Revue de presse
8 février
LE PARISIEN
Créteil : l’université en plein blocage, suite ou fin ?
L’intersyndicale appelle à une mobilisation pour obtenir la dissolution du conseil d’administration et de nouvelles élections générales. Sans quoi le président élu « n’aura pas les moyens de gouverner avec un conseil d’administration extrêmement divisé et des équipes administratives démotivées », considèrent les syndicats, SNASUB-FSU, CGT-UPEC, SGEN-CFDT, SUP-Autonome-FO, SNPTES.
DNA
Les syndicats claquent la porte
Le Comité technique spécial départemental (CTSD) du Bas-Rhin était convoqué, ce matin à Strasbourg, pour étudier la carte scolaire, avec notamment les ouvertures et les fermetures de classes prévues pour la rentrée 2018. Mais la dotation de 33 emplois supplémentaires pour les écoles primaires du Bas-Rhin a été jugée insuffisante par les représentants syndicaux du SE-Unsa, du Snuipp-FSU, du Sgen-CFDT et de Snuidi-Fo. Les syndicats constatent que cette dotation ne permettra même pas de couvrir les « 60 postes » nécessaires au dédoublement des classes des CP en REP (Réseau d’éducation prioritaire) et des CE1 en REP + prévus pour l’année scolaire 2018-2019
AEF
Oral au baccalauréat : quelle organisation propose Pierre Mathiot ?
Pour le Sgen-CFDT, cette épreuve représente une « piste de changement positif ».
7 fevrier
FRANCE INFO
Parcoursup : c’est quoi ce test imposé aux élèves pour postuler en licence de droit ?
Interrogée par franceinfo, Sophie Santraud, secrétaire fédérale du Sgen-CFDT, a eu connaissance du test grâce à sa fille, en terminale, qui aimerait justement devenir juriste. « C’est loin d’être évident pour des élèves de 17-18 ans », affirme-t-elle, agacée : « On attend d’eux qu’ils aient déjà des connaissances avancées en droit. »
6 fevrier
ToutEduc
Moyens d’enseignement : mécontentement et inquiétudes dans le second degre
Le SGEN-CFDT lance une « alerte sociale » pour obtenir « les moyens et conditions dont l’école inclusive a besoin ». L’organisation syndicale estime que « les conditions de mise en œuvre de la loi de 2005 [sur la scolarisation des enfants handicapés] ne sont toujours pas réunies et (…) les enseignants et tous les personnels qui agissent au quotidien pour rendre possible l’inclusion scolaire, sont au bord de la rupture ». Outre des problèmes de formation, elle demande au ministère de « donner aux équipes pédagogiques le temps nécessaire à une réflexion collective », la diminution de « la charge administrative », des recrutements plus rapides d’AESH, du « temps pour améliorer les collaborations professionnelles avec les psychologues, éducateurs spécialisés, infirmiers, éducateurs de jeunes enfants »… : « L’accueil des enfants ne peut plus se faire dans les conditions actuelles. »
CHARENTE LIBRE
CARTE SCOLAIRE: LA RÉUNION ANNULÉE SUITE AU BOYCOTT DES SYNDICATS
Mais la FSU, la CGT, FO et la FCPE (fédération des conseils de parents d’élèves) ainsi que l’Unsa et le Sgen-CFDT ont tenu à marquer leur opposition à cette carte scolaire en refusant de participer à l’instance. Résultat: le quorum n’a pas pu être atteint et la réunion a été annulée.
LYON CAPITALE
Rythmes scolaires : Lyon va repasser à la semaine de 4 jours
Une information confirmée par le syndicat SGEN CFDT. « On est dans une vague de fond. Les maternelles ont voté très majoritairement pour le retour à 4 jours et les élémentaires aussi, mais dans une proportion moindre« , a assuré David Martins. Selon plusieurs informations, la ville a voté en faveur du scénario de 4,5 jours dans les conseils d’établissement. Le résultat des votes irait donc à l’inverse du choix municipal même si aucune position officielle n’a été avancée par la mairie. L’annonce officielle sera faite ce mercredi matin par le maire de Lyon et le choix de la semaine de 4 jours devrait signer la fin des Mercredis de Lyon.
5 février
LE PARISIEN
Dans les rangs universitaires, on s’étrangle. « Si Grosperrin voulait rejouer le scénario de la loi Devaquet (qui a mis massivement les étudiants dans la rue en 1986, NDLR), il ne s’y prendrait pas autrement ! s’exclame Franck Loureiro, le secrétaire général du Sgen-CFDT, favorable jusqu’ici à la réforme du gouvernement. Cet amendement transforme complètement la philosophie du texte. S’il passe, nous changerons de position : on s’opposera au projet. »
TOUTEDUC
Dans un communiqué commun, les trois principales organisations syndicales qui couvrent le 1er degré dénoncent les conditions d’enseignement « dégradées » qui se préparent pour la rentrée 2018. Le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU calculent que « même en éducation prioritaire, les 3 880 postes attribués au primaire ne couvrent pas la poursuite demandée du dédoublement en CP et CE1 ».
