Revue de presse
30 mars
20 MINUTES repris par LE MONDE, Huffingtonpost , CHALLENGES, LIBERATION, LA DEPECHE
Universités: Les tensions et les blocages se poursuivent
« Pour le moment, le mouvement reste très localisé sur certains sites, avec des motivations différentes. La situation est en constante évolution », déclare Franck Loureiro, secrétaire général du Sgen-CFDT, première organisation du personnel de l’enseignement supérieur.
Une procédure « classique » lors des mobilisations étudiantes, selon Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, qui évoque « une grande majorité silencieuse qui veut avoir cours et passer ses examens, et une minorité agissante ».
Il juge « imprévisible » la suite du mouvement mais craint une exacerbation des tensions, alors qu’approchent les examens prévus fin avril et courant mai. « Il risque d’y avoir des tensions entre ceux qui veulent passer leurs examens et ceux qui bloquent les salles. C’est dans ces moments-là que la situation peut déraper », dit-il.
BFMTV
La tension monte dans les universités françaises
« On profite de ce qui se passe pour agglomérer les luttes, c’est un phénomène assez classique », résume Franck Loureiro, co-secrétaire général de le Sgen-CFDT, également favorable à la loi.
La Sgen-CFDT en appelle à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, et souhaite la création d’un comité de suivi de la mise en œuvre de la loi, « pour s’assurer qu’effectivement certains établissements ne profitent pas de loi ORE pour mettre en place un système de sélection. »
AEF
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, se dit « plutôt satisfait de la volonté exprimée par la ministre d’aboutir sur ce dossier ». « Mais nous attendons maintenant de voir quelles seront les conclusions de cette concertation ». Il sera vigilant à la question de la répartition des 8 M€ sous forme indemnitaire, qui ne doit pas se faire « au bon vouloir des présidents » : « Comment va-t-on parvenir à objectiver l’investissement pédagogique ? L’inspection pendant les cours, comme dans le secondaire ? Cela ne veut rien dire de la qualité d’un enseignant. Par l’évaluation par les étudiants ? Ce sujet a toujours été très sensible… Il faudra trouver d’autres moyens. »
Interrogé sur le départ des syndicats Snesup-FSU, Ferc-Sup-CGT et SUD-Éducation avant le débat de la concertation, au nom de leur opposition à la loi ORE , Franck Loureiro ne cache pas sa surprise : « On mélange tout. Ce départ a été plutôt mal perçu par les présents. Au moment où nos collègues vont commencer à mettre les mains dans le cambouis, on ne peut pas négliger cette question de l’indemnitaire ! »
NOUVELS OBS
Incidents et blocages, la colère gagne les universités
« Pour le moment, le mouvement reste très localisé sur certains sites, avec des motivations différentes. La situation est en constante évolution », déclare Franck Loureiro, secrétaire général du Sgen-CFDT, première organisation du personnel de l’enseignement supérieur.
Une procédure « classique » lors des mobilisations étudiantes, selon Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, qui évoque « une grande majorité silencieuse qui veut avoir cours et passer ses examens, et une minorité agissante ».
29 mars
L’ETUDIANT
Parcoursup : des algorithmes locaux pour remettre de l’ordre
Si les enseignants partent du principe qu’ils auront le haut de leur classement, qu’ils donnent beaucoup de ‘oui, si’, avec les désistements des lycéens, cela pourrait se produire », observe Franck Loureiro, cosecrétaire général du Sgen-CFDT. Tout en nuançant son propos : « Cela ne pourrait concerner que certaines formations dans une université et, dans ce cas, il faudra concentrer les moyens sur ces filières pour mettre en place cet accompagnement. »
Un appel « inconscient » pour le Sgen-CFDT. « Si l’on ne procède qu’à un classement et qu’il n’y a pas de ‘oui, si’, on oublie toute la partie accompagnement de la réforme, nécessaire aux étudiants en difficulté en L1 », pointe Frank Loureiro.
AFP
Incidents et blocages dans les universités tandis que les examens approchent
Une procédure « classique » lors des mobilisations étudiantes, selon Franck Loureiro, du Sgen-cfdt, qui évoque « une grande majorité silencieuse qui veut avoir cours et passer ses examens, et une minorité agissante ».
Bien public
Maternelle obligatoire : « une mesure de communication » selon le Sgen-CFDT Bourgogne
Mardi, Emmanuel Macron a annoncé que l’école serait obligatoire dès 3 ans en France à partir de la rentrée 2019. Une mesure qui suscite des interrogations du côté du syndicat Sgen-CFDT Bourgogne.
