Revue de presse
3 mai
LA DEPECHE
Lycée Gallieni : le temps de l’apaisement
Même si «tout n’est pas gagné», comme l’indique la direction, le règlement est désormais appliqué à la lettre et les élèves qui ne s’y plient pas font systématiquement l’objet d’un conseil de discipline.
«C’est pratiquement trois par semaine», confie Fabian Bergès, enseignant de mathématiques et délégué SGEN-CFDT, qui note toutefois de vraies améliorations depuis la mobilisation des équipes pédagogiques début janvier
LES ECHOS
Un bon signal pour la Sgen-CFDT
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT (syndicat général de l’Education nationale), y voit un bon signal. “Ce gouvernement a le mérite d’ouvrir des places. Les deux derniers exécutifs nous ont expliqué que le budget de l’enseignement supérieur était sanctuarisé. Mais le nombre d’étudiants, lui, augmente. Depuis 2013, il y a une chute vertigineuse de la dépense moyenne par étudiant.”
Le syndicaliste attend maintenant des actes et notamment une hausse significative du budget de l’enseignement supérieur dans la prochaine loi de finances, présentée en juin aux parlementaires, “pour rattraper le retard pris sur les deux quinquennats précédents”. “On sera attentif aux moyens alloués”, prévient-il. Selon lui, les précédentes augmentations de budget étaient complètement absorbées pour compenser le glissement vieillissement technicité, (à savoir la hausse mécanique des salaires chez les enseignants, liée à l’augmentation de leurs compétences et à l’avancement de carrière).
2 mai
AEF
Le TA ordonne l’évacuation de Toulouse-II. Des blocages à Lyon-II, l’EHESS et Nanterre (2 mai)
Aix-Marseille Université : le Sgen-CFDT réclame une sortie de crise. Dans une lettre ouverte publiée lundi 30 avril 2018, le Sgen-CFDT se demande si les personnels qui « galèrent » pour pouvoir travailler sur les sites occupés de Saint-Charles à Marseille (UFR de sciences) et Schuman à Aix (UFR ALLSH) vont devoir « faire valoir leur droit de retrait ». Le syndicat demande au président Yvon Berland de réunir étudiants et personnels, pour ou contre les blocages, pour « sortir de cette situation » qui dure depuis le 5 avril.
VOUSNOUSILS
Guide CP et circulaires : SNUipp et Sgen défendent « la liberté pédagogique »
« Peut-on concilier confiance et circulaires injonctives ? », s’interroge de son côté le SGEN. Pour le syndicat, les circulaires (qui font référence aux pratiques pédagogiques des professeurs des écoles en français et en mathématiques) parues au BO sont une « insulte au professionnalisme et à la liberté pédagogique » des enseignants. Sur son site, l’organisation écrit que face à des élèves en difficulté et à « l’incapacité de notre système à réduire les inégalités », les nouvelles circulaires, qualifiées « d’injonctives » sont inutiles et « ne permettront pas non plus de redonner confiance en l’école ».
« Que ce soit le rapport du Cnesco ou le rapport Villani-Torossian sur lesquels s’appuient ces circulaires, l’interprétation qui en est faite est une déclinaison réductrice des programmes par cycle et du socle commun. Elle ne tient pas compte des situations particulières rencontrées dans chaque classe », indique en outre le SGEN.
le SGEN s’attaque à la circulaire mathématiques, qui incite les enseignants à renforcer l’apprentissage du calcul et des situations-problèmes. » Il est par exemple inconcevable de réduire l’enseignement mathématiques à des consignes comme ‘le calcul mental doit faire l’objet d’une pratique quotidienne moyenne d’au moins quinze minutes’ », écrit le syndicat.
