Revue de presse
3 octobre
Le Café pédagogique
Voie professionnelle : Le Sgen Cfdt appelle à la grève le 18 octobre
» Le Sgen-CFDT et la FEP-CFDT refusent l’augmentation de 50 % de la durée des PFMP; une nouvelle baisse des heures d’enseignements; la dégradation progressive des conditions de travail; une mise en œuvre précipitée d’une énième réforme pour septembre 2023″. Le Sgen Cfdt était le seul syndicat enseignant à ne pas avoir rejoint l’intersyndicale de la voie professionnelle. Son ralliement montre que l’unanimité des syndicats rejette la réforme lancée par E Macron.
ToutEduc
Enseignement professionnel : le SGEN-CFDT et la FEP-CFDT appellent à la grève du 18 octobre
Enseignement professionnel: le Sgen-CFDT et la FEP-CFDT appellent à la grève du 18 octobre
« Les fédérations SGEN-CFDT et FEP-CFDT appellent à un mouvement de grève le mardi 18 octobre dans la voie professionnelle » indiquent le SGEN et la FEP sur leurs sites respectifs. « Alors que le gouvernement annonce l’ouverture de discussions sur la voie professionnelle, des annonces font comme si les conclusions étaient déjà écrites ».
Les deux organisations syndicales refusent « l’augmentation de 50 % de la durée des PFMP » avec ses corolaires, « une nouvelle baisse des heures d’enseignements » et une « dégradation des conditions de travail », mais aussi la mise en œuvre « précipitée d’une énième réforme pour septembre 2023 ». Elles demandent notamment « une évaluation partagée avec les personnels des précédentes réformes dans le cadre du comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle ».
ToutEduc
Concertations locales : le SGEN-CFDT n’est pas convaincu
Le SGEN-CFDT ne rejette pas a priori les concertations locales en écoles et établissements lancées dans le cadre du CNR (Conseil national de la Refondation), mais s’interroge : Pour quoi faire ? L’organisation syndicale rappelle qu’elle a dénoncé « cinq ans de verticalité effrénée », que la période de confinement « a mis en lumière la puissance créatrice des acteurs de terrain » en même temps qu’elle a « confirmé l’épuisement du modèle de pilotage par les procédures définies nationalement dans leurs moindres détails ».
« Dans ce contexte, les concertations locales autour du sujet des conditions de la réussite des élèves peuvent être une opportunité à saisir », « il peut permettre de trouver enfin le temps d’un dialogue professionnel pour commencer à reconstituer des collectifs de travail », « de retisser des liens avec les communautés éducatives et les partenaires de l’école pour réfléchir à des projets éducatifs territoriaux ».
Mais le guide « Notre école, faisons-la ensemble » insiste sur « le caractère souple de la démarche ». Or, estime le SGEN, « l’innovation démocratique ne peut se passer d’une méthodologie rigoureuse et d’une évaluation anticipée » et « l’improvisation » en compromet la réussite. Le SGEN cite d’ailleurs à ce sujet « le budget consacré au Fonds d’innovation pédagogique passé de 500 millions par an à 500 millions sur 5 ans ». Il constate que dans le 2nd degré, il est prévu « de banaliser deux jours » mais pas dans le 1er degré. Il ne lancera donc pas de « mot d’ordre national pour ou contre ces concertations ».
AEF
Le MEN précise le calendrier des discussions sur la revalorisation salariale des enseignants
« Une marche significative »
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, qui se satisfait d’un budget représentant une « marche significative », regrette toutefois que le ministère « ne s’engage pas sur les années suivantes ». Elle craint également que la promesse de campagne d’Emmanuel Macron de revaloriser de 10 % tous les enseignants ne soit en fait « qu’une moyenne » qui, en outre, « prenne en compte la hausse du point d’indice et les primes versées lors du quinquennat précédent ».
4 octobre
News Tank
Enseignants : la revalorisation du point du d’indice, incluse dans l’augmentation des salaires de 10 %
« Nous avons une revalorisation plus importante que les années précédentes et plus claire. Mais en même temps, le ministre a explicité que la revalorisation de 10 % revendiquée par le Gouvernement incluait l’augmentation de 3,5 % du point d’indice, donc cela confirme que même si cette marge est significative, elle ne suffira pas. Il manque une perspective pluriannuelle pour aboutir à de nouvelles trajectoires de rémunération. »
C’est ce qu’indique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT à News Tank le 04/10/2022, à la suite du lancement des négociations avec les représentants des organisations syndicales représentatives du comité technique ministériel. Celles-ci se dérouleront jusqu’en février 2023.