Pourtant, la baisse [due à la démographie] du nombre d’élèves dans le premier degré aurait pu permettre de « diminuer les effectifs dans toutes les écoles où les classes sont surchargées, d’améliorer les remplacements, de développer les ‘plus de maîtres que de classes’, les Rased, la formation des enseignants, … » Les trois syndicats ajoutent que « pour équilibrer leurs dotations, les DASEN sont conduits à fermer beaucoup de classes, particulièrement en maternelle et dans le rural ». Ils ajoutent que « dans les départements, la communauté éducative se mobilise par des rassemblements et des grèves au rythme des instances locales de préparation de la rentrée scolaire prochaine ».
AEF
Premier degré : le Snuipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT alertent sur les moyens de la rentrée 2018
« En décidant une forte réduction des effectifs uniquement en CP et CE1 dans l’éducation prioritaire, et ce, sans en donner les moyens suffisants, le ministre va dégrader les conditions d’enseignement et d’apprentissage partout ailleurs », dénoncent, lundi 5 février, le Snuipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT dans un communiqué commun. Les syndicats enseignant du 1er degré alertent sur les moyens alloués pour la rentrée 2018, prédisant une « dégradation » des conditions d’enseignement « dans les collèges et lycées comme dans les écoles ». Ce sera le cas y compris en éducation prioritaire, où les postes créés « ne couvrent pas la poursuite demandée du dédoublement en CP et CE1 ». Le Snuipp-FSU fait le point sur la situation dans certains départements. De son côté, Jean-Michel Blanquer rappelle la création de « 3 000 postes » dans le 1er degré, qui reste sa « priorité ».
« L’école primaire française largement sous-investie et marquée par des inégalités insupportables doit faire l’objet d’un engagement financier massif pour réaliser les transformations nécessaires sans peser sur le reste du système éducatif. Les choix faits par le gouvernement dans le budget 2018 ne répondent pas à cet enjeu de société », dénoncent le Snuipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT dans leur communiqué le 5 février 2018.
Les syndicats alertent sur « une dégradation à venir des conditions d’enseignement et d’apprentissage, dans les collèges et lycées comme dans les écoles », y compris en éducation prioritaire, où les postes créés « ne couvrent pas la poursuite demandée du dédoublement en CP et CE1 ».
Diminuer les effectifs « dans toutes les classes surchargées »
Affirmant que les Dasen sont conduits à « fermer beaucoup de classes, particulièrement en maternelle et dans le rural », les syndicats expriment leur regret que les créations d’emplois dans le premier degré ne bénéficient pas à la diminution des effectifs « dans toutes les écoles où les classes sont surchargées », au remplacement, au PDMQDC, au Rased ou encore à la formation des enseignants.
Par ailleurs, le Snuipp-FSU fait le point sur son site de la situation (organisation de la carte, niveau de mobilisation) dans plusieurs départements. Il s’agit notamment :
- du département de la Vienne et celui des Deux-Sèvres où la carte scolaire est jugée « bien décevante » par le syndicat ;
- du Pas-de-Calais, où « beaucoup de maternelles sont menacées de fermeture » ;
- de la Moselle et la Meurthe-et-Moselle, où « l’alerte sociale est déposée » ;
- de la Corrèze .
« Nous avons désigné l’école primaire comme une priorité » (Jean-Michel Blanquer)
Interrogé le 31 janvier à l’Assemblée nationale sur la répartition des moyens dans le premier degré, a rappelé avoir « créé 3 000 postes » pour le premier degré. « Nous avons désigné l’école primaire comme une priorité et […] nous avons créé 3 000 postes, et cela en dépit d’une baisse démographique. En termes d’équivalence, ce sont donc bien plus de 3 000 postes qui ont été créés », a-t-il souligné.
Par ailleurs le ministre de l’Éducation nationale a affirmé avoir reçu « les premiers retours sur le dédoublement des classes de CP » et qu’ils sont « plus qu’excellents ».
AEF
« Les annonces du Premier ministre sur la fonction publique toucheront de plein fouet nos EPST » (Sgen-CFDT Recherche)
« Les annonces du Premier ministre et du ministre de l’Action et des Comptes publics sur la fonction publique sont une attaque en règle qui va toucher de plein fouet la recherche publique et nos EPST« , écrit le Sgen-CFDT Recherche, dimanche 4 février 2018, dénonçant « l’austérité et la précarité dans la recherche ». Il cite notamment « l’élargissement du recours au contrat pour donner davantage de souplesse dans les recrutements », « le non-remplacement des personnels quittant les organismes et l’incitation à un plan de départ volontaire » et la « simplification des instances représentatives des personnels ». Pour le syndicat, les décisions du gouvernement produisent des effets de baisse sur le pouvoir d’achat et notamment : « le gel du point d’indice », « l’arrêt des mesures du PPCR initialement prévues entre 2018 et 2020″ et « l’augmentation de 1,7 % de la CSG« .
