Le Sgen vu par et dans les médias
22 septembre
La Croix
« Pour les collègues qui débutent, le bénéfice est évident », constate Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT. « En revanche, les 60 000 postes n’ont pas changé grand-chose dans la majorité des classes, notamment parce que ces créations ont été utilisées dans les zones qui en avaient le plus besoin et dans le cadre de dispositifs précis, comme le « plus de maîtres que de classes » en primaire. Avec un effet positif uniquement là où les écoles avaient un vrai projet, basé par exemple sur la co-intervention. »Par ailleurs, « dans certains cas, souvent concentrés dans des zones peu attractives, on a créé des postes et nommé des titulaires mais ceux-ci, en congé maladie ou ayant demandé un rapprochement de conjoints, ne se sont pas présentés et doivent être remplacés par des contractuels », déplore Frédéric Sève, qui évalue à 95 % les postes créés effectivement occupés par des titulaires.
21 septembre
AEF
20 septembre
VOUS NOUS ILS
Le Sgen-CFDT alerte le ministère au sujet des personnels de direction, qu’il assimile à des « victimes silencieuses d’épuisement professionnel ».
Le Sgen-CFDT tire la sonnette d’alarme concernant les conditions de travail des personnels de direction. Dans une lettre du 16 septembre adressée au ministère de l’Éducation nationale, le syndicat s’inquiète « de la situation difficile des personnels de direction qui sont submergés par l’accumulation des tâches et parfois gagnés par l’exaspération ».« Les personnels de direction doivent se sentir épaulés par leur ministère »
Le Sgen-CFDT indique que ces derniers sont souvent « par excès de loyauté et d’engagement, des victimes silencieuses d’épuisement professionnel », et alerte le ministère, lui demandant de prendre rapidement « en compte l’évolution de leurs responsabilités et des conditions d’exercice de leur métier. Les personnels de direction doivent se sentir épaulés par leur ministère, mieux formés, accompagnés professionnellement ».
News tank
Les Echos
19 septembre
AEF
ToutEduc
« Ce bilan, ce sera le plaidoyer de l’enseignant, estime Frédéric Sève, du SGEN-CFDT. Jusqu’à présent, il n’avait pas le droit à la parole. On lui ouvre un espace pour parler de ce qu’il fait, y compris de ses activités invisibles, qui passent hors des radars de sa hiérarchie. »
17 septembre
France 3 Champagne-Ardenne
16 septembre
ToutEduc
Evaluation des enseignants : les analyses du SGEN-CFDT, du SNES, de SUD-Education
« Sous réserve des moyens qui lui seront affectés, l’accompagnement des enseignants dans l’exercice de leur métier représente l’essentiel du projet ministériel » actuellement discuté avec les organisations syndicales dans le cadre du PPCR, estime Frédéric Sève. Interrogé par ToutEduc, le secrétaire général du SGEN-CFDT juge positivement le projet. « L’accompagnement », explique-t-il remplace effectivement les anciennes inspections, mais celles-ci étaient connectées à l’espoir d’une promotion ou, à l’inverse, à une éventuelle sanction disciplinaire. Ce ne sera plus le cas, et l’essentiel de l’activité des inspecteurs portera sur l’aide à l’analyse des pratiques.En ce qui concerne l’évaluation elle-même, il est réservé sur le fait de mettre des croix dans des cases. « Ce qui compte, c’est l’avis qui sera porté en quelques lignes. » Il admet par ailleurs que plusieurs questions se posent, notamment celle du calendrier. Si les promotions qui seront mises en oeuvre l’an prochain selon le nouveau système doivent s’appuyer sur la nouvelle procédure d’évaluation, il faudrait que les textes soient publiés avant la fin de l’année civile. Or la transcription en décrets et arrêtés de ces principes sera complexe, d’autant qu’ils sont encore en cours de discussion. Le calendrier sera « compliqué » à tenir. Les organisations syndicales « réformistes » ont obtenu cet été que l’évaluation ne soit pas « contingentée ». Dans un premier temps, il était prévu qu’inspection et direction d’établissement s’entendent pour limiter à 30 % le pourcentage des enseignants « excellent » puisque seuls 30 % d’entre eux auraient droit à une accélération de carrière. Or rien n’interdit de penser que plus de 30 % des enseignants d’une académie sont « excellents ». Pourquoi pas 100 % ? Mais dès lors, sur quels critères les autorités académiques sélectionneront-elles les enseignants promouvables ? Seront-ils nationaux ? Seront-ils publiés ? Ce point n’a pas encore été évoqué.
15 septembre
AEF
Évaluation des enseignants : les réactions de syndicats après une nouvelle phase de discussions
Sgen-CFDT : le projet d’évaluation « va dans le bon sens »
« Le projet du gouvernement va dans le bon sens, notamment car il crée une voie de recours concernant le commentaire de l’évaluation pédagogique, déclare Catherine Nave-Bekhti, secrétaire nationale du Sgen-CFDT. « Cependant, nous voulions déconnecter évaluation et avancement de carrière, ce qui n’est pas le cas dans le projet actuel, même si la connexion proposée est moins forte que celle qui existe aujourd’hui. » Le syndicat émet une « réserve » : « la persistance d’un seul regard dans le premier degré ».
Sur l’accompagnement des enseignants : « Il est nécessaire de donner du temps aux professionnels pour qu’ils réfléchissent sur leurs pratiques », estime Catherine Nave-Bekhti. Elle liste plusieurs « interrogations » concernant les « moyens disponibles » pour l’accompagnement, notant tout d’abord que « les plans académiques de formation ont été réduits ces dernières années ». « Nous avons que le fléchage des postes vers les Espé pour la formation continue n’est pas suffisant », ajoute la secrétaire nationale. De plus, le gouvernement crée l’accompagnement mais « les inspecteurs auront-ils le temps de le mener » ? « Les inspecteurs sont demandeurs », affirme la syndicaliste.
Sur le compte rendu d’évaluation professionnelle : « Concernant les items de cette grille, certains partages d’évaluation entre les chefs d’établissement et les corps d’inspection ne sont pas pertinents. Nous ne sommes pas favorables à la transposition du compte rendu en une note, à la différence d’autres syndicats. » Au sujet des rendez-vous de carrière et de l’avancement accéléré, Catherine Nave-Bekhti souligne que le système proposé réduirait les écarts d’avancement et de rémunération entre enseignants. Elle salue également le fait que l »appréciation des évaluateurs ne soit pas contingentée », ce qui permet à l’autorité académique de désigner comme ‘excellents’ plus de 30 % des enseignants ». « Il faudrait alors travailler sur l’objectivation de l’écart entre les enseignants retenus pour l’avancement accéléré et ceux qui ne le sont pas. »
Ce que le Sgen-CFDT propose : « Aller plus loin en termes de regard croisé dans le second degré. »
Sur le document d’appui au rendez-vous professionnel : « Le document a beaucoup évolué », note Catherine Nave-Bekhti. Il « fait en sorte que l’enseignant soit actif, que l’évaluation ne soit pas uniquement descendante et mène à une évaluation moins infantilisante ». Cependant, le syndicat note que ce document d’appui est « sensible » et souhaite qu’il ne figure ni dans le dossier administratif ni dans le dossier d’évaluation de l’enseignant. « Il y a un enjeu de formation pour rappeler quel est le statut de ce document. »
Ce que le Sgen-CFDT propose : La rédaction de « guides » concernant l’entretien avec le chef d’établissement et l’inspecteur, à l’attention de l’enseignant.