07 octobre
La Dépêche.fr
Raymond Ginouillac présente la vie Christian Laux
Militant du Sgen-Cfdt, il participe à la commission nationale des langues opprimées. Il crée en 1974 le premier feu de la Saint-Jean, tradition qui se perpétue.
12 octobre
U.F.S.U.
Victoire pour le RASED de saint Nazaire Ouest !
Le 5 octobre dernier, à l’initiative de la FSU-SNUipp 44, l’intersyndicale du secteur de Saint Nazaire (FSU SNUipp, UNSA, SGEN CFDT) a été reçue en audience à la DSDEN pour à nouveau dénoncer le fait que les RASED sont incomplets empêchant de fait leur intervention auprès des élèves les plus fragiles.
14 octobre
ToutEduc
Atteintes à la laïcité: « il serait illusoire de croire que ces questions puissent être pilotées uniquement par des statistiques » Sgen-CFDT
“Il serait illusoire de croire que ces questions puissent être pilotées uniquement par des statistiques“, estime le SGEN-CFDT suite à la publication du premier relevé mensuel du nombre de signalements pour atteintes au principe de laïcité dans les écoles et établissements.
L’organisation syndicale “prend acte du souci de transparence du ministère“, mais considère, dans un communiqué publié ce 14 octobre, que “l’enjeu est d’abord éducatif“. Elle invoque la note sur le port de tenues susceptibles de manifester ostensiblement une appartenance religieuse adressée aux recteurs qui insiste “sur l’importance de la phase préalable de dialogue et de concertation avant toute mesure disciplinaire éventuelle“, une phase “essentielle“ échappant “complètement“ à l’approche statistique.
Le SGEN-CFDT considère que le modèle utilisé pour traiter la question du climat scolaire, du bien-être et de la violence et renseigner l’étude SIVIS pourrait être transposé à la problématique des atteintes à la laïcité, à travers des enquêtes qualitatives menées en complément de la publication des remontées “faits établissement“. Celles-ci permettraient “de donner une meilleure image, plus proche des réalités diverses des établissements et des écoles“, mais aussi “d’identifier les moyens à mettre en œuvre pour mieux soutenir les équipes dans ce travail éducatif difficile ».
L’Etudient
Laïcité : deux ans après la mort de Samuel Paty, où en est-on dans le scolaire ?
Des atteintes à la laïcité en hausse mais qui comportent des biais
La rue de Grenelle assume vouloir afficher ces remontées chaque mois, dans un souci de transparence. « Il y a toutefois un biais à ces remontées statistiques qui limitent les interprétations au niveau local, souligne Alexis Torchet du Sgen-CFDT. Avoir 100 cas de port de l’abayas dans 100 établissements différents sur l’académie, ce n’est pas pareil que d’avoir 10 cas dans 10 établissements.
15 octobre
Ouest France
Côtes-d’Armor. Les personnels des lycées professionnels appelés à la grève, mardi
L’intersyndicale CGT, SGEN-CFDT, FO, FSU, SE-UNSA, Sud appelle les personnels des lycées professionnels des Côtes-d’Armor à se mobiliser à Saint-Brieuc, contre la nouvelle réforme et la double tutelle ministérielle, mardi 18 octobre 2022, « pour le retrait de la réforme Macron et de la double tutelle ministérielle, de l’Éducation et du Travail ».
16 octobre
Ouest France
Trégor. Mouvement de grève dans les lycées pros, ce mardi
Un mouvement de grève est annoncé ce mardi 18 octobre 2022 en réaction à la réforme des lycées pro, qui prévoit notamment une hausse des périodes de stage en entreprise. « Ce qui correspondra fatalement à des centaines d’heures enseignement en moins », déplorent les syndicats CGT, FSU, Snetaa FO, Unsa, Snalc, Sud-Solidaires, CNT, Sgen-CFDT, qui dénoncent également un calibrage des formations en fonction des besoins locaux d’entreprises. « Nous refusons que l’avenir professionnel de nos jeunes lycéens soit conditionné à des métiers en tension pour la plupart en raison de leurs conditions salariales et de travail déplorables. »
17 octobre
Le Tarn Libre
Grève interprofessionnelle demain : quelle sera l’ampleur de la mobilisation dans le Tarn ?
Au départ, cette journée du 18 octobre était jour de grève dans l’Éducation Nationale, l’intersyndicale CGT-FSU,FO-UNSA,Snlac, Sgen/CFDT, Sud Solidaires et CNT ayant appelé à se mobiliser contre une réforme du lycée professionnel.
