Revue de presse des interventions et citations du sgen-CFDT dans les médias du 11 au 18 septembre 2015.
Le Télégramme
Tous les syndicats ne s’y opposent pas
Tous les profs ne sont pas opposés à la réforme des collèges. La preuve, le SGEN-CFDT, dont le conseil syndical de rentrée se tenait hier, se démarque très clairement des autres centrales syndicales. « Nous trouvons dans les propositions du gouvernement nombre de points qui nous intéressent. Il existe là une volonté de réorganisation profonde du collège. Et il est faux de dire que l’on enlève des heures aux élèves ». Des propos laudateurs qui tranchent quelque peu avec ceux de leurs collègues entendus le matin même (lire ci-dessus). « L’enjeu de l’année scolaire c’est de mettre en place les conditions de réussite de cette réforme pour une mise en place l’année prochaine », remarque Luc Savatier, secrétaire général du SGEN-CFDT. Toutefois, le syndicat reste vigilant sur la formation des enseignants. « Cinq à six jours, c’est pas mal, mais c’est bien si cela ne se fait pas en plus de notre temps de travail », renchérit Gaël Le Floc’h, professeur d’histoire-géographie à Perros-Guirec.
17 septembre
France Inter
Collèges : Frédéric Sève interviewé dans le « 7/9 »
Gazette Info
Réforme du collège : Le Sgen-CFDT Bourgogne plutôt favorable
« Le collège actuel fonctionne mal. C’est un fait, assure Yann Rousset, secrétaire général du Sgen-CFDT de Bourgogne. Mais justement, la réforme permettra des améliorations en donnant notamment souplesse et autonomie aux établissements. L’immobilisme ne risque pas d’améliorer pas la situation. » Ce syndicat, tout comme l’UNSA, n’appelle donc pas à la grève de jeudi. « Nous estimons que le texte va globalement dans le bon sens », poursuit le représentant. Selon lui, l’interdisciplinarité, « autrement dit le travail en groupe », l’une des mesures rejetées en bloc par une partie de ses confrères, peut au contraire redonner du sens à l’enseignement.
« Nous demandons que cette instance soit réformée et que son président soit élu parmi ses membres, condition nécessaire à des prises de décision en contact direct avec le terrain », précise l’enseignant dijonnais. Autre requête : une formation pendant le temps scolaire et non pendant les vacances de la Toussaint. « Le temps prévu par le rectorat étant trop court, les parents d’élèves doivent accepter que les établissements prévoient des journées banalisées », pointe-il. S’agissant de l’enseignement des langues, le Sgen-CFDT indique porter « une attention vigilante au sort de l’allemand et continuer à demander l’élargissement de l’offre des langues étrangères en élémentaire pour le maintien des classes bilangues ». Conclusion du syndicat : « Nous préférons agir en permettant aux équipes locales de s’emparer de la réforme pour l’adapter aux réalités de leurs établissements plutôt que d’agiter le chiffon rouge de la destruction de l’éducation nationale au profit d’une éducation territorialisée. »
EducPros
Priorité « Jeunesse » : François Hollande peine à convaincre
Un ensemble d’ambitions et d’assurances qui provoque une incompréhension toujours plus grande dans la communauté universitaire. De manière quasi-unanime, les syndicats étudiants et enseignants – Snesup, Sgen-CFDT, SNPTES, Sup’Recherche Unsa, Fage, Unef – ont réagi en dénonçant le décalage entre le discours et la « situation qui ne cesse de se dégrader », avec une rentrée très tendue.
« Nous faisons appel à la raison et à la vérité, s’exclame Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT, en charge du supérieur et de la recherche. La situation financière des universités n’est plus tenable, il faut arrêter avec ce discours mensonger et trompeur où l’on annonce un budget préservé, stable ou en hausse, alors que dans les faits, il ne cesse de diminuer. »
« De nombreux collègues sont épuisés, en dépression, avec de plus en plus de phénomènes de burn-out. Les services de médecine préventive sont débordés », insiste Pascal Maillard (Snesup). Pourtant, le protocole social signé en février 2014 est resté « lettre morte », rappelle le secrétaire général du Sgen-CFDT, Frédéric Sève.
