Revue de presse
18 mai
AEF
Nomination de Jean-Michel Blanquer : des acteurs de l’éducation entre attentisme et inquiétude
Le Sgen-CFDT veut un dialogue social « véritable ». Le syndicat « prend acte » de la nomination de Jean-Michel Blanquer et appelle à un « travail commun » aux ministères chargés de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur « autour de sujets importants comme le bac-3/bac + 3, la formation initiale des enseignants et CPE« . Le Sgen-CFDT sera attentif à la qualité du dialogue social et demande à ce que « les dispositifs engagés ne soient pas remis en cause ».
OUEST FRANCE
Grève des psychologues scolaires de Loire-Atlantique
Ce jeudi 18 mai, à l’appel de l’intersyndicale SNUipp/FSU, Se-Unsa, Sgen-CFDT Snudi-FO, et du collectif des psychologues de Loire-Atlantique, les psychologues scolaires sont en grève.
Ils dénoncent la détérioration de leurs conditions de travail, le manque de postes de psychologues scolaires, une situation encore plus dégradée à la rentrée prochaine. « Il n’y a pas assez de psychologues scolaires pour occuper chaque secteur, donc de nombreuses écoles ne bénéficient pas de l’aide de ces professionnels, dénonce l’intersyndicale
ToutEduc
Nomination de J-M Blanquer : premières réactions
En revanche, le SGEN-CFDT « demande à ce que les dispositifs engagés ne soient pas remis en cause », il attend « un diagnostic partagé prenant appui sur les évaluations, les comités de suivi et les rapports réalisés ou en cours », et il sera « force de propositions » dans le cadre du « dialogue social ».
17 mai
AEF
F. Vidal nommée ministre de l’ESRI : la communauté académique se félicite du retour à un ministère de plein exercice
Sur Twitter, Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du syndicat explique que « la CFDT attend de rencontrer les ministres pour réagir aux propositions ».
16 mai
LA VOIX DU NORD
Le collège de Moulins, en grève, donne de la voix
Les revendications ne portent pas sur les moyens d’enseignement mais sur les « métiers périphériques, souvent invisibles, qui font tourner la machine », pointe Lætitia Aresu. Dans le détail, l’intersyndicale SGEN-CFDT, SUD-Education et SNALC, à l’origine du mouvement, réclame un demi-poste de CPE (conseiller principal d’éducation) jusqu’à la fin de l’année et deux postes administratifs à la rentrée 2017, contre 1,5 prévu actuellement. Des demandes justifiées, selon Lætitia Aresu, par les spécificités du collège, à commencer par la charge de travail induite par son internat d’excellence ou l’accompagnement des familles. « On a tout pour réussir », insiste la secrétaire générale du SGEN-CFDT Picardie.
LE MONDE
EDUCPROS
La liste des M2 sélectifs transmise au Cneser n’était pas la bonne…
C’est notamment le cas de l’université Bretagne-Sud, dont le nombre de mentions de M2 sélectives transmises au ministère est au nombre de 9 et non de 49, comme il est répertorié dans le document transmis aux élus Cneser. D’autres établissements, fait savoir Christophe Bonnet, élu du Sgen-CFDT, ont également remarqué que « des formations cohabilitées n’apparaissent pas dans la liste des M2 sélectifs des deux établissements ».
NEW PRESS
Lettre ouverte du Sgen CFDT sur les rythmes scolaires
« Pour le Sgen-CFDT, il n’y aurait rien de pire que de rester au milieu du gué voire de revenir à une semaine de quatre jours qu’aucun pays européen ne pratique… » Lettre ouverte de Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT à M. Emmanuel Macron, président de la République française.
Le Sgen-CFDT a, comme la CFDT, appelé sans hésiter à voter en votre faveur au 2d tour de l’élection présidentielle pour s’opposer au projet de société inégalitaire et xénophobe de la candidate d’extrême droite. Un dialogue social exigeant et constructif peut dès lors s’engager dans un cadre démocratique préservé.
Sur les questions éducatives la loi de Refondation de l’école de 2013 a ouvert de nombreux chantiers pour permettre la réussite de tous les élèves. Or le temps de l’éducation est un temps long et rien ne serait plus préjudiciable au système éducatif que leur remise en cause complète et brutale.