Le Dauphiné
Social : trois manifestations annoncées ce mardi 18 octobre
Les journées de mardi 18 et de mercredi 19 octobre seront ponctuées par plusieurs mobilisations à caractère social, notamment à l’appel des syndicats d’enseignants. Ce mardi 18, la FSU, le Sgen-CFDT, le SE-Unsa et Sud-Solidaires donneront le La, avec un appel au rassemblement suivi d’une manifestation à 14 heures, devant la préfecture à Annecy, pour protester contre la réforme des lycées professionnels.
La Marseillaise
Social : les rendez-vous du 18 octobre dans le Var, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône
Les lycées pro dans la rue
C’est une large intersyndicale : Snetaa-FO, Snuep-FSU, SE-Unsa, CGT Éducation, Snalc, SUD Éducation, Snep-FSU, le Snes-FSU, Sgen-CFDT, CNT qui appelle à la grève ce mardi dans les lycées Professionnels contre la réforme de la voie professionnelle.
ToutEduc
Réforme de l’enseignement professionnelle: la manifestation de demain
La manifestation « Ile-de-France » de l’intersyndicale CGT, CNT, FSU,SGEN-CFDT, SNALC, SNETAA, SUD, UNSA, contre la réforme de la voie professionnelle partira demain mardi 18 octobre du métro Saint-François-Xavier et se dirigera vers le métro Sèvres-Babylone où une délégation espère être reçue par le ministre, et non par la ministre déléguée.
18 octobre
Dijoncter.fr
Mardi 18 octobre : rassemblement devant le rectorat
La CGT éduc’action, Sud éducation, la CNT, le SNETEAA–FO, le SNUEP, le SNALC, le SE–UNSA et le SGEN–CFDT appellent à un rassemblement devant le rectorat contre le projet de réforme des lycées professionnels. La CGT éduc’action, Sud éducation, la CNT, le SNETEAA–FO, le SNUEP, le SNALC, le SE–UNSA et le SGEN–CFDT appellent à un rassemblement devant le rectorat contre le projet de réforme des lycées professionnels.
Le journal du centre
Les personnels des lycées professionnels mobilisés devant l’Inspection académique, à Nevers, contre la réforme de septembre 2023
Ce mardi 18 octobre, en fin de matinée, des personnels des lycées professionnels de tout le département se sont rassemblés devant l’Inspection académique de la Nièvre, à Nevers. Mobilisés par leurs syndicats, CGT Educ’action, FSU, Sgen CFDT et Unsa Education, ils s’opposent à la réforme des lycées professionnels, prévue pour septembre 2023.
Le Café pédagogique
Six lycées professionnels vont fermer à Paris
« Le rectorat et la région discutent en catimini de la fermeture de 6 lycées professionnels parisiens », annonce l’intersyndicale de la voie professionnelle locale qui regroupe le Snuep Fsu, la Cgt, la Cnt, Sud, le Snetaa FO, le Sgen Cfdt et le Se Unsa. Les syndicats dénoncent « la manque de dialogue social » et appellent à participer à la grève.
La Marseillaise
Avec la réforme, Macron se met tous les syndicats à dos
Emmanuel Macron a réussi le tour de force de se mettre à dos tous les syndicats de la voie professionnelle, y compris le Sgen-CFDT.
Le Café pédagogique
Lycées professionnels : Vers une grève majoritaire ?
« On va avoir une grève majoritaire ce qui est inédit », nous a confié Sigrid Gérardin, secrétaire générale du Snuep Fsu. Son syndicat fait partie des 7 fédérations qui appellent les lycées professionnels à faire grève le 18 octobre. Fait exceptionnel, tous les syndicats du professionnel public sont là : Fsu, Cgt, FO, Sgen Cfdt, Snalc, Sud et Unsa. Fait encore plus rare : des syndicats du privé appellent aussi à la grève , comme la Fep Cfdt et le Snec Cftc.
Ouest France
Grève au lycée Gaston-Barré de Niort contre le projet de réforme des lycées professionnels
Un mouvement de grève a été observé ce mardi 18 octobre au lycée professionnel Gaston-Barré de Niortpour le retrait du projet Macron
,une réforme des lycées professionnels calquée sur le modèle de l’apprentissage
, annonce l’intersyndicale (CGT, UNSA-Education, Snetaa-FO, SGEN-CFDT, FSU, SUD-Education, CGT, Snacl). Elle se traduirait notamment par une diminution du temps scolaire. Pour nos organisations syndicales, l’urgence est de renforcer les lycées professionnels et de donner plus de temps et de moyens aux personnels pour faire réussir tous les élèves. La réforme est à l’opposé de nos ambitions.
