Revue de presse
ZINFOS 974
LE MONDE
« On peut comprendre qu’ils soient déstabilisés, mais ces sujets bis ont toujours existé, observe Catherine Nave, du SGEN-CFDT. Ils sont un recours normal pour se prémunir des erreurs ou des fuites, rédigés dans les mêmes conditions que les sujets initiaux ».
LE RÉPUBLICAIN LORRAIN
« On passerait donc de classes à 20-21 à 25-26, les élèves n’ont vraiment pas besoin de cela. Sachant que l’entrée au collège demande une attention toute particulière, qui plus est dans un secteur déjà en REP (Réseaux d’éducation prioritaire). » Selon une lettre élaborée par quatre syndicats représentés au sein de l’établissement, à savoir le Snes, Sgen-CFDT, FO et la CGT, les 99 élèves annoncés en sixièmes seront sans doute davantage.
« Le collège de L’Assomption sera en surbooking et refusera probablement des élèves, nous en aurons forcément plusieurs qui reviendront à la rentrée, faute d’inscription dans le privé. Comme chaque année, ce phénomène nous fera dépasser le fameux seuil académique de dédoublement. Mais il sera trop tard pour corriger le tir. Et qui en pâtira, sinon encore et toujours les élèves ? »
PARISIEN ETUDIANT
Pourquoi les facs françaises sont saturées
A la question financière s’ajoute un autre débat, celui de la sélection à l’entrée de l’université, «hautement explosif politiquement, et que les gouvernements successifs de droite comme de gauche n’ont jamais vraiment ouvert», souligne Franck Loureiro, porte-parole du syndicat Sgen-CFDT. Ce sujet, complexe, va de pair avec celui de la réforme du lycée et du baccalauréat.
21 juin
INFO.RE
St-Louis : débrayage au collège Hégésippe Hoarau après l’agression d’une professeure
Le Sgen-CFDT Réunion, apporte également son soutien à l’enseignante de la Rivière Saint-Louis après cette épreuve. Le débrayage a également été fait pour protester contre cette agression qualifiée d’inacceptable.
L’ETUDIANT
Budget en déficit des universités : quel rôle pour le recteur ?
Dans ce contexte, quid du contrôle exercé par les services rectoraux, garants pourtant du « contrôle budgétaire et de légalité des établissements d’enseignement supérieur » ? « Ils arrivent parfois un peu après la bataille », assure la secrétaire nationale du Sgen-CFDT, en charge du supérieur et des personnels. Selon la syndicaliste, les rectorats ont souvent été alertés en amont, avant que la situation financière ne se dégrade.
Pour expliquer la situation actuelle, la représentante du Sgen-CFDT évoque « des services rectoraux parfois insuffisamment dimensionnés pour traiter ces questions » ou encore « une dotation qui arrive après la présentation du budget ». Mais elle pointe également « un budget vu comme un objet annuel, alors que, pour éviter l’écueil du déficit, il faut avoir une vision pluriannuelle et voir donc plus loin que le plan de retour à l’équilibre ».
Désormais, les conseils d’administration doivent adopter par délibération des plans de retour à l’équilibre pour l’exercice suivant, soumis à l’avis préalable du recteur. Ces plans de retour à l’équilibre sont en quelque sorte « des réponses progressives, graduées au déficit », explicite le représentante du Sgen-CFDT.
Pour elle, « le rectorat doit être dans un rôle d’aide et d’accompagnement, avec un volet d’alerte. Il faut anticiper le déficit et non pas constater. La nature du contrôle ne doit pas porter sur l’opportunité de l’action, mais avoir un rôle de vigilance bienveillante. Plus les regards sont croisés, plus on a de chances d’assurer la soutenabilité financière », insiste-t-elle. Reste que, prévient la syndicaliste, « les universités doivent aussi percevoir le rectorat non pas comme un contrôleur mais comme un accompagnement ».
LE MONDE
Reste à savoir si les collèges vont s’emparer du nouvel arrêté. Rien n’est moins sûr, car « la rentrée est quasiment préparée, rapporte Alexis Torchet, du SGEN-CFDT. Le tableau des créations et suppressions de postes est arrêté en mars ; les dotations horaires sont en train d’être réparties… Par exemple, on ne va pas pouvoir ajouter des heures de latin si on n’a pas de professeurs de latin en plus. »
EST REPUBLICAIN
Plan collège : pas de manif avec la CFDT
Par la voix de Frédéric Escallier et Régis Thiriet, le SGEN-CFDT comme l’Union départementale CFDT (Carine Jacquin) ont décidé de ne pas répondre à l’appel à la manifestation organisée ce mardi devant l’hôtel du Département à Bar-le-Duc contre le plan collèges.
Saluant « la volonté de concertation du Département sur ce dossier », et rappelant « leur participation active à l’enquête menée par ce dernier », les deux responsables syndicaux du SGEN-CFDT justifient : « Le diagnostic livré le 15 mai n’est certes pas acceptable en l’état sur de nombreux points sur la forme. Il envoie en effet dans sa présentation des signaux que nous pouvons percevoir comme une certaine orientation et qui méritent toute notre vigilance. Sur le fond, l’élève et les temps de transport raisonnables doivent être au centre de cette refonte de la carte des 25 établissements. Si nous n’avons pas de refus de principe face à une fermeture, il n’y a aucune annonce officielle, juste diverses possibilités émises par le Département. » Ils notent en outre que les conseils d’administration des différents établissements ne se réuniront que cette semaine : « Manifester serait à nos yeux un double refus de dialogue dans ce dossier ».