La réforme des rythmes scolaires est un de ces chantiers.
Le Sgen-CFDT rappelle d’abord que, s’il était demandeur d’une réforme globale des rythmes de l’enfant, ce qui a été mis en place ne correspondait pas à son projet. Le Sgen-CFDT s’est d’ailleurs abstenu à l’occasion des votes en CSE et en CTMEN des textes de cette réforme.
15 mai
La voix du nord
Le collège de Moulins, en grève ce mardi, veut les moyens de ses ambitions
« On a un super outil de travail et des équipes très motivées mais il nous manque des moyens », explique Laetitia Aresu, prof de français et secrétaire générale du SGEN-CFDT, instigateur du préavis.
12 mai
AEF
Quinquennat de F. Hollande : un PPCR salué mais un bilan mitigé sur les contractuels, la mobilité et le suivi de carrière
« Ça se termine bien mais sans PPCR, ce quinquennat aurait pu être catastrophique pour les personnels », indique pour sa part Franck Loureiro (Sgen-CFDT).
Si Franck Loureiro reconnaît que « le discours et la considération portés sur les personnels de l’ESR ont changé », Stéphane Leymarie, lui, grince : « Avec le recul, on peut dire que ces Assises ont été un moyen d’occuper la communauté, de faire semblant de s’intéresser à ce qu’elle dit, pour laisser le temps au directeur de cabinet et à son adjoint d’écrire la loi », argue-t-il.
Le Sgen-CFDT estime pour sa part que 60 à 70 % des postes n’ont pas été pourvus et le Snesup-FSU a fait le calcul, « à partir des chiffres de la Cour des comptes », que « 2 000 postes ont été supprimés sous ce quinquennat ». « Une chose est sûre, c’est que les conditions de travail des collègues ne sont pas améliorées, ces créations de postes ayant été largement absorbées par la hausse des effectifs étudiants », indique Franck Loureiro.
« Si les syndicats connaissent les mesures PPCR, les collègues dans les établissements n’ont encore rien vu sur leur fiche de paie, ce qui explique leur démoralisation », pointe Franck Loureiro, qui rappelle que la mesure entrera en vigueur en septembre 2017 pour les A et les A +.
« Nous plaidons pour que les titularisations se fassent sans concours, par validation de l’expérience professionnelle à partir des entretiens d’évaluation annuels », explique Franck Loureiro. « De trop nombreux collègues ont été humiliés par des jurys incapables de comprendre qu’il ne s’agissait pas de concours externes. » Laurent Diez dénonce quant à lui « les établissements qui n’ont pas joué le jeu ».
L’étudiant
Bilan Hollande : où sont passés les 5.000 postes promis aux universités ?
Et les données recueillies par le Sgen-CFDT auprès d’une vingtaine d’universités semblent montrer qu’en 2015, « on se situait plutôt autour de 60 % de créations nettes d’emplois », fait savoir Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du syndicat.
Depuis le début du quinquennat, en effet, ces 5.000 postes sont un sujet récurrent de tensions entre le ministère et la communauté universitaire, qui y voit « un plan de communication politique plus qu’une réelle volonté d’améliorer la situation sur le terrain », analyse Franck Loureiro.
Le ministère aurait pu présenter son effort budgétaire, réel, sous la forme d’une augmentation de la dotation de fonctionnement, mais « il était bien plus rentable politiquement de se placer sur le terrain des créations de postes, pour apparaître en rupture avec l’ère Sarkozy, caractérisée par les suppressions de fonctionnaires », poursuit le secrétaire général du Sgen-CFDT. Une stratégie jugée « contre-productive » et qui a contribué à « braquer les personnels, qui n’ont pas constaté sur le terrain, une amélioration de leurs conditions de travail ».