Yahoo Finance
Lycée professionnel en détresse : les chiffres qui tuent
75% des lycéens issus de l’immigration sub-saharienne orientés en voie pro
Mais la réalité brute de cette voie souvent qualifiée de « garage » les met tous tristement d’accord. Interrogés dans le Monde, ils se font écho : « Nous faisons face à des élèves pour la plupart abîmés », estime Sylvain Berthaud du Sgen-CFDT.
Public Sénat
Réforme du lycée professionnel : « C’est un projet rétrograde » dénonce un responsable syndical
« Cette réforme repose sur le présupposé idéologique que les entreprises formeraient mieux »
Sylvain Berthaud, secrétaire général au SGEN-CFDT, confirme ce point : « Cette volonté d’augmentation des stages en entreprise pose mal le problème de la réalité de voie professionnelle scolaire » précise -t-il.
« Il ne faut pas oublier le projet émancipateur sur lequel repose le lycée professionnel »Pour Sylvain Berthaud « il y a un rôle social, un environnement inclusif fort du lycée professionnel. Vouloir généraliser la formation à tous les élèves comme le fait le président Emmanuel Macron, c’est très simpliste comme réponse. Aujourd’hui la fonction du lycée professionnel doit être posée ».
« Un plan social qui ne dit pas son nom »
« Il n’y a pas de boussole claire quant au projet présidentiel » se désole de son côté le secrétaire général du SGEN-CFDT, Sylvain Berthaud.
L’Yonne Républicaine
La future réforme des lycées professionnels, l’autre mobilisation sociale de la journée dans l’Yonne
« La voie professionnelle, ce n’est pas que l’insertion, souligne Catherine Vaure, professeur au lycée Vauban d’Auxerre et secrétaire départementale Sgen-CFDT. On a déjà du mal à trouver des stages à tous les élèves. Avec cette réforme, on va les empêcher d’avoir tous les outils pour changer de voie, évoluer et grandir.
AEF
Réforme de la voie professionnelle : un taux de grévistes chez les PLP compris entre 23 % (MENJ) et 62 % (FSU)
Alors que la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels lance, vendredi 21 octobre 2022, la concertation sur le lycée professionnel, articulée autour de quatre groupes de travail, une intersyndicale de la voie professionnelle, composée des sept fédérations (CGT, FO, FSU, Sgen-CFDT, Snalc, SUD et Unsa) se mobilise, mardi 18 octobre, pour obtenir le retrait du projet de réforme du lycée professionnel.
ToutEduc
Voie professionnelle: échos de la manifestation parisienne
Le syndicat FSU de l’enseignement professionnel public a défilé mardi 18 octobre aux côtés des autres organisations syndicales (CGT, CNT, FSU, SGEN-CFDT, SNALC, SNETAA, SUD, UNSA) réunies contre la réforme de la voie professionnelle. Plusieurs lycées participaient à l’événement, certains faisant partie des 7 ou 8 dont la fermeture serait annoncée pour la rentrée prochaine.
ToutEduc
Rupture conventionnelle : les maitres delegues du prive et les contractuels de l’enseignement agricole prive en sont exclus (Conseil d’Etat)
La FEP-CFDT demandait au Conseil d’Etat d’annuler une note relative à la mise en œuvre de la rupture conventionnelle pour les maîtres agréés ou délégués du privé sous contrat, et avec le SPELC, elle lui demandait « d’annuler le refus implicite du ministre de l’agriculture et de l’alimentation de reconnaître aux enseignants contractuels de l’enseignement agricole privé le bénéfice du dispositif de rupture conventionnelle ». Les deux requêtes sont rejetées.
19 octobre
La nouvelle République
La voie professionnelle a donné de la voix en premier
« On veut augmenter la durée des stages en entreprise, or, on a déjà des difficultés à trouver des stages pour nos élèves ». Philippe Boyer, pour le SGEN-CFDT, déplore, pour sa part, l’empilement de réformes de la voie professionnelle et souhaite « un bilan de ce que l’on vit déjà comme réforme… On ne veut pas de mise en concurrence des unités de formation par apprentissage. La reforme dégraderait fortement nos conditions de travail. On nous l’annonce pour 2023 et cela, c’est précipité ».