Dans un communiqué, l’organisation estime tout d’abord que cette position est « avant tout une mesure de communication puisque plus de 80 % des enfants de cet âge fréquentent déjà l’école ». Avant de prévenir : « Cette mesure ne pourra se faire que si elle est financée, et ne sera utile et efficace que si des transformations de l’école maternelle s’opèrent. Le Sgen-CFDT revendique des classes moins chargées (les classes à 30 élèves ou plus sont trop nombreuses en Bourgogne) et une meilleure reconnaissance salariale pour les assistantes maternelles, souvent en situation de précarité. » Et le syndicat de « rappeler ses revendications pour la petite enfance, de la naissance à la maternelle pour permettre à chaque enfant de réussir sa scolarité et pour garantir de bonnes conditions de travail.aux professionnels de la petite enfance ».
AEF
Le Sgen accueille lui aussi positivement l’annonce de scolariser tous les enfants dès 3 ans « mais pas à 30 par classe ». Le syndicat souligne que la moyenne nationale de 22 élèves par enseignant « cache une grande hétérogénéité » et rappelle que la moyenne européenne est de 13 enfants par enseignant.
AEF
« Reconnaissance de l’activité de formation » des enseignants-chercheurs : les enjeux de la concertation qui s’ouvre demain
L’indemnitaire hors sujet ? Stéphane Leymarie ajoute que le sujet est celui de la reconnaissance dans la durée, et donc dans « la carrière » : « L’indemnitaire est donc hors sujet », selon lui. Franck Loureiro demande aussi que le ministère aille au-delà de l’indemnitaire (« qui peut être une réponse aux besoins immédiats »), en s’engageant sur une reconnaissance « dans la durée ».
Élargir la concertation aux Prag ? Pour le Sgen-CFDT, « la discussion devra aussi porter sur les enseignants (Prag, PRCE, Prec) ».
Quels sont les leviers possibles ?
8 M€ pour 2018
Pour mémoire, la ministre Frédérique Vidal a d’ores et déjà annoncé que près de 8 M€ seraient destinés à l’indemnisation des enseignants-chercheurs dans le cadre de la mise en place de la nouvelle loi ORE : 5,70 M€ dans un premier temps, auxquels se sont ajoutés 2 M€ obtenus auprès de Matignon dans un second temps .
Voici les différents leviers envisagés par les syndicats interrogés par AEF :
- La solution « maximale », correspondant aux mandats du Sgen-CFDT et de Sup’Recherche-Unsa : « la fusion des corps de maître de conférences et de professeur », avec des paliers à franchir. « Tout le monde aurait ainsi les mêmes perspectives de carrière, avec la possibilité d’accéder au grade le plus élevé », plaide Stéphane Leymarie. Une option que rejette absolument Michel Gay, qui l’estime « contraire au métier d’EC, avec un risque de diminution des deux missions ».
- Le mandat du Snesup-FSU, lui, est de baisser les obligations statutaires à 125 h pour les EC (contre 192 h aujourd’hui) et 250 h pour les Prag (contre 384 h aujourd’hui). « Il ne s’agit pas de revendications hors-sol. Cela nous rapprocherait de nos collègues canadiens ou belges », appuie Hervé Christofol.
- « A minima », pour l’Unsa et le Sgen-CFDT : ajouter une classe exceptionnelle au corps des MCF afin de réduire les différences entre les deux corps. Et décontingenter l’accès à la hors échelle B de la hors classe des MCF (comme ce qui existe pour les professeurs).
- Une autre possibilité « intermédiaire » : la création de voies d’accès spéciales au corps de professeurs pour les MCF investis dans l’accompagnement des étudiants, « en essayant de dépasser les barrages notamment du CNU qui focalise toujours sur la qualité du dossier scientifique », plaide l’Unsa.
- Franck Loureiro soulève, lui, la question de « l’accès aux CRCT« . Le Sgen-CFDT propose d’en flécher une partie sur les EC qui s’investissent dans la formation tout en pouvant en faire un objet de recherche ou de « recherche-action ».
- Autre possibilité : des dispositifs d’accélérateur de carrière, à l’image de ce qui existe dans l’enseignement secondaire (réduire la durée des échelons pour les EC investis dans la formation…).
- Le Sgen-CFDT appelle aussi à revoir le référentiel des tâches des EC pour davantage reconnaître certaines activités, sous forme d’heures complémentaires ou de décharge horaire. « Pour nous, le sujet est celui de la qualité de vie au travail : avec la multiplication des tâches, les gels de postes et l’augmentation des effectifs étudiants, bon nombre de collègues, épuisés, ne peuvent plus prendre d’heures complémentaires. Il faut réfléchir à des décharges et donc à des recrutements », insiste Franck Loureiro. Michel Gay (SupAutonome-FO) ajoute que l’un des problèmes réside dans « la grande disparité entre établissements » en matière de référentiel et de primes.
