Revue de presse
11 janvier
FRANCE BLEU
La détresse des professeurs du lycée Gallieni de Toulouse
Fabian Berges, professeur de mathématiques et secrétaire départemental adjoint du SGEN-CFDT explique : « Certains ont des couteaux dans les sacs à dos. On estime que 150 à 200 élèves posent problème, sur 900! »
LA DEPECHE
Lycée Galliéni : les profs à bout de nerf n’ont toujours pas repris les cours
Depuis qu’ils ont manifesté en nombre pour dénoncer les agressions dont ils font l’objet quotidiennement de la part d’élèves, mardi matin, devant l’entrée du lycée polyvalent Joseph Galliéni (route d’Espagne à Toulouse), les professeurs n’ont toujours pas repris les cours.
Un préavis de grève reconductible a en effet déposé mardi par les deux syndicats enseignants représentés dans ce lycée, SNETAA-FO et SGEN-CFDT 31. Pour rappel, l’établissement accueille 1000 élèves dont 150 ont des démêlés avec la justice, assurent les enseignants qui ne savent plus comment gérer la situation.
OUEST FRANCE
Ille-et-Vilaine. Les syndicats boycottent le Conseil de l’Éducation nationale
Dans un communiqué, plusieurs syndicats annoncent qu’ils ne siégeront pas au Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) qui se réunit ce jeudi, à Rennes. Ils protestent contre la re-sectorisation des collèges décidée, selon eux, sans concertation.
FSU, CGT Educ’Action, Force Ouvrière, Sgen-CFDT… dans un communiqué rédigé en commun, ces syndicats annoncent qu’ils ne participeront pas au Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) qui se réunit aujourd’hui, dans les locaux de l’inspection académique, à Rennes.Le collège Rosa-Parks à Rennes
« Le dossier de la re-sectorisation des collèges rennais, fait dans la précipitation, aurait mérité une meilleure attention de la part du Conseil départemental », écrivent-ils, en citant le sort réservé au collège Rosa-Parks, à Rennes. « Outre la décision non-concertée de ne garder qu’un seul site, les trois propositions émises en un mois témoignent d’une réflexion inachevée sur le devenir de cet établissement d’éducation prioritaire. »
9 janvier
FRANCE INFO
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé dans une lettre adressée au syndicat SGEN-CFDT une enveloppe de 6 millions d’euros destinés aux universités, a appris franceinfo, mardi 9 janvier. Cette somme servira à payer les personnels supplémentaires qui vont étudier les dossiers des élèves de terminale dans le processus Parcoursup, qui remplace Admission post-bac. Ce montant de 6 millions d’euros sera « pérennisé et déployé en année pleine dès 2019 », précise Frédérique Vidal dans son courrier.
En réponse aux demandes des universités
Ces 6 millions d’euros sont la réponse aux universités et syndicats d’enseignants qui estimaient qu’il leur était difficile de trier tous ces dossiers en quelques semaines à peine, sans moyens supplémentaires.
La plate-forme Parcousup doit être mise en service lundi 15 janvier. Les élèves de terminale pourront commencer à y inscrire leurs vœux pour la prochaine année universitaire à partir du 22 janvier prochain. Les universités commenceront à donner leurs réponses aux élèves à partir du 22 mai.
8 janvier
AEF
F. Vidal lancera au 1er semestre « une concertation » sur la reconnaissance de l’activité de formation des enseignants
« Je vais solliciter, dans les jours qui viennent, l’ensemble des organisations syndicales afin qu’elles me fassent des propositions concrètes pour une meilleure reconnaissance de l’activité de formation des enseignants et des enseignants-chercheurs », écrit Frédérique Vidal, MESRI, dans un courrier adressé au Sgen-CFDT le 22 décembre 2017, dont AEF a eu copie. La ministre annonce qu’elle proposera, sur la base des propositions syndicales, « d’ici à la fin du mois de janvier, une feuille de route qui fera l’objet d’une concertation spécifique au cours du 1er semestre de l’année 2018 ». La ministre précise également dans ce courrier que sur les 15 M€ dédiés en 2018 à la réforme du 1er cycle, « 6 M€ seront mis à disposition des établissements afin de reconnaître l’implication des enseignants et EC dans le déploiement de la réforme ». La 2e vague des NCU, elle, a été lancée en décembre 2017.
