revue de presse du 17 au 23 février 2018
LA DEPECHE
Dans la Manche, les ouvertures et fermetures de classes envisagées
Le grand nombre de mesures de fermetures de classes conditionnelles, « quoiqu’elles offrent un répit » pose selon le syndicat le problème des prochaines conditions de rentrée des élèves et des équipes pédagogiques.
Les propositions avancées au comité technique de ce mercredi seront réexaminées le mardi 13 mars au matin mais aussi le 16 mars lors d’un CDEN.
EDUCPROS
Doctorat au RNCP : premiers pas vers une reconnaissance du monde de l’entreprise
« Il est temps que le doctorat soit reconnu comme un diplôme d’accès à l’entreprise, scande pour sa part Christophe Bonnet, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT.
AEF
Reconnaissance de l’investissement pédagogique : la concertation débutera le 29 mars
« Le chantier sur la reconnaissance de l’activité de formation des personnels débutera le 29 mars », indique à AEF Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, au sortir de son audience avec Frédérique Vidal, le 19 février 2018. Cela prendra la forme d’une « grande réunion avec l’ensemble des organisations au cours de laquelle seront présentés une feuille de route et un calendrier des discussions », précise-t-il. La ministre a également confirmé qu’un décret d’application sera pris avant le 13 mars, date de fermeture de la plateforme Parcoursup, pour préciser que « ce sont bien les projets de formation des étudiants qui présideront au calcul des capacités d’accueil, avant les deux autres critères » que sont les perspectives d’insertion professionnelle et le projet de l’établissement. Une circulaire précisera que « les capacités d’accueil ont vocation à augmenter ».
La ministre de l’ESRI Frédérique Vidal a reçu le Sgen-CFDT à 16h, après la Fage à 11h30, lundi 19 février 2018. Plusieurs points ont été avancés par la ministre selon Franck Loureiro :
- Un décret d’application, « en cours d’écriture », sera pris pour bien préciser que l’esprit de la loi n’est pas celui de « l’amendement Grosperrin » au Sénat ayant créé le débat : « Ce sont bien les projets de formation des étudiants qui présideront au calcul des capacités d’accueil, avant les deux autres critères » que sont les perspectives d’insertion professionnelle et le projet de l’établissement, indique le syndicaliste. Une circulaire précisera également que « les capacités d’accueil ont vocation à augmenter et non à diminuer ».
- Le chantier sur la reconnaissance de l’activité de formation des personnels débutera le 29 mars par une « grande réunion avec l’ensemble des organisations ». « Nous avons attiré l’attention de la ministre sur le fait que cette réflexion devait toucher les Prag/PRCE qui interviennent beaucoup en licence et seront très impactés par cette réforme », insiste Franck Loureiro.
- Des formations vont être proposées aux personnels des services de scolarité et à tous ceux qui vont être en charge de mettre en œuvre la réforme de l’orientation et de la réussite des étudiants. « Ils ont besoin de réponses concrètes sur la manière de gérer les dossiers, d’individualiser les parcours, avec quels outils etc. » Le MESRI serait « en train de rédiger un cahier des charges » pour des formations qui seraient assurées par l’Amue, indique Franck Loureiro.
- La ministre aurait également donné son accord pour la mise en place d’un comité de suivi de la loi, une demande qui émane de plusieurs organisations : Sgen-CFDT, Fage, mais aussi Unsa, FCPE ou SGL.
- Pour ce qui est des moyens, la ministre a répété qu’ « une rallonge budgétaire est prévue et qu’elle permettra de faire des ajustements en cas de tension particulière à la fermeture de Parcoursup », indique-t-il. « Elle nous a assuré que cela pourrait se traduire par des recrutements, mais nous sommes assez sceptiques au regard du temps nécessaire à une campagne d’emploi. Or il est hors de question pour nous que cela se traduise par un effet d’aubaine pour recruter des contractuels ou des vacataires en grand nombre. Et en même temps, l’augmentation des capacités d’accueil ne peut se traduire par un alourdissement des conditions de travail des personnels en poste. Nous serons donc très vigilants sur ce point, sachant qu’il y aura deux temps : la rentrée 2018, qui se fera dans l’urgence, et la rentrée 2019 où les choses devront être pérennisées. »
17 février
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Université de Tours : nouveau nom pour de nouvelles ambitions
Pluridisciplinarité et diversité des parcours « Qu’on s’appelle université de Tours, pourquoi pas, mais en gardant accolée l’appellation François-Rabelais, comme cela se fait pour d’autres universités », estime Benoît Wolf, responsable administratif de l’UFR Arts et Sciences humaines et représentant du Sgen-CFDT au CA. Il voit dans cet abandon « une perte symbolique rattachée à l’image de François Rabelais, humaniste, scientifique, homme de lettres, marqueur de l’identité et du patrimoine culturel » de l’université tourangelle.
LA DEPECHE
Carte scolaire : la Bigorre veut ses cinq postes «ruralité»
«Pourquoi on ne récupère qu’1 poste et pas 5 quand le Lot, qui n’a pas signé de contrat départemental de ruralité, en a 5 en plus. On se demande où les choses se décident», souligne Gilles Verdier, délégué SGEN-CFDT. Dans le vœu — en forme de motion — voté à l’unanimité des membres du Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN), hier après-midi à la préfecture, l’intersyndicale et la FCPE ont l’impression «que tout se passe dans les couloirs du ministère ou du Parlement». «On a un gouvernement qui dit quelque chose mais sur notre département, ce n’est pas appliqué», martèle Gilles Verdier.