Revue de presse du mois d'octobre
AEF
Cours en présentiel, télétravail… Les organisations syndicales réagissent aux mesures de reconfinement dans l’ESR Une réunion hebdomadaire sera organisée pour faire le point sur la situation. « Cela nous semble pertinent afin de construire des réponses les plus adaptées aux problèmes que l’on nous remonte du terrain », estime Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Interrogée par le Sgen-CFDT sur l’accompagnement financier des établissements pour la mise en place des cours en hybridation, Frédérique Vidal répond qu’un financement serait accordé à ceux qui n’en avaient pas encore bénéficié et qui étaient prêts à développer ces modalités de formation. « Pour la question des équipements numériques, la ministre nous a dit qu’elle attendait les remontées des besoins des universités. Ces moyens seraient pris en compte dans l’enveloppe numérique prévue dans le plan de relance », rapporte Franck Loureiro qui reste « vigilant » sur cette question.
TOUTEDUC
Reconfinement, maintien des établissements scolaires ouverts et nouveau protocole sanitaire : les réactions syndicales (suite) Des syndicats réclament aussi un aménagement des programmes. Ainsi, écrit le SGEN, cette adaptation des programmes est nécessaire, « non pas pour que le ‘niveau baisse’, mais pour former aux mieux les jeunes », sans que ce soit « une source de culpabilité individuelle de ne pas être parvenu à tout faire ». « À tous niveaux de formation, l’épidémie bouscule le déroulement des cursus. Ne pas en tenir compte pour définir les attendus de fin d’année scolaire et universitaire c’est mettre en tension les personnels, les élèves et étudiants et leur famille », écrit encore le syndicat. Enfin, le télé-travail et les horaires aménagés sont remis à l’ordre du jour. Le SGEN, pour qui « le télétravail est une obligation, non une option », demande des mesures « effectives aussi pour les agents publics », alors que « les ministères concernés n’ont toujours pas réussi à [les] déployer ». 30 octobre
AEF
Mesures de reconfinement dans l’ESR : les précisions du MESRI À l’occasion d’une visio-conférence qui s’est tenue le même jour avec les organisations syndicales, Frédérique Vidal a assuré que des financements seront accordés aux établissements qui n’avaient pas bénéficié des appels à projets « hybridation » lancés au printemps « et qui étaient prêts à développer ces modalités de formation », rapporte le Sgen-CFDT. Des moyens supplémentaires devraient également être alloués « pour garantir la continuité du service public ».
HUFFINGTON POST
L’hommage à Samuel Paty « sacrifié » selon des professeurs en colère Pour Pierre-Marie Rochard, ancien professeur de sciences économiques en lycée, du Sgen-CFDT, ce programme en trois temps “peut sembler caduc mais marque symboliquement un temps de reprise scolaire”. 29 octobre
France 24
Le port du masque obligatoire dès 6 ans : “Comment voulez-vous apprendre à lire avec un masque ? Une inquiétude partagée par Emmanuel Ruellan, professeur dans le primaire en Gironde. “Imposer le masque aux élèves du cycle 3 – c’est-à-dire à ceux en CM1, CM2 et 6e – nous paraissait plus judicieux. Même si la différence de traitement entre les classes aurait pu ne pas être comprise par tous les élèves… C’est un vrai casse-tête”, reconnaît ce membre du syndicat Sgen-CFDT.
TOUTEDUC
Covid-19, reconfinement et maintien de l’ouverture des ecoles, colleges et lycees : les premieres reactions syndicales En complément, le syndicat demande aussi un accompagnement de ceux qui en ont besoin pour pouvoir suivre un enseignement à distance (équipement, accès à des tiers lieux…) lorsque des établissements ne peuvent plus assurer d’enseignement en présentiel. L’organisation syndicale demandait par ailleurs, avant l’annonce de la mesure ce matin par le Premier ministre, « la réévaluation par le ministère de l’opportunité de demander aux élèves de porter le masque à partir du CP en classe » et « la fourniture de masques FFP2 aux agents qui travaillent avec des élèves ne portant pas le masque dans le 1er degré donc, mais aussi en EPS par exemple ».