« Chacun constate que la situation n’est pas pleinement satisfaisante et que l’engagement et les réussites pédagogiques ne sont pas systématiquement pris en compte de manière homogène dans les carrières. Cela crée un déséquilibre, auquel il nous faut collectivement apporter des réponses », écrit Frédérique Vidal dans un courrier adressé au secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, Franck Loureiro, en réponse à un courrier de l’intéressé daté du 29 novembre 2017. Annonçant une « concertation » pour le « premier semestre 2018 », elle précise que « les chantiers qu’elle comportera appelleront sans doute des calendriers de construction et de mise en œuvre différenciés ».
Satisfaction du Sgen-CFDT
Contacté par AEF, Franck Loureiro ne cache pas sa satisfaction : « Certes j’aurais aimé qu’on ait plus que 6 M€, mais la ministre obtient des fonds pour la mise en œuvre de sa réforme, je dis bravo ! » Il salue le fait que Frédérique Vidal ait « tenu sa parole » puisqu’elle s’était « engagée devant le CSE et le Cneser à ouvrir ce chantier » de la reconnaissance de l’investissement pédagogique. Il souligne aussi une « méthode qui respecte clairement les partenaires sociaux et reconnaît l’engagement des organisations qui prennent leurs responsabilités et ne sont pas dans la pure opposition ». Enfin, il espère que la ministre réussira dans ce dossier « serpent de mer » sur lequel « tout le monde semble d’accord mais qui n’aboutit jamais ».
« Pour nous, l’activité d’enseignement est aussi noble que l’activité de recherche et doit être reconnue à la même hauteur, que ce soit en termes financiers – nous demandons par exemple la création d’une prime d’investissement pédagogique équivalente à la PEDR – ou d’évolution de carrière ». La reconnaissance peut prendre différentes formes : décharge de service, indemnitaire, accélération de carrière (accès à la classe exceptionnelle pour les Prag/PRCE par exemple, prise en compte des activités d’enseignement par toutes les sections CNU…), augmentation des contingents CRCT pour des enseignants-chercheurs très investis en formation à un moment donné de leur carrière, chaires d’excellence… »
29 décembre
TV AVISEN
Interview de Catherine Nave-Bekhti sur une chaîne télévisée danoise concernant l’interdiction annoncée des téléphones portables dans les écoles et collèges français.
(il débute à 6 minutes 57 secondes)
4 janvier
LE COURRIER PICARD
Académie: des moyens en très léger plus pour 2018 déjà jugés insuffisants
L’académie d’Amiens fera partie de la quinzaine (avec Lille, Reims ou encore Rouen pour les plus proches) qui perdra des moyens dans le second degré (-91). Tant pis pour la région qui figure parmi les territoires aux indicateurs socio-économiques les plus bas du pays. « Alors que 44 postes avaient été créés en 2017 en Picardie, le gouvernement fait machine arrière toute », résume le syndicat SGEN-CFDT, qui qualifie la manœuvre de « grande claque ».
19 décembre
LE JOURNAL DU CENTRE
La suppression du téléphone portable dans les écoles et collèges fait débat dans la Nièvre
Accompagner les élèves
Un avis partagé par Florent Lavenet, chargé de communication au Sgen-Cfdt de Bourgogne : « Cette interdiction nécessiterait des dépenses pour les Départements (en investissant par exemple dans des casiers). Je ne pense pas que les Départements soient emballés par ces nouvelles dépenses dans cette période de rigueur budgétaire. Cette mesure risque d’être difficile à appliquer car les personnels des établissements scolaires n’ont pas le droit de fouiller les élèves ».
Selon lui, « interdire n’est pas la solution. Ce qu’il faut avant tout, c’est éduquer les élèves. Cela se fait déjà dans les cours de d’Éducation morale et civique. Les enseignants doivent accompagner leurs élèves à faire un bon usage des réseaux sociaux, connaître les règles du droit à l’image, par exemple. »
Et de citer l’exemple du collège Paul-Fort à l’Is-sur-Tille, en Côte-d’Or où il exerce : « Les élèves n’ont le droit d’utiliser leur portable que sur la récréation, pendant la pause méridienne. Ils jouent bien le jeu. Cela nous permet aussi de faire une certaine surveillance. De repérer, par exemple, un élève qui va s’isoler très souvent avec son téléphone ».