En ce qui concerne les circulaires sur l’apprentissage de la langue et le guide CP, le SGEN qualifie ces documents de « réducteurs », en préconisant des « pratiques ayant fait la preuve de leur inefficacité » (comme l’assignation à chaque séance d’un objectif d’apprentissage précis, ou une dictée quotidienne), plutôt que « ‘l’acquisition progressive et continue, dans la logique du Socle commun, des connaissances et des compétences par l’élève ». Et de critiquer la « remise en cause de la capacité des enseignants à mettre en place des pédagogies adaptées à chaque élève
1er mai
France bleu
Pas d’unité syndicale à Nancy à l’occasion du 1er mai
La CFDT a en effet préféré organiser un après-midi festif et culturel au parc de Pépinière à Nancy, mais n’y voyez aucune désunion syndicale tempère Marie Dehorte, militante du SGEN CFDT « C’est dans nos habitudes d’organiser un 1er mai festif et culturel mais on a tous les mêmes ambitions, faire changer les choses, mais chacun à sa façon »
MEDIALOT
Handicap à l’école : Le Sgen-CFDT 46 dénonce
« On manque de moyens et de formation pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, il n’y a pas eu de bilan même intermédiaire nationalement ni localement pour « descendre du vélo et se regarder pédaler ». Le Lot accueille le plus grand nombre d’élèves en situation de handicap par rapport à son poids dans l’académie… Il y a une augmentation de demandes de 30 % par an. Il existe un collectif des précaires de l’Education Nationale du Lot dans lequel nous sommes le seul syndicat actif » explique en préambule Vincent Gomez, professeur des écoles et secrétaire départemental du Sgen-CFDT 46, aux côtés de Pauline Lair, personnel AESH et responsable départementale du dossier « précarité », avant de dénoncer « les promesses non tenues du gouvernement » et « la précarité » du métier d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) et d’Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap (AESH) : « Le handicap comme priorité nationale… Stop au slogan, passons aux actes ! Les moyens supplémentaires annoncés à la rentrée 2017 sont ceux prévus sous l’ancienne mandature. Les prochains recrutements sont un tour de passe-passe avec la réduction des contrats aidés par des contrats publics mais à 20 h… le chantier de professionnalisation annoncé pour octobre 2017 est un mensonge au moins jusqu’en 2019, loi de finances oblige… Pendant ce temps là, les personnels s’impatientent et réfléchissent à quitter un métier qu’ils aiment… mais qui ne leur permet pas de vivre décemment avec des temps partiels imposés, le salaire est de moins de 700 euros par mois pour 90% d’entre eux, l’absence de formations… Il y a actuellement 96 élèves reconnus par la Maison Départementale des Personnes Handicapées qui n’ont pas de personnels pour les accompagner. » Et de cibler des axes pour sortir de cette situation : « Nous avons écrit à l’association des maires du Lot et aux parlementaires afin qu’ils s’emparent du dossier. Nous incitons les maires à proposer aux AVS et AESH le ticket de cantine au tarif le plus bas ; nous demandons aux députés-sénateurs d’obtenir un budget pour la formation des AVS-AESH. Les communes pourraient apporter un complément de salaire avec les temps périscolaires via « le soutien financier pour l’accessibilité des activités périscolaires » dans le cadre du fonds Public et Territoires pour les AVS-AESH volontaires. Le Lot pourrait bénéficier d’une expérimentation spécifique avec un double gain : une meilleure école inclusive et des personnels pérennes qui puissent vivre dignement ! » A suivre…
29 avril
TOUTEDUC
Recommandations » pour la lecture et les mathématiques : les réactions positive du SIEN, négatives du SNPI, du SGEN-CFDT, de SUD-Education
Le SGEN-CFDT est également sévère, ces « circulaires injonctives » constituent « une insulte » au professionnalisme des enseignants « et à leur liberté pédagogique qui permet de différencier les apprentissages ». Pourtant, ajoute l’organisation syndicale, le rapport Villani-Torossian met « l’accent sur les pratiques pédagogiques basées sur la confiance, l’expérimentation, le jeu, le statut de l’erreur comme source d’apprentissage » et « il est inconcevable de réduire l’enseignement mathématique à des consignes comme ‘le calcul mental doit faire l’objet d’une pratique quotidienne moyenne d’au moins quinze minutes’ ! » De même les circulaires qui concernent la lecture et la grammaire « préconisent des pratiques ayant fait la preuve de leur inefficacité : ‘veiller à circuler dans les rangs…’, ‘assigner à chaque séance un objectif d’apprentissage précis’, dictée quotidienne, alterner les temps individuels et collectifs… (…) Les pratiques pédagogiques proposées ne tiennent pas compte de l’école inclusive ni de la diversité des situations individuelles accueillies dans les classes et montre l’incohérence ministérielle totale. »
28 avril