NEWS TANK
Annulation d’un concours de recrutement : le CNRS décide de demander un sursis et de faire appel
Annulation des nominations : « un grave problème » lors des recours sur les résultats d’un concours (C. Bonnet, Sgen-CFDT)
Pour Christophe Bonnet, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT, l’annulation de ces nominations « est un grave problème qu’on rencontre fréquemment quand on accompagne des collègues injustement écartés d’un recrutement », écrit-il sur Twitter, le 27/10. « En France, la justice administrative n’a que deux choix possibles : annuler ou non une décision de l’administration. Donc, quand on attaque le non-recrutement d’un collègue à un concours, on est, qu’on le veuille ou non, en train d’attaquer le recrutement d’un autre collègue. Pas facile à gérer. Mais ne pas attaquer, c’est laisser l’illégalité s’installer, au-delà du cas individuel. Impossible ! » Pour éviter ces situations, il propose : • « d’éliminer le plus de cas d’illégalité possible : corriger les procédures absurdes (cf. CNRS) » ; • de « renforcer le contrôle de légalité sur les EPST (quasi inexistant pour les décisions individuelles » ; • et de « permettre les procédures d’urgence (référé) sur les questions de recrutement afin qu’il y ait au moins un “premier rideau” contentieux avant que les lauréats ne prennent leur poste (exactement l’inverse de ce que tentait de faire un article de la LPR, heureusement supprimé à la suite de l’avis du Conseil d’État, qui limitait les recours à la décision de nomination, donc une fois que tout est terminé) ».
LIBERATION
Les universités attaquées dans les mots et dans les budgets «Le ministre manie des concepts qu’il ne maîtrise visiblement pas, comme les « thèses intersectionnelles »», s’étrangle Stéphane Leymarie, chercheur en gestion et secrétaire fédéral du Sgen-CFDT.
AEF
PLF 2021 : la médecine scolaire anime les débats à l’Assemblée, qui a adopté le budget de l’Éducation nationale Dans un communiqué, les deux syndicats représentatifs des médecins de l’éducation nationale, le SNMSU-Unsa-Éducation et le SNAMSPEN-Sgen-CFDT, se félicitent de cet amendement et indiquent avoir « écrit à tous les députés pour leur demander de soutenir cet amendement. » 27 octobre
NEWS TANK
Crise sanitaire : « Nécessité d’un scénario pour se projeter jusqu’à juillet 2021 » (Sgen-CFDT) « Il est indispensable de sortir de l’urgence des mesures ”transitoires” à répétition. Le ministère doit construire un scénario qui permette à toutes et tous de se projeter jusqu’au mois de juillet 2021 », écrit Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT dans un courrier à Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, le 27/10/2020.
AEF
Au CTMESRI, les syndicats réclament des réponses concrètes sur le télétravail et l’enseignement à distance « La communauté universitaire attend aussi du soutien pour faire face à la crise sanitaire », estime le Sgen-CFDT. « Des mesures ont déjà été prises. Le CHSCT a été réuni à plusieurs reprises. Mais l’aggravation de la situation nécessite aujourd’hui d’aller plus loin et plus vite. Le télétravail fait partie de l’arsenal de mesures permettant de limiter la propagation du virus. Il est encouragé par le président de la République, le Premier ministre, la ministre de la fonction publique. Et pourtant, dans trop d’établissements encore, […] le télétravail est refusé à des agents qui le demandent et qui réunissent les conditions nécessaires », déplore le syndicat. Il souligne aussi que « télétravail et formations hybrides impliquent des coûts pour les établissements. Il faut acheter du matériel, former les personnels, recruter des agents dans les services des DSI déjà débordés et épuisés ». « Quelle reconnaissance pour les personnels dont les conditions d’exercice se trouvent grandement modifiées et le temps de travail augmenté ? Le gouvernement accompagne les entreprises du secteur privé pour faire face à la crise et c’est très bien. Nous attendons qu’il en fasse de même pour les établissements publics. » Sgen-CFDT. « L’université ne pourra pas tout. D’autant qu’elle est elle-même victime de tentatives de déstabilisation et d’attaques de la part de divers groupes extrémistes et fondamentalistes », déclare le Sgen-CFDT. Il « condamne fermement les propos tenus et réitérés récemment dans les médias par le ministre de l’Éducation nationale. » À noter que sur Twitter, Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, a écrit, après la publication de la tribune de Frédérique Vidal : « Le Sgen-CFDT demandait une réponse de la ministre de l’ESRI aux propos de Blanquer… Cela y ressemble beaucoup. » 26 octobre
TOUTEDUC
Projet de loi de finances 2021 : un amendement pour abonder de 3 millions d’euros l’action « sante scolaire » au titre de la revalorisation des medecins de l’Education nationale Les deux syndicats représentatifs des médecins de l’Éducation nationale, le SNMSU-UNSA Éducation (Syndicat national des médecins scolaires et universitaires) et le SNAMSPEN/Sgen-CFDT (Syndicat national autonome des médecins de santé publique de l’Éducation nationale), se sont fait le relais de cet amendement par voie de communiqué de presse ce lundi 26 octobre 2020, ainsi qu’auprès de tous les députés, à qui ils ont écrit pour les « exhort[er] » à le soutenir. Car il constitue, écrivent-ils, « une vraie mesure de sauvetage pour le corps des médecins de l’Éducation nationale ».