- Enfin, le Sgen-CFDT voudrait que la réflexion s’ouvre sur la HDR (Habilitation à diriger des recherches) : « Il y a aujourd’hui de telles disparités entre disciplines et entre établissements au sujet de la définition même de la HDR qu’il nous semble urgent de mettre les choses à plat afin de faire cesser de vraies injustices. Par ailleurs, nous alertons sur le nombre de MCF HDR qui n’arrivent pas à passer professeurs. »
28 mars
Orientation et Education
Classements des lycées, une course à la concurrence
En effet, si les classements peuvent être perçus par certains comme une nécessité pour choisir le meilleur lycée, d’autres, notamment les professeurs, ne semblent pas du même avis. C’est le cas de Sophie Santraud, professeure de SVT. Selon elle, les classements sont « inutiles, on se demande quel est l’objectif, à part faire vendre du journal », s’indigne-t-elle.
D’ailleurs, même si ce système de concurrence n’est pas nouveau, les classements ont tendance à renforcer le phénomène. « Les établissements publics et privés ont toujours été en concurrence et c’est normal car les deux ne fonctionnent pas de la même manière. Mais depuis plusieurs années, les lycées publics eux-mêmes entrent en concurrence les uns avec les autres et ça ne devrait pas exister », estime Sophie Santraud.
D’après la professeure, les palmarès poussent les établissements « à se faire la guerre » pour des raisons financières. « Aujourd’hui, les lycées veulent le plus d’élèves possible car plus les effectifs sont importants, plus ils obtiennent des moyens financiers. S’ils peuvent choisir les meilleurs élèves c’est encore mieux », explique-t-elle. Ce système a donc poussé les établissements à se livrer une véritable guerre marketing, certains proposant des options très pointues comme l’apprentissage du chinois pour attirer le maximum d’élèves.
Or, même si les lycées sont mis en concurrence, difficile pour les parents et les élèves de choisir celui qu’ils préfèrent. « A priori, ils peuvent choisir mais il y a des critères fixés par l’inspection académique », admet Sophie Santraud. Certains parents jouent même le jeu des options pour que leur enfant intègre un établissement spécifique « mais ils n’y arrivent pas forcément », reconnait la professeure. Dans les faits, le recteur sélectionne les élèves au cas par cas, l’école n’a pas vraiment son mot à dire.
Les classements ne pourraient donc pas totalement influencer le choix des parents et des lycéens. D’autant que cela ne concerne qu’une minorité de familles. « Il y a quelques parents qui se tiennent très informés des classements ou qui sont très inquiets pour leur enfant mais en réalité ils sont très peu nombreux, le classement n’a pas de réelle incidence sur eux », ajoute Sophie Santraud.
27 mars
Vousnousils
Scolarisation obligatoire à 3 ans : « pas une mesure particulièrement utile » (Snuipp-FSU)
Du côté du Sgen-CFDT, la réaction est aussi plutôt mitigée. « C’est une décision unilatérale du ministère, qui ne résulte pas du tout d’un dialogue social », a affirmé son secrétaire fédéral Dominique Bruneau, ce matin sur RMC. « On a l’impression d’une mesure qui a été prise, sans avoir tenu compte de toutes les conséquences de cette mesure ».
AEF
Instruction obligatoire à 3 ans : des syndicats s’interrogent sur les déclinaisons concrètes et les moyens
Le Sgen accueille lui aussi positivement l’annonce de scolariser tous les enfants dès 3 ans « mais pas à 30 par classe ». Le syndicat souligne que la moyenne nationale de 22 élèves par enseignant « cache une grande hétérogénéité » et rappelle que la moyenne européenne est de 13 enfants par enseignant.
ALSACE.FR
« Raccrocher » des jeunes qui ne sont pas des élèves
Un colloque a été organisé par le syndicat Sgen-CFDT, en présence de Bernard Gerde, cofondateur du collège-lycée élitaire pour tous, le Clept à Grenoble, un établissement innovant dans le « raccrochage scolaire ».
Comment aider et accompagner les jeunes en rupture scolaire, mais aussi les équipes éducatives… Tel était le thème d’un colloque du syndicat Sgen-CFDT auquel ont assisté environ 300 personnels de l’éducation nationale, lundi à Wittenheim et hier à Strasbourg, en présence notamment de Bernard Gerde, venu partager son expérience et son expertise de cofondateur, avec Marie-Cécile Bloch, du Clept (collège-lycée élitaire pour tous), un établissement innovant dans le « raccrochage scolaire » à Grenoble.