10 mai
AEF
Sgen-CFDT : « le temps de la clarification doit venir ». « Après le soulagement, doit venir le temps de la clarification », déclare le Sgen-CFDT qui attend « un projet et une méthode pour l’enseignement supérieur et la recherche ». Dans le prolongement de ses « 16 propositions pour l’ESR », le Sgen estime qu’ « il sera de la responsabilité du président de la République de donner une impulsion claire pour la démocratisation de la gouvernance des établissements » : sans vouloir « remettre en cause l’autonomie des établissements, celle-ci doit être celle des équipes et pas du seul président ou directeur d’établissement ». Concernant les personnels, le syndicat sera « vigilant » sur la mise en œuvre des textes PPCR et demande aussi de « revenir sur la reconnaissance du doctorat et la revalorisation des débuts de carrière », d’ouvrir « de véritables discussions sur la sécurisation des parcours professionnels des contractuels sur projet de recherche », de respecter le protocole sur la fonctionnarisation des personnels ouvriers des Crous« .
Quant aux moyens, le Sgen revendique « une augmentation du budget annuel » pour « accompagner la hausse des effectifs étudiants tant quantitativement que qualitativement » mais aussi « une programmation pluriannuelle qui permettra de donner la visibilité indispensable à l’élaboration de stratégies d’établissements autonomes ».
Cafe pedagogique
Le Sgen Cfdt prend ses distances avec Macron
Premier syndicat à avoir clairement appelé à voter pour E Macron, le Sgen Cfdt prend ses distances avec son programme éducatif, notamment en ce qui concerne l’avenir des maitres surnuméraires. « Certains chantiers ont été ouverts par la loi de Refondation pour permettre la réussite de tous les élèves, et rien ne serait plus préjudiciable au système éducatif que leur remise en cause complète et brutale… Ainsi la suppression brutale des dispositifs « Plus de Maîtres Que De Classes », dont l’efficacité est avérée, serait incompréhensible et néfaste. C’est aussi le cas pour la réforme du collège et pour les projets éducatifs territoriaux mis en œuvre dans le cadre de la réforme des rythmes ». Le syndicat rappelle aussi qu’il souhaite une « autonomie des équipes pédagogiques » et non celles du seul chef d’établissement.
9 mai
AEF
Élection d’Emmanuel Macron : l’Unef et le Sgen demandent des « clarifications »
Sgen-CFDT : « le temps de la clarification doit venir ». « Après le soulagement, doit venir le temps de la clarification », déclare le Sgen-CFDT qui attend « un projet et une méthode pour l’enseignement supérieur et la recherche ». Dans le prolongement de ses « 16 propositions pour l’ESR », le Sgen estime qu’ « il sera de la responsabilité du président de la République de donner une impulsion claire pour la démocratisation de la gouvernance des établissements » : sans vouloir « remettre en cause l’autonomie des établissements, celle-ci doit être celle des équipes et pas du seul président ou directeur d’établissement ». Concernant les personnels, le syndicat sera « vigilant » sur la mise en œuvre des textes PPCR et demande aussi de « revenir sur la reconnaissance du doctorat et la revalorisation des débuts de carrière », d’ouvrir « de véritables discussions sur la sécurisation des parcours professionnels des contractuels sur projet de recherche », de respecter le protocole sur la fonctionnarisation des personnels ouvriers des Crous« .
Quant aux moyens, le Sgen revendique « une augmentation du budget annuel » pour « accompagner la hausse des effectifs étudiants tant quantitativement que qualitativement » mais aussi « une programmation pluriannuelle qui permettra de donner la visibilité indispensable à l’élaboration de stratégies d’établissements autonomes ».
ToutEduc
« Plus de maitres que de classes » : le SNUIPP et le SGEN mettent en garde le.la futur.e ministre
Le SGEN-CFDT estime de même, sur son site, que « la suppression brutale des dispositifs ‘Plus de maîtres que de classes’, dont l’efficacité est avérée, serait incompréhensible et néfaste ». Il considère plus généralement que la remise en cause « complète et brutale » des chantiers ouverts par la loi de Refondation serait « préjudiciable au système éducatif (…) C’est aussi le cas pour la réforme du collège et pour les projets éducatifs territoriaux mis en œuvre dans le cadre de la réforme des rythmes. » Si « l’évolution du bac est nécessaire », elle ne peut « se réduire à une question de nombre d’épreuves ».
Quant à l’autonomie des établissements, elle « doit être celle des équipes pédagogiques et pas du seul directeur ou chef d’établissement », le Sgen-CFDT est d’ailleurs « force de propositions, notamment pour créer un statut d’établissement public du 1er degré ». Il rappelle aussi qu’il a fait des propositions pour la formation des enseignants.