FRANCE INTER
« Madame, je suis musulman et je ne suis pas coupable » : les profs luttent contre la stigmatisation des élèves Un autre professeur, d’histoire-géographie, Florent Ternisien d’Ouville, redoute aussi que ses élèves se sentent stigmatisés. Il enseigne au lycée Jean Renoir à Bondy en Seine Saint Denis et est responsable syndical pour le Sgen-CFDT pour l’académie de Créteil, qu’il connaît bien. Il s’inquiète du climat politique et médiatique de ces derniers jours : « Ça doit être un petit peu violent pour beaucoup de mes élèves. Ils lisent, ils voient les généralités qui peuvent être faites sur l’islam et sur les musulmans. Il y a beaucoup d’amalgames. C’est quelque chose de pesant pour eux. »
Il a aussi l’impression qu’on noircit le tableau. « Je suis très en colère du portrait qui a été fait, précise l’enseignant, notamment ce portrait d’une école qui serait totalement apeurée, qui n’oserait pas évoquer les problèmes, avec des élèves qui seraient en voie d’islamisation rampante, un islamisme qui serait très présent », explique Florent Ternisien d’Ouville. « Je ne reconnais pas du tout mon école et mes élèves là-dedans. Eux, dans la très grande majorité des cas, ils sont très clairs là-dessus. » Ces dernières années, selon lui, la question de l’islam était au contraire beaucoup moins présente. Tout le travail sur la laïcité commençait sans doute à porter ses fruits, comme il l’explique : « C’est quelque chose qui était un peu passé à l’arrière-plan ces dernières années par rapport à il y a 4 ou 5 ans. La question de l’islam, la question de la religion occupent moins de place dans mon lycée qu’en 2015. Les choses se sont un peu apaisées, c’est peut-être ça aussi la laïcité, le vivre-ensemble. C’est une impression que d’autres collègues m’ont relayée aussi dans d’autres établissements. » Le professeur d’histoire-géographie insiste sur le travail au long cours. Pour lui, il ne suffit pas de défendre les valeurs de la République, il faut surtout les faire vivre si on veut avoir une chance de les transmettre, de les partager. C’est un travail de réflexion, d’écoute à mener avec les élèves, mais pas en un jour ou en une semaine. Pour Florent Ternisien d’Ouville, « Les déclarations très martiales du type ‘on va être extrêmement ferme et il y a une guerre à mener’ ne vont pas faire avancer les choses. Je pense pas qu’on convainc les gens en leur menant la guerre, en leur assénant des choses, en leur disant qu’il faut absolument qu’ils les pensent. Il y a eu des réactions qui cherchent à profiter de cet événement pour pousser un agenda politique. Je trouve ça triste. Il y a des problèmes à certains endroits, on ne le nie pas, mais il y a aussi plein d’endroits où ça se passe bien. » 23 octobre
AEF
« Complicités intellectuelles du terrorisme » : CPU et syndicats réagissent aux propos de Jean-Michel Blanquer Deux syndicats se sont également exprimés. Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, exprime son indignation dans un tweet, le 23 octobre : « L’université comme la société est victime des tentatives de déstabilisation et des attaques de certains groupes radicaux et fondamentalistes. Elle n’en est pas la cause ! Dire que la communauté universitaire serait le lieu où se construisent ces extrémismes est inacceptable. » 22 octobre
LA CROIX
Un « Grenelle » pour remettre l’école au centre de la société Au-delà de ces enjeux, ce Grenelle doit être aussi l’occasion de bâtir « une école ouverte sur son environnement, avec des projets de territoires, des liens étroits avec les autres acteurs publics et le tissu associatif », plaide Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. Un objectif qu’il faudra néanmoins concilier avec un autre défi de taille : la protection des personnels. Un atelier sur ce thème a en effet été ajouté in extremis pour tenir compte de l’actualité tragique de l’attentat.