Quant aux 10 milliards d’euros promis par ce troisième programme d’investissements d’avenir, ils semblent bien loin des préoccupations actuelles des syndicats. « On trouve 10 milliards d’euros pour un PIA mais pas 500 millions d’euros pour que les universités puissent juste fonctionner normalement, s’énerve Franck Loureiro. Les établissements ferment des parcours, coupent dans les budgets des composantes, des labos fonctionnent avec 60% de précaires… Cette contradiction est de plus en plus insupportable pour les personnels. »
16 septembre
AFP
Réforme du collège : première grève de l’année pour tester la mobilisation
Dans le public, deux syndicats minoritaires soutiennent le « nouveau collège », le SE-Unsa et le Sgen-CFDT. Ce dernier s’inquiète cependant du plan de formation des enseignants prévu par le ministère, qu’il juge insuffisant et tardif. Faute d’effort côté formation, le ministère « se donne presque les moyens de rater sa réforme », prévient Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT.
RTL
Réforme du collège : première grève de l’année, jeudi 17 septembre, pour tester la mobilisation
Dans le public, deux syndicats minoritaires soutiennent le « nouveau collège », le SE-Unsa et le Sgen-CFDT. Ce dernier s’inquiète cependant du plan de formation des enseignants prévu par le ministère, qu’il juge insuffisant et tardif. Faute d’effort côté formation, le ministère « se donne presque les moyens de rater sa réforme », prévient Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT.
CLINACOO
Le Sgen-CFDT et l’Unsa approuvent la réforme du collège
Maryvonne Quentel, secrétaire générale du Sgen-CFDT, et Didier Hoarau, son adjoint, ont dit hier matin, tout le bien qu’ils pensent de la réforme des collèges tant décriée par ailleurs.
« Le collège ne va pas bien. Il est le maillon souffrant, le maillon faible du système éducatif » enchaîne Maryvonne Quentel. Pour le Sgen et l’Unsa, il n’y a plus de temps à perdre. « Il n’est plus question de continuer sur un combat d’arrière-garde. C’est le moment d’accepter de se mouiller, de remettre en cause des pratiques pédagogiques, de ravaler un système qui a atteint ses limites, » soutient Maryvonne Quentel.
Il est important que les élèves évoluent à leur rythme et que leur soit donnée l’opportunité de réussir. Si cette réforme peut évacuer les nombreuses erreurs d’orientation à la fin de la troisième, elle aura rempli, en partie, sa mission. « Nous devons nous approprier cette initiative et nous ferons en sorte qu’elle soit la plus complète et la plus positive possible, » concluent les têtes de pont du Sgen.
11 septembre
AFP
Toujours plus d’étudiants et un budget constant: difficile rentrée universitaire
« Ce n’est pas acceptable… le prélèvement l’an passé de 100 millions d’euros sur les fonds de roulement a déjà entraîné une baisse du volume horaire des formations », s’est étranglé le secrétaire général du syndicat Sgen-CFDT (personnel) Frédéric Sève, il y a quelques jours.
TOUTEDUC
Jeunesse et Sports : les syndicats dénoncent les conséquences de la reforme territoriale et les conditions de travail
Tous les délégués syndicaux (FSU, SGEN, UNSA-Education) au CHSCT du ministère de la Jeunesse et des Sports demandent « une expertise par un cabinet agrée », constatent « un risque grave » en matière de santé et de sécurité au travail et s’inquiètent de la modification des conditions de travail des agents du fait de la réforme territoriale. Ils proposent que ce soit le cabinet Orseu (Lille) spécialisé dans l’appui aux représentants du personnel