20 octobre
ToutEduc
Enseignement professionnel: nouvelle journée d’action intersyndicale le 17 novembre, le Sgen se désolidarise
Pour sa part, le SGEN-CFDT indique que deux de ses responsables « seront présents à la réunion de concertation relative à la transformation de la voie professionnelle organisée par le ministère chargé de l’Enseignement et de la Formation professionnels » demain 21 octobre. Il s’agit, avec la FEP-CFDT « que rien ne se fasse sans les personnels ».
21 octobre
Le café pédagogique
Voie professionnelle : L’intersyndicale appelle à l’action le 17 novembre
L’intersyndicale n’a pas réussi à adopter une ligne commune sur la participation ou non à ces groupes. Certains syndicats n’iront pas, comme le Snetaa FO. D’autres iront y lire une déclaration. D’autres enfin participeront à ces groupes e travail, notamment l’Unsa et le Sgen Cfdt. » Le Sgen-CFDT et la FEP-CFDT s’engageront demain dans les concertations ouvertes par le gouvernement pour que rien ne se fasse sans les personnels, pour défendre leurs conditions de travail, assurer la reconnaissance de leur travail et améliorer les conditions d’étude et de formation des élèves de lycée professionnel ».
Le Sgen Cfdt ne signe pas le communiqué de l’intersyndicale où elle suspend sa participation. Rappelons que le Sgen Cfdt avait rejoint tardivement l’intersyndicale après un refus. L’intersyndicale compte toujours la Cgt, Sud, la Fsu, L’unsa, le Snetaa FO, le Snalc et la CNT.
Ouest France
Deux-Sèvres. Enseignement professionnel : les syndicats reçus à l’Inspection d’académie
La CGT Educ’action, la FSU, le SGEN-CFDT, l’UNSA disent « refuser la mise en adéquation école-entreprise et la disparition du diplôme d’enseignement professionnel ».
Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme de la voie professionnelle, des représentants de la CGT Educ’action, la FSU (Fédération syndicale unitaire), le SGEN-CFDT, l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) ont été reçus mardi 18 octobre par Guillaume Stoll, secrétaire général de l’Inspection d’académie ; Véronique Dupin, adjointe au directeur académique des services de l’Education nationale et Valérie Deschler-Bouladoux, inspectrice de l’Education nationale en charge de l’orientation.
Les organisations syndicales reçues écrivent : Nous avons dénoncé cette énième réforme de la voie professionnelle qui concerne un tiers des lycéens du pays. Nous refusons la mise en adéquation école-entreprise, nous refusons la disparition du diplôme au profit des blocs de compétences. Nous refusons que des économies soient faites sur le dos des lycéens qui choisissent la voie professionnelle, alors que même que ce public est plus fragile
.
Alors que les taux de réussite en lycée professionnel sont bien supérieurs aux taux de réussite par la voie de l’apprentissage en entreprise, cette réforme se calque sur ce modèle ! La conséquence directe de l’augmentation du temps de formation en entreprise sera la diminution des temps de formation en enseignement général, et de fait l’accès au supérieur va devenir une marche impossible à franchir. Nous avons également dénoncé les conséquences de cette réforme sur le statut des professeurs de lycées professionnels, sur les suppressions de postes
.
Et les syndicats de poursuivre : L’Inspecteur de l’Éducation nationale orientation a indiqué que les IEN étaient conscients des difficultés des disciplines générales dans la voie professionnelle
.
ToutEduc
Voie professionnelle : l’intersyndicale continue, mais en ordre dispersé
Le SGEN-CFDT participe aux groupes de travail. Il estime que les « préalables problématiques ont été levés », qu’il s’agisse de l’augmentation de 50 % des PFMP (périodes de formation en milieu professionnel) et du calendrier de la mise en oeuvre de la réforme dès la rentrée 2023. « On revient à un agenda plus raisonnable. » Il considère toutefois que le bilan de la TVP (la « réforme Blanquer », ndlr) présenté par Marc Foucauld « mérite d’être complété ». Il estime également que le président de la République s’était avancé dans l’annonce de la réforme avec un niveau de précision élevé et que le problème de la ministre est de « rétropédaler sans que ça se voie trop ».
AEF
Réforme du lycée professionnel : les principaux syndicats enseignants boycottent la concertation
Le Sgen-CFDT, la FEP-CFDT, le Snalc et le SNPDEN-Unsa participeront à cette concertation.
Présents également, le Sgen-CFDT et la FEP-CFDT considèrent que « rien ne doit se faire sans les personnels », comme l’a montré « la mobilisation significative des personnels exerçant dans les lycées professionnels mardi 18 octobre ».