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Les syndicats invitent le ministère à retravailler ses propositions pour la rentrée « C’est tellement séquencé, avec un contenu venu du ministère , qu’on ne voit pas comment les équipes peuvent en faire quelque chose d’éducatif », estime C Nave Bekhti. « Notre travail c’est de choisir les ressources sur lesquelles on s’appuie pour travailler avec les élèves »
CHALLENGES
Le Grenelle de l’éducation, l’heure de vérité pour Jean-Michel Blanquer Franck Loureiro du Sgen-CFDT le reconnaît, pointant les avancées inespérées, obtenues : « De 4 500 euros annuels d’augmentation d’ici à 2027, on est passé à 6 400 euros. Et la part individuelle des primes, de 38% aujourd’hui, est tombée à 20%. » Le fruit d’une négociation véritable, manifestement plus difficile à mener à l’Education nationale. 20 octobre
LE PETIT JOURNAL
#JeSuisEnseignant : les hommages à Samuel Paty font le tour du monde Xavier Auger, co-secrétaire général de la SGEN-CFDT de l’étranger, encore sous le choc, estime qu’un pas a été franchi en terme de terrorisme. « Un enseignant a été assassiné parce qu’il exerçait le métier d’enseignant s’insurge-t-il, nous avons la formation de l’esprit critique comme valeur fondatrice, et elle a été attaquée de la manière la plus symbolique et horrible qui soit. » Pour de nombreux professionnels du milieu, cet épisode doit devenir un tournant en matière d’évolution sociale. « Il est de notre devoir de rendre cette mort ‘’utile’’ et de reprendre le flambeau de l’enseignement de la liberté d’expression comme ciment de nos sociétés multiculturelles », a déclaré Isabelle Bonneau, fondatrice de la Tessa International School of Hoboken à New-York. Xavier Auger a d’ailleurs souligné la très forte unité du réseau d’enseignement français hors de nos frontières, « dans sa réaction, dans son partage d’émotions et tout particulièrement de la part de la communauté scolaire des pays arabes où la religion musulmane fait office de religion d’État, qui a été dans les premières à réagir. » 19 octobre
AEF
Soutien de la hiérarchie, formation, sécurité : qu’attendent les acteurs de l’éducation après l’attentat de Conflans ? Catherine Nave-Bekthi, secrétaire générale du Sgen-CFDT, le rejoint : « Souvent, quand un inspecteur vient, on estime que c’est pour réprimander le collègue, alors que son rôle est désormais davantage de soutenir ». Et de souligner que, « à certains endroits, des collègues ont face à eux une administration qui ne voit pas le problème ». Elle insiste néanmoins sur l’effet positif qu’a eu la mise en place de référents laïcité et d’équipes de valeurs de la République, même s’il « faut encore les faire connaître davantage. Elles permettent aux équipes de se dire qu’on ne dépend pas uniquement de son chef hiérarchique mais qu’on peut appeler une autre instance ».
AEF
Le Cneser vote pour le projet d’arrêté visant à pérenniser le recours à la visio pour la soutenance de thèse ou d’HDR « Le Sgen-CFDT partage le vote entre pour et abstention en raison de l’absence de concertation en amont et de pas mal de questions sans réponses », commente Christophe Bonnet, élu Sgen-CFDT au Cneser. Les organisations n’avaient pas reçu les principaux textes. « On ne peut pas dire que le projet soit des plus clairs. Les membres du Cneser n’ont pas souhaité se prononcer », commente Christophe Bonnet (Sgen-CFDT). Le Sgen-CFDT s’abstient donc », souligne Christophe Bonnet au sujet de ce projet de décret. « Le Sgen-CFDT avait accompagné les collègues en grave souffrance de cet IUT. Cette souffrance est prise en compte, enfin », commente Christophe Bonnet.