« L’austérité et la précarité dans la recherche et la fonction publique : ça suffit ! », pointe le Sgen-CFDT Recherche dans un communiqué daté du 4 février 2018. « Au terme d’un comité interministériel du jeudi 1er février 2018, le Premier ministre et le ministre de l’Action et des comptes publics ont fait des annonces sur la fonction publique. L’objectif d’avoir un ‘cadre efficace’ pour l’action publique en assouplissant le statut de la fonction publique est méprisant pour les millions d’agents qui se consacrent à leur mission sans compter leurs efforts. C’est aussi synonyme, et les personnels de la recherche sont bien placés pour le comprendre, de toujours plus de dégradations de la qualité de vie au travail, de toujours plus de précarité », déplore le syndicat.
« UN DÉCLENCHEMENT D’HOSTILITÉS DU GOUVERNEMENT »
Le Sgen-CFDT Recherche s’oppose à ce qu’il considère comme un « déclenchement des hostilités » de la part du gouvernement contre les personnels de la fonction publique en matière d’emplois, de rémunération et de conditions de travail. « C’est de fait une attaque en règle de la Fonction publique qui se prépare », pointe-t-il. « Elle toucherait de plein fouet la recherche publique et nos EPST à travers » :
- « un ‘élargissement du recours au contrat pour donner davantage de souplesse dans les recrutements’, ‘les possibilités de recourir aux contrats seront largement étendues…’ pour remplacer les titulaires exerçant des fonctions pérennes ;
- le non-remplacement des personnels quittant les organismes et l’incitation à un plan de départ volontaire ;
- une simplification des instances représentatives des personnels, comme cela a été fait dans le privé avec les toutes récentes ordonnances travail auxquelles le Sgen-CFDT Recherche EPST s’est opposé ;
- l’instauration de la rémunération au mérite, ce qui traduit la méconnaissance des ministres qui nous gouvernent des mécanismes d’avancement des personnels, basés sur l’évaluation individuelle et collective, et la rémunération indemnitaire liée à la fonction mise en place avec le Rifseep. »
AEF
Sgen-CFDT et Fage invitent les autres organisations à discuter d’une « large mobilisation » sur les moyens le 13 février
Le Sgen-CFDT et la Fage donnent rendez-vous aux autres organisations syndicales et étudiantes mardi 13 février à 18 heures, dans les locaux du Sgen-CFDT, afin d' »organiser une large mobilisation pour obtenir les moyens nécessaires à un fonctionnement de qualité [des] établissements ». « La préparation du budget 2019 va bientôt commencer. Nous avons le devoir, pour les personnels que nous représentons, de construire un rapport de force qui nous permette d’obtenir une réponse positive à notre revendication », argumentent-ils. Cela suppose selon eux « une revendication claire, capable de réunir la communauté universitaire, au-delà des convictions syndicales, politiques, philosophiques ». Ils invitent donc les autres organisations à « mettre de côté [leurs] divergences sur telle ou telle analyse pour ne retenir que ce qui est le plus rassembleur pour tous : agents et étudiants. »
Pour mémoire, la CNE (coordination nationale de l’éducation) initiée le 27 janvier, qui appelle au « retrait du plan étudiants, de la plateforme Parcoursup, et des projets de réforme du bac et du lycée », réunit les organisations suivantes : Ferc-CGT, Fnec-FP-FO, FSU, SGL, Solidaires étudiant.e.s, SUD-Éducation, Unef, UNL, UNL SD, Ases, FCPE, Sauvons l’Université !. Cette coordination a appelé à des grèves et manifestations ce mardi 6 février après la mobilisation du 1er février
2 février
EDUCPROS
Réforme du bac : ce qu’attend l’enseignement supérieur
Pour certains, les propositions du rapport Mathiot restent encore trop timides au regard de la réforme côté enseignement supérieur. « On continue de se focaliser sur les notes au baccalauréat alors que ce qu’il faut, ce sont des compétences en lien avec les attendus« , estime Franck Loureiro, cosecrétaire général du Sgen-CFDT, qui regrette « un manque d’articulation entre les deux réformes ». Voire « une déconnexion », pour Stéphane Leymarie de Sup-Recherche-Unsa. « Ma crainte ? La réforme du premier cycle devrait trouver son rythme de croisière en 2019 ou 2020, tandis que la réforme du bac entrera, elle, en vigueur en 2021… On risque de devoir reprendre le Plan étudiants pour faire quelque chose de mieux articulé… »
1er février
FRANCE SOIR
Manifestations: les étudiants se mobilisent contre la réforme du bac et de l’université
La Fage, premier syndicat étudiant, et le Sgen-cfdt, premier syndicat dans le supérieur (enseignants et personnel administratif confondus), eux, soutiennent les réformes du gouvernement et n’appellent pas à la mobilisation. Toutefois, ces deux organisations appellent l’exécutif à effectuer une hausse substantielle des moyens pour la faculté, où le coût d’un étudiant est deux fois moindre que celui d’un jeune en classe préparatoire.