Si des jeunes quittent l’école sans diplôme (ils sont environ 2000 actuellement dans l’académie de Strasbourg), c’est parce qu’ils n’y trouvent pas leur place, a-t-il rappelé il faut donc la leur donner, en leur accordant le droit à l’erreur et le temps nécessaire pour accéder aux connaissances. « Une normalisation des comportements scolaires et une normativité des savoirs » font que ces adolescents ne peuvent pas être des élèves au sens qu’en attend l’institution. Plus que des décrocheurs, « i ls n’ont jamais été accrocheurs ». « Il y a eu une massification de l’école dans les années 80, ce qui était une belle ambition, mais sans que le fonctionnement ne change , a-t-il développé. L’école reste élitiste, ce n’est pas une démocratisation du savoir, c’est une démographication. Les lycées professionnels sont en tête du hit-parade du décrochage, mais cela existe partout, y compris au collège. Il y a ceux qui claquent la porte, les drop-out, et ceux qui se masquent, qui donnent de faux gages, les drop in. »
Le Clept aide une centaine d’entre eux à « raccrocher » en proposant des passerelles entre filières, des enseignements modulaires dès le collège, davantage de transdisci-plinarité, des tutorats avec plusieurs adultes « de référence » … «Ce qui serait possible et même souhaitable partout. » La possibilité, avec une équipe volontaire, « d’impulser des bonnes pratiques, de transformer un établissement en établissement formateur » , un « enthousiasme » , c’est ce qu’ont souhaité retenir plusieurs coordonnateurs en poste dans des MDLS (missions de lutte contre le décrochage scolaire) du Haut-Rhin, l’un des dispositifs proposés dans l’éducation nationale.
« Émotion négative »
Au nombre de 21 dans l’académie, ces coordonnateurs ont accueilli 1664 jeunes en 2016-2017, dont 620 sont passés par une action spécifique, de la prévention du décrochage, de la remédiation, une aide à la repréparation des examens ou au retour en formation… « On a une proportion d’élèves de plus en plus large, pas seulement de familles défavorisées. On part d’où ils sont, on monte un projet personnel et relationnel. »
Ensemble, ils discutent du fait de « revenir sur les malentendus par une pédagogie explicite, expliquant ce qui est attendu, en côte à côte et pas en face-à-face… » « Il y a un mal-être à l’école. Pour certains, c’est une émotion très négative, il faudrait commencer dès le CP… » Il s’agit de « valoriser l’élève, qu’il retrouve sa place » et, au final, comme l’a défendu Bernard Gerde, « d’avoir un autre rapport aux jeunes ». C.C.
COURRIER PICARD
Le collège Guy-Mareschal est en grève lundi 26 mars à Amiens
Les enseignants du collège Guy-Mareschal seront à 10 heures ce lundi 26 mars devant l’établissement pour une « réunion d’information » à laquelle participeront Barbara Pompili, la députée LREM de la Somme et François Ruffin, le député de la France insoumise. Mobilisée contre la menace de fermeture de l’établissement, l’équipe éducative a voté à l’unanimité cette journée de grève. « Nous serons au rectorat en début d’après-midi, en attendant un rendez-vous avec le président du Département le 29 mars », précise Johanna Villalorgua (SGEN-CFDT).
AEF
« Le ministre de l’Éducation doit conforter la place de l’école maternelle » (Association des enseignants de maternelle)
« Entre la crèche et l’école élémentaire, l’école maternelle doit prendre toute sa place et défendre sa spécificité », écrivent le Snuipp, l’Ageem, la FCPE, le GFEN, l’Icem, l’Interco-CFDT, le SE-Unsa, le Sgen-CFDT, le Snuter-FSU, dans leur lettre ouverte rendue publique le 26 mars 2018.
Les professionnels réclament une « feuille de route ambitieuse » pour l’école maternelle et un « investissement de l’État », pour garantir une « stabilité ». Ils veulent aussi le maintien de la scolarisation à 2 ans.
Ils demandent au ministère d’agir sur :
- « les effectifs par classe
- la formation de tous les personnels
- l’aménagement des espaces et du temps
- le maintien de contenus d’apprentissages exigeants dans tous les domaines
- le développement de la relation aux familles
- la présence effective des réseaux d’aide (Rased)
- la complémentarité des personnels »
25 mars
France Culture : Rue des ecoles
Intervention
-
médecin de l’Education nationale et secrétaire générale du SNAMSPEN/ Sgen-CFDT, syndicat national des médecins de santé publique de l’éducation nationale