Revue de presse
19 octobre
L’ETUDIANT
Recrutement : l’université Toulouse Jean-Jaurès visée par une procédure administrative
« Les chiffres montrent d’ailleurs que l’intégration au sein même des comités de sélection de personnalités extérieures aux établissements ne permets pas de faire diminuer le recrutement local », analyse Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
AEF
Concertation sur le baccalauréat : 13 organisations expriment leurs attentes
Treize organisations représentant des acteurs de l’éducation, dont le Sgen-CFDT, l’Unsa-Éducation ou encore la FCPE (1), ont fait une « déclaration commune » sur la concertation sur la réforme du baccalauréat et du lycée qui doit s’ouvrir prochainement, lors du CSE le 19 octobre 2017. Elles formulent 5 demandes : inclure les 3 voies du lycée ; s’inscrire dans une logique bac-3/bac + 3 ; concrétiser la notion de « parcours structuré en modules », en développant l’accompagnement pour que chaque élève puisse élaborer un « parcours cohérent et porteur de réussite » ; améliorer le suivi des parcours Avenir et Citoyen avec un volume horaire spécifique et des moyens ; repenser le temps dans l’établissement pour « faire du lycée un véritable lieu de vie et ‘désintensifier’ le travail ». Les acteurs réclament « une véritable concertation avec une méthode et un calendrier négocié ».
AEF
Le CSE rejette le projet d’arrêté modifiant le DNB
Dans une déclaration commune le 19 octobre, l’Unef, le Sien-Unsa, A & I Unsa, la Fep, la Fage, la FCPE, le SE-Unsa, le Sgen-CFDT, l’Unl et le SGL regrettent « la décision de modifier le texte précédent après une seule session de mise en œuvre ». Ils dénoncent la « focalisation sur les élèves positionnés en maîtrise satisfaisante qui n’investiraient pas suffisamment les épreuves terminales » et la « double peine pour les élèves en difficulté », « mis en échec sans moyen de poursuivre au lycée l’acquisition du socle commun ».
18 octobre
LES ECHOS
TOUTEDUC
Une autonomie collective
Catherine Nave-Bekti, secrétaire générale du SGEN/CFDT, insiste sur « l’autonomie de l’établissement qui n’est pas celle du chef d’établissement. C’est une autonomie collective qui nécessite un véritable accompagnement au changement. » Une opinion partagée par Marie-Danièle Campion, la rectrice de l’académie de Clermont-Ferrand qui soulignent que « les acteurs doivent être maîtres de leur propre destin autour d’un projet commun, dans un climat de confiance et de dialogue social ».
AEF
Cette décision porte une « triple remise en cause » du « respect dû aux agent.es publics dans leur ensemble », de « leur pouvoir d’achat », « du dialogue social lui-même et du respect de la parole de l’État », rapporte le syndicat. La CFDT regrette « vivement que l’année 2018 s’annonce aussi négative pour les agent.es ».
CAFÉ PEDAGOGIQUE
Supérieur : Le Sgen dénonce la baisse des moyens
« Madame Frédérique Vidal a annoncé, le 14 septembre 2017, que le budget de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation augmentera de 700 millions d’euros en 2018 par rapport au budget initial de 2017. Cette augmentation est largement présentée comme devant permettre de faire face notamment à l’accueil d’étudiants toujours plus nombreux dans les universités », écrit le Sgen Cfdt. Mais voilà : « En 2018, les universités, les grands établissements et les écoles disposeront de 128,5 M€ de plus pour assurer leurs dépenses de masse salariale et de fonctionnement, soit une augmentation d’environ 1%. Seulement, avec plus de 30 000 étudiants supplémentaires à la rentrée, les universités ne verront donc pas leurs moyens augmenter. Au contraire, ils baisseront. » Et les universités seront bien incapables d’accueillir le flot croissant des étudiants.
17 octobre
RMC
Vacances de la Toussaint: « Les sept premières semaines de l’année sont les plus fatigantes »
Intervention Annie Catelas
13 octobre
OUEST-FRANCE
Justice à Rennes. Contrats aidés : l’Éducation nationale condamnée
Ceux-ci, accompagnés par le Sgen-CFDT, le syndicat général de l’Éducation nationale, avait saisi les conseils des Prud’hommes des trois villes, en janvier 2013. Ils reprochaient également une « non-conformité du contrat de travail avec la convention préalable au contrat ».
