Revue de presse
19 septembre
LE MONDE
Le SGEN-CFDT milite pour « une vraie orientation active », avec « un accompagnement personnalisé tout au long du continuum bac − 3/bac + 3 » : les jeunes seraient inscrits dans une filière « à partir d’une analyse fine de leur dossier, ce qui suppose un travail commun entre les enseignants du second degré et du supérieur ». Mettre « tous les sujets sur la table », comme le dit la ministre, et que tout le monde accepte de se mettre autour de ladite table pour évacuer enfin cette question taboue de la sélection, tel est le premier des prérequis…
LE MONDE
Enseigner à l’université, ça s’apprend
Si le texte ne concerne pas les doctorants, docteurs et autres attachés temporaires d’enseignement et de recherche (ATER) ni les maîtres de conférences déjà en exercice, « la dynamique est lancée », se réjouit Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du syndicat enseignant SGEN-CFDT. Selon lui, « ce texte est fondamental » car, jusqu’à aujourd’hui, la formation des nouveaux enseignants-chercheurs pendant leur année de « stage » (qui précède leur titularisation) était laissée à la discrétion des universités. Et reposait sur la motivation de jeunes enseignants parfois « noyés sous la masse de travail » dans les premières années : travaux de recherche, demandes de financement, préparation de cours, etc. Des chercheurs dont le recrutement, comme l’évolution de leur carrière future, repose encore largement sur des critères liés à leur production scientifique. Or, « ce n’est pas parce qu’on a fait une thèse dans une discipline qui nous passionne et qu’on a décroché un doctorat qu’on est un bon pédagogue », souligne Franck Loureiro.
18 septembre
TOUTEDUC
St-Martin et St-Barthelemy : « Solidarite laique » appelle a la mobilisation
Tandis que son délégué général se rend sur place pour rencontrer les directeurs d’école et les représentants des parents d’élèves afin leur remettre un premier chèque, Solidarité laïque organisait ce 15 septembre à Paris une « réunion de crise » pour mobiliser les syndicats enseignants ainsi que les acteurs de l’économie sociale et solidaire et de l’éducation populaire. Ce sont déjà la Casden, les Cemea, les Francas, la Ligue de l’Enseignement, la MAIF, la MGEN, le SE-UNSA et UNSA-éducation, le SGEN-CFDT, le SNUIPP-FSU, mais la liste devrait s’allonger.
LA CROIX
L’école se méfie encore des évaluations
« Les collègues n’ont pas besoin de ces tests pour connaître le niveau de leurs élèves », affirme en tout cas Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Ils font généralement le point en utilisant leurs propres ressources. Ils disposent aussi du livret scolaire rempli en maternelle. De plus, un enfant peut très bien avoir compris la démarche mais ne pas être capable de coucher le résultat sur le papier, argumente-t-elle. Et s’il s’agit d’obtenir une photographie nationale, alors des panels représentatifs suffisent. »
AEF
« Des risques en termes d’effets pédagogiques – Sgen-CFDT. Les évaluations en CP et 6e « nient le travail des équipes pour l’évaluation des élèves » et posent des risques en termes d’effets pédagogiques, comme le « bachotage des élèves et le stress des familles » . Les évaluations CP ne laissent pas assez de place à la compréhension des élèves.
VOUNOUSILS
Le ministre ne semble en tout cas pas vouloir relancer les « internats d’excellence », développés par Luc Chatel (dont il était alors le Dgesco) en 2009, devenus ensuite des « internats de la réussite », et qui étaient destinés aux élèves « méritants » issus des milieux défavorisés. « Via ce système, on privait les établissements situés en éducation prioritaire de leurs bons élèves, ce qui était fortement discutable. Et le budget de ces internats était énorme au vu des résultats obtenus », explique Alexis Torchet, du SGEN, à 20 Minutes.
16 septembre
AEF
Le Sgen-CFDT alerte sur les conditions de travail des AESH. « Nous sommes déjà interpellés sur des diminutions de quotité de contrat d’AESH, sur des enfants sans AESH à trois jours de la rentrée », a pointé le Sgen-CFDT champardennais, dans une lettre à la rectrice Hélène Insel début septembre. Fin juin, le syndicat enseignant s’était fait l’écho des difficultés rencontrées par les personnels accompagnant les élèves en situation de handicap : durée des contrats de travail, organisation hebdomadaire, sécurisation des parcours, formations spécifiques, etc. « Si nous voulons qu’AESH soit un vrai métier, il faut un vrai salaire et une vraie reconnaissance des missions », souligne Jean-Luc Evrard, secrétaire académique en charge des personnels non-titulaires. Un groupe de travail s’est réuni le 12 juillet. « Nous attendons une lettre de cadrage de la DRH à destination des chefs d’établissement. Et la rectrice a promis des rencontres régulières, pour régler les situations tendues », rapporte le secrétaire académique.