sensibles. En partant, ils vont donc libérer un poste aussi difficile à pourvoir ». 5 novembre
AEF
Premier degré : la liste des postes à profil suscite crainte et interrogations chez les syndicats Vincent Gomez (Sgen-CFDT) estime que les POP réduisent « les possibilités de mouvement ». Les syndicalistes critiquent le manque de formation pour certains postes qui serait à l’origine du manque de candidats. 4 novembre
AFP via LA PROVENCE, FRANCE INTER
Covid: retour du masque à l’école lundi dans 39 départements
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, cependant, cela « semble plutôt sage si on veut éviter des contaminations nombreuses qui amèneront immanquablement des fermetures de classes voire des fermetures d’écoles ».
« Ça peut susciter de l’incompréhension sans doute, mais c’est aussi notre rôle, celui de l’ensemble des personnels de l’éducation (…) mais aussi du gouvernement, d’expliquer qu’on n’est pas sortis encore de cette pandémie », dit-elle.
LA DEPECHE
Mais pour le Sgen-CFDT, le retour du masque ne serait pas une surprise. Le syndicat de l’Education nationale estime que ce retour est « relativement probable, compte tenu de la dynamique épidémique », explique sa secrétaire générale, Catherine Nave-Bekhti. « Nous savons que l’épidémie circule plus facilement en milieu clos, or, avec l’arrivée de l’automne et de l’hiver, nous sommes moins souvent en extérieur, il paraît donc logique que le virus circule plus. » « Nous accueillons cette possibilité de manière favorable parce que nous estimons qu’il est important de tenir compte de l’évolution épidémique pour éviter de déstabiliser l’école et la situation de la société dans son ensemble, il faut être en mesure de s’adapter », ajoute-t-elle. Pour le syndicat, cette mesure est bienvenue car elle permettrait d’éviter d’augmenter le nombre de classe ou d’établissement fermés. « Si la priorité est d’assurer le bon fonctionnement de l’école en présentiel, il est nécessaire autant que possible de s’adapter à l’évolution épidémique », estime-t-elle. À la question de se fier à un protocole plus stable, la secrétaire générale répond que « cela pourrait paraître plus simple, mais qu’il serait difficile de savoir comment définir le niveau de référence ». « Certains pensent que l’on en fait trop, qu’il est difficile pour les enfants de porter le masque, mais d’après les retours de terrain que nous avons, beaucoup s’y sont faits. De même que de nombreux épidémiologistes disent qu’il faut pouvoir s’adapter », précise-t-elle. 3 novembre
LE MONDE
Retour du masque à l’école : les enseignants s’attendent à devoir gérer une « grosse déception »
« Je suis encore en attente de consignes », rapporte dans la même veine Florence Peck, enseignante remplaçante dans le Morbihan. Depuis le 4 octobre, ses élèves de CM1 s’étaient « très vite réhabitués » à travailler « à visage découvert », explique cette syndiquée au SGEN-CFDT. Elle ne cache pas s’attendre à « devoir gérer une grosse déception », en classe comme parmi les parents.