24 octobre
AEF
Bibliothèque Doucet : le Sgen-CFDT demande des « mesures d’urgence et une enquête » après le suicide de la directrice adjointe
Le Sgen-CFDT demande au MESR et à la chancellerie des universités de Paris « des mesures d’urgence et une enquête pour établir les responsabilités », après le suicide de Sophie Lesiewicz, directrice adjointe de la bibliothèque Doucet, survenu au lendemain de la publication d’une enquête du Monde. Cet article évoquait « de graves soupçons de trafic d’ouvrages » au sein de l’établissement. Ce suicide « a un lien incontestable » avec l’activité professionnelle de la défunte et « cela doit être reconnu pour que ce drame soit qualifié en conséquence », écrit le syndicat, le 24 octobre 2022. « Depuis plus de 15 ans, la bibliothèque Doucet connaît des difficultés connues par sa tutelle. Si en 2018, une mission de l’Inspection des bibliothèques semble en avoir pris la mesure, préconisant une réorganisation et l’amélioration des conditions de conservation et de communication, rien n’a été mis en œuvre ».
AEF
« Beaucoup de réponses éducatives peuvent être apportées à une échelle territoriale » (Valérie Cabuil, rectrice de Lille)
Le Sgen-CFDT salue la « sincérité » de la rectrice et les « valeurs d’émancipation et de solidarité » qui sous-tendent ce projet académique. « Pour autant on n’est pas béni-oui-oui, on sait bien que le talon d’Achille de cette politique est le manque des moyens. Sans moyens, l’école inclusive peut devenir une injonction difficile à supporter pour les collègues », analyse Catherine Bodet, secrétaire régionale du syndicat. « Je suis aussi un peu gênée par la mise en avant de la notion d’excellence : c’est une façon de vendre le projet à ceux qui pensent que l’inclusif emmène les élèves vers le bas », redoute-t-elle.
25 octobre
Les univers du livre actualité
À la bibliothèque Doucet, des oeuvres disparues et un drame professionnel
Le syndicat Sgen-CFDT a fait part, dans un communiqué, de sa « tristesse et [son] effroi », pointant l’absence de réaction de la tutelle, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de la chancellerie des universités de Paris. « Notre collègue a donc été confrontée à des conditions d’exercice particulièrement difficiles, sans réel soutien, alors même que la situation faisait l’objet d’articles de presse. »
AEF
Le CTMESR rejette des projets de décrets simplifiant le Ripec et le repyramidage des enseignants-chercheurs
Ripec. Un projet de décret apportant des simplifications au Ripec a été rejeté par le CTMESR, avec 7 voix contre (CGT, FSU, FO), 5 pour (SNPTES, Unsa) et 3 abstentions (Sgen-CFDT).
Repyramidage des enseignants-chercheurs. Le CTMESR vote contre un projet de décret sur le repyramidage avec 2 voix contre (Sud et FO ESR) et 13 abstentions (SNPTES, Sgen-CFDT, CGT, Unsa, Snesup-FSU).
ITRF. Le CTMESR vote favorablement trois projets de décret portant sur les ITRF, lors d’un vote unique qui a recueilli 13 voix pour (SNPTES, CGT, Sgen-CFDT, Snesup-FSU, Unsa) et 1 abstention (FO ESR).
Déconcentration. Le CTMESR s’est prononcé contre deux projets d’arrêté et un projet de décret déconcentrant les pouvoirs des ministres chargés de l’ENJ et de l’ESR en direction des recteurs d’académie et/ou vice-recteurs (à Wallis et Futuna, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française) avec 6 voix contre (CGT, FSU, FO) et 8 abstentions (SNPTES, Unsa, Sgen-CFDT).
AEF
Mouvement enseignant : deux fois moins de demandes acceptées dans le 1er degré en 12 ans ; P. Ndiaye envisage des évolutions
(2) Sur son site, le Sgen-CFDT explique ainsi la règle de l’extension : « Tout personnel dont le barème n’est pas suffisant pour que ses vœux de mutation soient satisfaits, mais qui doit obligatoirement participer au mouvement pour obtenir un poste, peut subir la règle de l’extension. Sont donc concernés :
- les stagiaires en première affectation
- tout personnel qui ne dispose pas d’une académie d’origine ou qui a bénéficié d’une ATP (Affectation à Titre Provisoire) à l’issue du dernier mouvement inter
- tout titulaire qui change d’académie (uniquement à l’intra puisqu’il faut lui trouver un poste dans sa nouvelle académie).