LE JOURNAL LA MARSEILLAISE
Face à l’horreur, la dignité des citoyens debout
Gilles Graber, secrétaire général du Sgen-CFDT et prof d’espagnol, est encore sous le choc : « Comment va-t-on aborder les choses ? Avec les élèves je suis très confiant. Ce qui ne va plus c’est la société. C’est ce problème qu’il faut régler avant tout. Il faut retrouver le goût du débat. » Plus loin, Hadrien, étudiant en troisième année de sociologie, discute entre amis, rappelle les bases des religions monothéistes et s’interroge « sur les difficultés d’intégration de l’islam dans la société moderne ».
LA CROIX
Attentat à Conflans-Sainte-Honorine : comment prévenir de nouveaux drames
Un « signal fort » au retour de la Toussaint
S’agissant de la réponse éducative, celle-ci ne passe pas forcément par un renforcement des programmes. Plutôt par une façon différente de les appliquer, considère Alexis Torchet, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. « L’enseignement moral et civique, censé irriguer toutes les disciplines, reste trop cantonné à l’histoire-géo, trop morcelé. On pourrait aborder davantage des questions comme la liberté d’expression en français, en philo ou en arts plastiques, avec la question de la caricature. Il faudrait aussi davantage de projets citoyens transversaux », plaide-t-il, dans la droite ligne d’un rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire.
EUROPE 1
19h-20h : Comment refaire de l’école un sanctuaire ? Intervention de Sylvie Perron A partir de la 6min18 18 octobre
LÄRAREN / média Sudéois
Professeur de français: »Le meurtre ne changera pas ma façon de travailler » Espoir d’un fort soutien du gouvernement François Friedelmeyer. Il est également professeur d’histoire et de géographie, mais dans un lycée de Strasbourg, et représentant du syndicat Sgen-CFDT. Il dit qu’il est complètement dévasté après l’attaque – J’espère surtout que le corps enseignant en général reçoit désormais un soutien clair et fort du gouvernement. Et que vous faites plus pour créer une atmosphère plus calme dans la société.
OUEST FRANCE
Professeur assassiné. À Saint-Nazaire, plus de 600 personnes ont marché contre « l’ignominie » A travers notre collègue, c’est bien l’école et la république qui sont attaquées, a rappelé Thierry Montfort, du syndicat enseignant SGEN CFDT au micro, devant la sous-préfecture. Ce dernier a demandé à ce que dès la rentrée soient organisés « des moments symboliques de recueillement mais aussi des moments qui permettront de réunir, d’apaiser sans taire la gravité de cet attentat ».
FRANCE INFO : JT DE 23H
Meurtre de Samuel Paty : la liberté d’enseigner, « un combat que nous ne lâcherons pas »
France 2
JT de 13h A partir de 5min03
BFMTV
L’école, cible du terrorisme islamiste – VIDEO
M6 dans le 1945
Professeur décapité : l’effroi du monde enseignant -VIDEO A partir de 12min40
ToutEduc
Assassinat d’un enseignant : unanimite syndicale Toutes les organisations syndicales de l’enseignement publient, via leurs fédérations, une déclaration commune. La CGT Educ’action, la FSU, la FNEC-FO-FP, le SGEN-CFDT, le SNALC, SUD éducation, l’UNSA « appellent les personnels à rejoindre massivement les initiatives prévues localement ce dimanche 18 octobre » après qu’un professeur d’histoire-géographie dans un collège des Yvelines a été assassiné hier vendredi après-midi.
AEF
L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine contre un professeur d’histoire-géographie soulève une très vive émotion Les heures sombres et douloureuses. Les fanatiques haineux sont hélas toujours là », écrivent Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Catherine Nave-Bekhti (Sgen-CFDT) et Bruno Lamour (PEP-CFDT), dans un communiqué daté du 16 octobre. Le syndicat « appelle à l’unité pour protéger la démocratie et les valeurs républicaines ».
