revue de presse
15 décembre
LE COURRIER PICARD
Grève terminée au lycée Truffaut
« Il a fallu une grève pour être entendus », explique Pascale Nodot-Delange du syndicat SGEN-CFDT. En cause, une bagarre entre élèves au cours de laquelle une professeure avait été blessée, en septembre. Les trois élèves en cause devaient être expulsés, mais le Rectorat en avait décidé autrement pour l’un d’eux. « Nous avons eu l’impression d’être placés devant le fait accompli », assure la syndicaliste. « La grève ne mettait pas en cause cette réintégration. Nous réclamions simplement une meilleure communication. »
Dans un communiqué, le syndicat précise que « madame le recteur et ses collaborateurs ont préconisé la lecture aux classes d’un communiqué de la direction, rédigé conjointement avec les enseignants, ainsi que l’intervention du groupe climat scolaire. » Ce groupe devant permettre l’apaisement dans le lycée. La grève est terminée.
FRANCE-GUYANE
Hostilité tardive à la venue de Le Pen
Cinq organisations syndicales (Steg-UTG, Sud-Éducation, Snetaa, Sgen-CFDT-CDTG, FSU) appellent à la mobilisation, aujourd’hui dès 14 heures devant l’aéroport Félix-Éboué. Un rassemblement sous le signe de la protestation. « Les discriminations, le racisme, les régressions sociales sont les piliers du programme du Front national » , insistent les syndicats.
L’ETUDIANT
S’en suit un lobbying intense des différents acteurs. « Nous étions totalement contre ce cavalier législatif, autant sur le fond que sur la forme. Cet amendement remettait en cause la loi Fioraso de 2013. Nous avons donc contacté le gouvernement pour faire savoir notre opposition », rappelle Franck Loureiro, qui évoque un « rétropédalage » du ministère.
Le secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT a été reçu à Matignon le 14 décembre au soir. « Il nous a été annoncé que seule la partie de l’amendement sur la prolongation des expérimentations serait adoptée, pas ce nouveau statut », indique-t-il.
AEF
CFDT : Frédéric Sève entre officiellement à la commission exécutive
Le bureau national de la CFDT vient d’élire à l’unanimité, Frédéric Sève au sein de la commission exécutive. L’ancien secrétaire général du Sgen succède ainsi à Jean-Louis Malys et reprend l’ensemble de ses dossiers dont notamment ceux des retraites, de l’immigration ou de la lutte contre les discriminations.
L’ETUDIANT
On ne peut pas, au détour d’un cavalier législatif et sans concertation, modifier en profondeur la loi Fioraso.
(F. Loureiro)
« Cette méthode nous agace beaucoup », commente pour sa part François Cansell, président de la Cdefi (Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs). C’est une entourloupe de bas étage qui ne va tromper personne, un passage en force pour régler un seul cas problématique, celui de Saclay. »
Une analyse que partage Frank Loureiro, secrétaire général du Sgen-CFDT. « On nous dit que ce texte est proposé pour Saclay. Mais rien n’y est clairement indiqué : demain, n’importe où, en France, les établissements pourront se saisir de ce nouveau statut. On ne peut pas, au détour d’un cavalier législatif et sans concertation, modifier en profondeur la loi Fioraso. »
Et le syndicaliste de prévenir : « Cet amendement, rédigé sans consultation aucune, pose la question de notre soutien à la loi ESR. Nous sommes conscients qu’elle doit évoluer, mais le modèle proposé, de par ses nombreuses dérogations, remet en cause la démocratie sociale. »
AEF
Amendement instaurant un nouveau type d’EPSCP : les réactions de la Cdefi, du Sgen-CFDT, du SNPTES et de la Fage
Le Sgen-CFDT dénonce une méthode « à la va-vite et sans concertation », soulevant des « questions de principe majeures », dont celle des garanties d’un fonctionnement démocratique des futurs établissements » et la « répartition équilibrée des compétences et des pouvoirs de décision »
Inquiétude sur une méthode « à la va-vite et sans concertation », Sgen-CFDT. « La méthode est inacceptable : ce projet a été défini sans concertation aucune avec les organisations syndicales ; il se présente comme un amendement à un projet de loi sur le statut de Paris, qui ne concerne que de loin l’ESR et il a été porté à la connaissance de la communauté universitaire via une dépêche de presse », réagit le syndicat, dans un communiqué, ce mercredi. Le Sgen-CFDT juge que cet amendement « pose des questions de principe majeures :
- « Quid des garanties sur un fonctionnement démocratique des futurs établissements ? Le Sgen-CFDT refuse un statut calqué sur le modèle des grands établissements, dont le fonctionnement ne serait pas cadré par des obligations sur les proportions minimales d’élus, l’utilisation de scrutins directs, etc. » ;
- « la vraie question concernant la gouvernance des établissements n’est pas celle de la personnalité morale juridique des composantes internes d’un regroupement, mais plutôt celle d’une répartition équilibrée des compétences et des pouvoirs de décision, permettant d’allier la nécessaire subsidiarité et de réelles politiques de sites. C’est un équilibre qui a rarement été atteint jusqu’à présent ».