12 octobre
Café pédagogique
Formation des enseignants : Le Sgen Cfdt demande le concours en fin de M2
» La proposition qui est faite par la Cour des comptes d’organiser les épreuves des concours sur deux ans en fin de L3 (épreuves d’admissibilité) et en M1 (épreuves d’admission) ne satisfait pas le Sgen-CFDT », écrit e syndicat le 11 octobre. « Les concours de recrutement placés aujourd’hui en fin de M1 sont une anomalie dans le système universitaire français et c’est pourquoi le Sgen-CFDT a fait le choix de demander un repositionnement en fin de M2 pour à la fois garantir la cohérence du dispositif de formation, en particulier au sein des masters MEEF, et s’émanciper de la tutelle de l’employeur ». Le Sgen demande aussi » une réflexion plus globale sur les concours de recrutement, la nature des épreuves et le rôle des jurys de titularisation ».
10 octobre
Causeur
Quand Le Monde défend (discrètement) le pédagogisme à l’école
– avec, en 1937, la création du SGEN-CFDT, qui finira par militer activement pour la suppression des repères comme les notes, l’écriture des programmes en termes de compétences et non plus de notions, etc. Ici le pédagogisme se veut destructeur de l’école capitaliste et fait de la pédagogie un instrument de la lutte des classes.
LA VOIX DU NORD
L’école Desbordes-Valmore prête au combat pour garder ses postes
« Leurs contrats devaient être renouvelés, pointe Thierry Hayart, délégué SGEN-CFDT, qui se trouve aussi être le directeur de Desbordes-Valmore. Et puis on a appris que non. Or, on a besoin de cette aide. Répondre au téléphone, prévenir les parents, gérer le matériel, relever un enfant qui tombe à la récré, ces postes s’occupent de mille petites choses qui, mises bout à bout, font tourner une école de 330 élèves. »
6 octobre
L’ETUDIANT
La réussite des bacheliers pro dans le supérieur à l’épreuve de la concertation
« D’une académie à l’autre, les quotas varient fortement. Mais on voit que quand il y a une volonté politique cela fonctionne. À Versailles, ce taux est supérieur à 50 % mais peut atteindre 80 % dans certains BTS », relève Franck Loureiro, du Sgen-CFDT.
5 octobre
AEF
Franck Loureiro (Sgen-CFDT) insiste quant à lui sur le fait que cette expérimentation « n’est pas cadrée dans le temps et ne prévoit pas une évaluation satisfaisante ». « Pour nous, ce projet est une expérimentation qui n’en est pas une, mais plutôt une anticipation d’une fusion académique sans diagnostic partagé et à laquelle nous sommes opposés. »
4 octobre
20 minutes
Les solutions osées de la Cour des comptes pour remplacer les profs absents
Un changement qui semble dur à mettre en place
« Par ailleurs, il faudrait qu’à son retour, le prof absent puisse être un peu déchargé pour assurer des heures de cours en plus. Comment mettre ça en place », s’interroge Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-Cfdt.
« Il faudrait plutôt songer à renforcer le vivier des enseignants remplaçants, qui est très insuffisant dans nombre d’académies », avance notamment Catherine Nave-Bekhti. Sauf que cela ne coûte pas la même chose…
2 octobre
TOUTEDUC
Le SGEN-CFDT a organisé début septembre entre ses militants et trois chercheurs une rencontre sur le thème « recherche et action politique » et sur les premiers mois du ministre Jean-Michel Blanquer. Il en rend compte dans le son dossier « Première rentrée scolaire pour le gouvernement » de sa revue « Profession Education ». Pour Carine Royer (université de Cergy-Pontoise), les premières mesures comme les CP dédoublés, les évaluations nationales en sixième et au cours préparatoire ou la polémique sur la lecture montrent bien la difficulté d’accorder en France recherche et politiques publiques. Si la conférence de consensus de 2013 a permis de montrer sur le plan scientifique que la méthode syllabique est plus efficace pour un grand nombre d’élèves, elle a en même temps montré que l’écriture et la compréhension sont aussi indispensables et que la méthode globale n’empêche pas d’apprendre à lire. C’est bien l’apport de différents travaux de recherche qui doit être pris en compte et non pas dans un seul courant ou champ disciplinaire.