La règle d’extension s’applique ainsi aux mouvements inter et intra-académiques en fonction de la situation dans laquelle se trouve l’agent. »
25 octobre
ToutEduc
« Le socle commun…plutôt qu’une énième réforme du collège! » Sgen-CFDT
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, estime le SGEN-CFDT dans un communiqué publié lundi 24 octobre, est une “boussole“ pour le collège, désigné “homme malade“ du système éducatif par le ministre Pap Ndiaye il y a peu.
Celui-ci, rappelle l’organisation syndicale, a “été voté par le parlement après que son contenu a été défini par le Conseil supérieur des programmes“, il “donne des repères forts et difficiles à atteindre, mais essentiels pour ne rien oublier de la complexité de la construction d’un citoyen éclairé“ et “a également vocation à être la base sur laquelle s’appuyer pour continuer à apprendre après le collège“.
Son objectif est ainsi “plus ambitieux et plus précis que la référence à des fondamentaux jamais clairement précisés“, même s’il est “difficile à faire vivre au quotidien, d’autant que le ministère ne l’a pas porté politiquement entre 2017 et 2022“. Aussi, “la guérison ne viendra pas de l’abandon du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, mais plutôt de son actualisation, sa clarification et de son soutien politique“, estime le SGEN.
l semble pour le syndicat nécessaire de “questionner l’école et ses différentes temporalités (..) du point de vue de tous les acteurs, professeurs, équipes, établissement, élèves“ par le biais d’une réflexion “sur les programmes et les compétences à acquérir, ainsi que sur les modalités d’évaluation“.
26 octobre
News Tank Education & Recherche
Lycée professionnel : appel à la grève le 18/10 pour le retrait du projet de réforme
« La réforme est à l’opposé de nos ambitions, c’est pourquoi nos organisations appellent à une journée de grève le 18/10/2022, point de départ de la mobilisation pour obtenir le retrait de ce projet ». C’est ce qu’indiquent les organisations syndicales représentatives du second degré, à l’exception du Sgen-CFDT, le 23/09.
AEF
Les recteurs auront plus de pouvoirs pour la gestion des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé
délégation pour la gestion des ITRF
Le Sgen-CFDT considère que ces mesures vont « dans le sens de plus de cohérence et donc de lisibilité pour les agents ». Mais le syndicat souligne que ce « transfert de compétences, donc de la charge de travail », va se reporter sur les divisions de gestion des personnels ATSS, « sans aucun moyen supplémentaire, alors que ces services sont déjà surchargés et en difficultés ».
En CTMESR, qui a examiné ces textes mardi, la CGT, la FSU et FO ont voté contre, tandis que l’Unsa et le Sgen-CFDT se sont abstenus.
News Tank Education & Recherche
Suicide de l’ex-DGA de la bibliothèque Doucet : enquêtes administrative et judiciaire ouvertes (MESR)
Protéger les collègues de Sophie Lesiewic et lancer une enquête approfondie (Sgen-CFDT)
La réaction du MESR survient également après que le Sgen-CFDT lui a demandé, ainsi qu’à la Chancellerie :
- « de prendre les mesures d’urgence nécessaires pour assurer la protection des collègues de Sophie Lesiewicz à la bibliothèque Doucet,
- et de lancer une enquête approfondie sur la situation de cette bibliothèque afin de déterminer les véritables responsabilités », le 24/10.
Le Sgen-CFDT estime que le suicide de Sophie Lesiewicz « a un lien incontestable avec son activité professionnelle et que cela doit être reconnu pour que ce drame soit qualifié en conséquence ».
« Depuis plus de quinze ans, la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet connaît des difficultés connues par sa tutelle. Si en 2018, une mission de l’Inspection générale des bibliothèques semble en avoir pris la mesure, préconisant une réorganisation et l’amélioration des conditions de conservation et de communication, rien n’a été mis en œuvre. Notre collègue a donc été confrontée à des conditions d’exercice particulièrement difficiles, sans réel soutien, alors même que la situation faisait l’objet d’articles de presse », précise le syndicat.
« À la fois tristes et en colère » (Christophe Bonnet, Sgen-CFDT)
« Nous sommes à la fois tristes, mais aussi en colère, car ce qui est paru dans Le Monde le 17/10 ressemble de très près à ce qui était déjà sorti dans la presse en 2018 et on réalise que quatre ans après, la tutelle n’a rien fait pour traiter les sources du problème : le manque de moyens, l’inadéquation de la structure à ses missions, et les tensions graves au sein de l’équipe. Rien n’a été fait, et aujourd’hui, on a un décès. Il faut aller au bout de l’enquête et en tirer les conséquences ! », déclare Christophe Bonnet à News Tank le 26/10.