TF1
JT de 13h – VIDEO A partir de 11 minutes
TF1
JT de 20h -VIDEO Enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine : enseignants, parents unis et indignés
AFP repris par LA CROIX, LA DÉPÊCHE, L’EXPRESS, LE POINT , TV5 MONDE
Professeur décapité: le monde enseignant réfléchit aux réponses à apporter Il a été rappelé qu’il s’agit d’«une attaque contre la République, contre l’école dans son rôle d’éducation de tous les enfants», a souligné Catherine Nave -Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. 16 octobre
TOUTEDUC
Les nouveaux concours, les épreuves de spécialité pour le bac, les masques : dénonciations et inquiétudes des syndicats (en brèves)
Epreuves de spécialités. Le SGEN-CFDT et la FEP-CFDT « prennent acte du positionnement des épreuves de spécialité les 15 et 16 mars pour permettre la prise en compte de leurs résultats dans Parcoursup », mais les deux fédérations estiment que « les conditions pour qu’elles puissent être préparées sereinement par les élèves et leurs enseignants ne sont pas réunies (…) : il est urgent d’expliciter qu’il ne s’agit pas d’attendre en mars ce qu’on attendait jusqu’ici des élèves en juin. » Le ministère doit préciser « les objectifs attendus à ce moment de l’année », « donner du sens à ce temps nouveau du troisième trimestre », prévoir de mutiplier le choix des sujets ou des questions qui sera laissé aux élèves. Il faut également « prévoir des solutions de repli » si la crise perdure ainsi qu’une limitation du nombre des copies par correcteur et revoir le régime de rémunération des corrections.
HUFFINGTON POST
Professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine: Blanquer dénonce une « attaque » contre la République “L’école est et doit rester le lieu de la réflexion,de la construction de l’esprit critique et de la rationalité pour l’émancipation de toutes et tous”
Café pédagogique
Gouvernement et syndicats appellent à l’unité républicaine C’est aussi ce qu’a rappelé Catherine Nave-Bekhti secrétaire générale du Sgen Cfdt. Elle appelle à « la fermeté contre l’islamisme radical et à la fermeté contre l’amalgame. Il faut affirmer que l’Ecole est là pour émanciper l’ensemble des enfants de ce pays… On tient à ce que les enseignants aient la liberté d’élaboration et de choix de leur support… On ne souhaite pas que soit proposé aux enseignants un déroulé type à appliquer directement mais qu’on soit sur les principes à apprendre aux élèves ». 15 octobre
CAFE PEDAGOGIQUE
La Cfdt demande un aménagement du bac 2021 Dans une lettre commune, le Sgen Cfdt et la Fep cfdt (enseignement privé) demandent des aménagements de la terminale et du bac. « Nos fédérations ont déjà eu l’occasion de pointer le caractère excessivement chargé des programmes et d’en demander des allégements…Le ministère doit (préciser) les référentiels et les objectifs attendus à ce moment de l’année au regard des attendus du supérieur… Nous demandons que les sujets d’épreuves soient aménagés en fonction des disciplines en multipliant le choix des sujets ou des questions laissées aux élèves… Il faut aussi, pour que les opérations se déroulent le plus sereinement possible, banaliser des temps d’harmonisation et libérer les enseignants au moins de leurs heures de spécialité pendant la période de correction ». 13 octobre
20 MINUTES
Recherche : Accord « historique » pour revaloriser rémunérations et carrières « La prime enseignement-recherche va passer de 1.260 euros aujourd’hui à 6.400 euros en 2027 », a notamment fait valoir Frédéric Marchand, de l’Unsa-Education. « Cela permet des avancées substantielles pour celles et ceux qui oeuvrent au service de la recherche, et il y en a grand besoin car notre pays a souci d’attractivité », a ajouté Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT.
OUEST FRANCE
VICE
2020, la génération dont personne ne veut
Cyrille Tosch, secrétaire national du syndicat général de l’Éducation nationale de la CFDT, a constaté des difficultés à réécrire chez certains élèves : « Pour certains, c’est beaucoup plus compliqué de se remettre à l’écrit après avoir passé plusieurs mois sur l’ordinateur. »Mais le syndicaliste félicite les enseignants pour leur travail et leur engagement durant la période de confinement et tient à mettre en avant les points positifs qu’a apportés le confinement plutôt que souligner ces problèmes. Pour lui, il est hors de question de parler de retard à rattraper.
« Ce ne sont que quelques mois de coupure et en ce qui concerne les CP ou CE1, il s’agit de compétences à évaluer sur trois ans et non une seule année. » Cyrille Tosch craint avant tout un reconfinement dans les mêmes conditions qu’en mars dernier où ni les familles, ni les enseignants n’étaient prêts pour un enseignement à domicile aussi bien sur la méthode qu’en matière d’équipements.