AEF
Fusion des universités d’USPC : ce que disent les opposants, à la veille du vote des CA
De son côté, Christophe Bonnet du Sgen-CFDT souligne qu’il y a des « points de vue différents » au sein de son syndicat dont certains membres ont voté contre et d’autres se sont abstenus : « C’est lié à des sensibilités et à des inquiétudes. S’il n’y avait pas eu les garanties pour les personnels sur les régimes indemnitaires et la mise en place d’un protocole social, nous aurions voté en opposition à la feuille de route », ajoute-t-il. Selon lui, le vote au CA sera « serré » à Paris-III.
« Paris-Descartes est un peu singulière puisqu’il n’y a pas d’AG, pas de consultation des UFR même si certaines ont voté des motions, pas de groupes de travail internes », indique à AEF Elisabeth Sioudan-Devailly, élue du Sgen au CA. « Le président a créé un blog en interne mais très peu de gens vont y poser leurs questions. Il est allé expliquer le projet dans toutes les composantes. » Selon elle, « il n’y a pas de fronde en interne » contre le projet, même si le CT a voté unanimement contre du fait « des inquiétudes notamment sur les services centraux »
L’ETUDIANT
AEF
Le Cneser rejette la répartition des moyens 2017 ainsi que le budget recherche et amende le texte instaurant un Cneserac
LE PARISIEN
«Cela peut paraître surprenant, mais Mme le recteur a choisi de modifier une sanction qui nous semblait pourtant proportionnée, déplore Pascale Nodot-Delange, professeur d’anglais à Truffaut et déléguée Sgen CFDT Picardie. L’exclusion définitive est devenue une exclusion avec sursis. Par conséquent, l’élève a pu réintégrer l’établissement.» Et malgré le mal-être et l’incompréhension dans le lycée, le rectorat refuse de recevoir les représentants des personnels à ce sujet. «Nous regrettons ce manque de concertation, poursuit la déléguée syndicale. D’autant que pour le personnel, la décision de réintégrer cet élève a déjà été perçue comme un désaveu du conseil de discipline…». Contacté, le rectorat n’a pu être joint.
ToutEduc
PPCR : les textes adoptes en CTM, les explications du SNES, du SIEN, de la FNEC, du SE, du SGEN
Dans sa déclaration liminaire qu’il publie sur son site, le SGEN-CFDT justifie son vote en faveur du PPCR qui « ouvre la voie à une revalorisation significative sur l’ensemble de la carrière, et à des réformes (qui seeront les) bienvenues (…) après 7 années de gel de la valeur du point d’indice ». Il regrette pourtant que « la déconnexion entre l’évaluation professionnelle et le déroulement de carrière » ne soit pas « totale ». Il demande aussi que des « moyens humains et financiers soient donnés à l’accompagnement professionnel ».
9 décembre
Courrier Picard
BEAUVAIS Le lycée Truffaut en grève après une bagarre
« Le recteur a transformé la sanction en exclusion avec sursis. L’élève est revenu au lycée, il a changé de classe. Pour le personnel, cette décision est un désaveu du conseil de discipline. », estime Pascale Nodot-Delange, professeur d’anglais et déléguée du syndicat Sgen-CFDT de Picardie.
L’enseignante reste choquée par la violence des faits. Les élèves aussi. « Franchement, vis-à-vis de la professeur, c’est compliqué. Vous imaginez la perte d’autorité ? », jugeait-on à la sortie du lycée, vendredi.
Devant le mal-être de leur collègue, les représentants du personnel du lycée ont envoyé un courrier pour demander une rencontre avec le recteur. « Jeudi, on a eu une réponse de leur part. Dans le courrier, ils ne répondent à notre demande d’audience. Face à la remise en cause d’une décision proportionnée, on a souhaité déposer un préavis de grève. »