« L’enquête dira quels effets ces tensions ont pu avoir sur ce drame, et quels sont les liens entre les problèmes internes à la bibliothèque et la parution d’articles de presse sur les malversations présumées.
Il est clair en tout cas que la Chancellerie des universités de Paris n’a jamais fourni à la bibliothèque Doucet les moyens suffisants, humains et matériels, pour qu’elle puisse gérer dans de bonnes conditions l’ensemble du patrimoine littéraire dont elle a la charge. »
Protection fonctionnelle et psychologique
Par « mesures d’urgence nécessaires pour assurer la protection des collègues de Sophie Lesiewicz », le Sgen-CFDT entend « une protection fonctionnelle et psychologique pour l’ensemble des employés de la bibliothèque, certains étant extrêmement choqués suite à ce drame ».
Dysfonctionnements organisationnels pointés dès 2018
Quant au lancement d’« une enquête approfondie sur la situation de cette bibliothèque afin de déterminer les véritables responsabilités » que demande le Sgen à la chancellerie et au MESR, c’est une demande que l’Igésr lance une enquête, précise Christophe Bonnet. « L’Inspection générale des bibliothèques avait rendu un rapport sévère en 2018 pointant des dysfonctionnements organisationnels de la bibliothèque Doucet, mais ensuite il ne s’est rien passé au niveau de la chancellerie et du MESR. »Enfin, sur le fait que le Sgen-CFDT juge incontestable le lien entre le suicide de Sophie Lesiewicz avec son activité professionnelle et que ce drame soit qualifié en conséquence : « Il s’agit de le qualifier comme un décès faisant suite à un accident de service », selon Christophe Bonnet.
News Tanks Education et Recherche
CTMESR: le bilan des vote sur les textes visant à simplifier la LPR présenté le 20/10/2022
• 5 voix pour (SNPTES, Unsa), 3 abstentions (Sgen-CFDT) et 7 voix contre (CGT, FSU, Sud, FO) sur le projet de décret sur le Ripec dont une partie a été réécrite en séance ;
• 13 abstentions (SNPTES, Sgen-CFDT, CGT, Unsa, FSU) et deux contre (Sud, FO) sur le projet de décret amendé en séance modifiant le repyramidage mis en place via la LPR ;
• et 13 pour (SNPTES, CGT, Sgen-CFDT, FSU, Unsa), une abstention (FO) et 1 NPPV (Sud) sur les deux projets de décret faisant évoluer statut, grades et échelonnement indiciaire des ITRF.
Tels sont les résultats des votes sur ces textes présentés en CTMESR le 24/10/2022, selon les informations de News Tank qui les a détaillés dans de précédents articles.
« Sur le Ripec, finalement il n’y a plus de motif à fournir pour demander la prime individuelle et la réponse doit préciser le ou les motifs d’attribution dans une liste qui renvoie aux missions de l’ESR et d’intérêt collectif », précise Christophe Bonnet du Sgen-CFDT à News Tank.
Passe d’armes entre SNPTES et Sgen-CFDT sur les ingénieurs de recherche
Sur les projets de décret portant sur les ITRF, le SNPTES a proposé certains amendements relatifs à la revalorisation des ingénieurs de recherche qui n’ont pas été retenus et qui ont fait l’objet d’une passe d’armes avec le Sgen-CFDT.
Celui-ci s’est abstenu au moment de leur vote jugeant qu’ « empiler des amendements qui n’ont rien à voir avec l’objet du décret à l’ordre du jour et qui n’ont aucune chance d’être retenus, c’est de la com’ et rien de plus », selon Christophe Bonnet, secrétaire national du Sgen-CFDT.
28 octobre
Capital
Éducation nationale : des dizaines de contractuels attendent toujours d’être payés
Le Sgen-CFDT aurait reçu plusieurs alertes allant dans ce sens. « Il s’agit de personnes qui travaillent depuis des années pour le rectorat de Créteil, qui parfois ont des ruptures de contrat en raison de l’été, ou parce qu’on n’a plus besoin de leurs services », explique à Franceinfo Aude, une enseignante syndiquée. Et d’ajouter : « Quand ils reviennent voir le rectorat, censé disposer d’informations, après leur fin de contrat, il n’y a pas de continuité. Ce n’est pourtant pas entendable ! »