Revue de presse.
ACTUALITTE
De nouvelles pistes d’évolution pour APB
AEF
Rapport IGAENR sur le mouvement enseignant : qu’en pensent les syndicats ?
IL FAUDRAIT « ALLER PLUS LOIN » (SGEN-CFDT)
Pour le Sgen-CFDT, ce rapport de l’IGAENR est « important et propose des pistes intéressantes ». « L’IGAENR fait le bon diagnostic sur le système de mouvement qui n’est satisfaisant pour personne ! Ni pour les personnels, ni pour l’employeur, ni comme outil de GRH », déclare à AEF Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT. Le syndicat soutient plusieurs recommandations mais considère qu’elles pourraient « aller plus loin » et « mieux prendre en compte les souhaits des personnels ».
Le Sgen approuve notamment la recommandation de l’inspection de « rompre avec l’objectif inatteignable de ne pas nommer de jeunes enseignants dans des établissements difficiles » mais de renforcer l’accompagnement de ces jeunes. Il soutient aussi la proposition d’organiser des recrutements d’enseignement du 2nd degré calibrés par académie. « C’est une très bonne idée car cela permet d’éviter une rupture entre la période de stage et de titularisation mais cela reporte cette coupure au niveau du master », estime Frédéric Sève. « Il faudrait donc aller plus loin et revoir la place du concours. »
Le syndicat soutient les propositions de simplification des barèmes et de stabilisation des équipes dans les établissements difficiles. Mais « l’IGAENR ne va pas assez loin, il faudrait proposer de revoir les primes de stabilisation », estime le Sgen. D’autres propositions de l’inspection lui semblent « difficiles à appliquer » comme celles d’avancer les calendriers de recrutement ou de faire des enjeux d’affectation des personnels un élément central du dialogue de gestion avec les académies. « Ce dernier objectif est intéressant mais en pratique, il n’y a aucun moyen technique actuellement disponible pour le faire », remarque Frédéric Sève.
6 janvier
ACTUALITTE
TROP DE CDD DANS LES GRETA ?
AEF
Greta : pour le Sgen-CFDT, le ministère doit rappeler aux gestionnaires la possibilité de recruter les formateurs en CDI
Le Sgen-CFDT estime que la récente décision du Conseil d’État sur les CDD des formateurs des Greta « constitue un changement dans la jurisprudence qui peut contribuer à précariser certains personnels ». Selon la haute juridiction, le contrat d’un agent de Greta conclu « pour la mise en œuvre d’un programme de formation » est exclu du champ d’application de la loi Sauvadet permettant après 6 ans la transformation des CDD des agents publics en CDI. Pour le Sgen, cette décision « n’interdit pas de conclure des CDI » et le MENESR « doit le rappeler expressément aux gestionnaires des Greta ». Les personnels « recrutés pour participer à la mise en œuvre de formations pérennes doivent pouvoir être employés dans le cadre de CDI », insiste le syndicat qui plaide pour « aller plus loin dans la sécurisation des personnels » notamment par « des évolutions législatives ».
LA LETTRE DE L’ÉDUCATION
Frédéric Sève* : « L’arrivée des dotations horaires va permettre de démentir les discours manipulateurs »
*Secrétaire général du SGEN-CFDT, professeur agrégé de sciences économiques et sociales
Alors que la prochaine grève se profile le 26 contre la réforme du collège, que vous soutenez, ses adversaires répètent que l’arrivée des dotations horaires va démultiplier leur mobilisation. Êtes-vous inquiet ?
Non seulement je ne suis pas inquiet mais dans ce cas précis, cela pourrait même nous faire une journée tranquille, tant les adversaires de la réforme ont fini par lasser avec leurs outrances ! « Pas de SNES, pas de de stress » : c’est un écho de terrain que m’a rapporté un collègue. Et j’imagine mal que cette grève rassemble plus que les précédentes. L’arrivée des dotations va permettre d’entrer dans le concret et de démentir les discours manipulateurs, comme ceux qui font passer les chiffres des dotations planchers pour les dotations réelles. Le comité technique ministériel (CTM) du 17 décembre a confirmé que les collèges auront effectivement des dotations plus élevées. Non seulement il y aura des créations fermes de postes mais il a été clairement signifié aux académies qu’elles ne devaient pas profiter de ces marges de manœuvre nouvelles pour rogner celles qui existent déjà.
Les opposants à cette réforme soulignent que leurs organisations représentent 80 % des enseignants concernés. Était-il raisonnable, dans ces conditions, de vouloir passer en force ?
Il faut tout de même relativiser. D’abord c’est 80 % des 40 % qui ont participé aux dernières élections professionnelles. De ce point de vue, nous sommes tous logés à la même enseigne : cela nous renvoie à la maigreur de l’engagement des enseignants vis-à-vis de leurs syndicats. C’est malheureux à dire, mais de plus en plus de collègues prennent leurs distances avec le syndicalisme. Par ailleurs, les élections n’ont pas porté sur la réforme du collège. Les journées d’action, par contre, oui. Et là, c’était plutôt 80 % de non-grévistes. De plus, la réforme n’est pas exclusivement l’affaire des enseignants. Au conseil supérieur de l’éducation (CSE) où siègent les organisations qui représentent l’ensemble du corps social, la réforme a obtenu un soutien très net. Il serait bon de réfléchir à ce décalage. Cet isolement des organisations syndicales de l’éducation nationale par rapport au reste de la société devient problématique.
Du croisement des disciplines pratiqué avec enthousiasme par des équipes volontaires, fallait-il passer à l’interdisciplinarité obligatoire que prescrit la réforme ?
L’interdisciplinarité dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) ne porte que sur environ 15 % du temps d’enseignement. Et ce n’est pas un bouleversement dans la mesure où différentes formes d’interdisciplinarité sont déjà banales. Non seulement certaines matières scolaires conjuguent elles-mêmes plusieurs disciplines mais le croisement des regards disciplinaires sur l’élève est la base du travail en collège. Le vrai enjeu n’est pas d’identifier des champs interdisciplinaires comme on l’entend à l’université, c’est le travail d’équipe, l’interaction entre chaque enseignant et ses collègues. C’est la possibilité de sortir d’une logique trop descendante, de développer toutes les pratiques que l’on a du mal à mettre en œuvre dans un cadre classique. Le paradoxe actuel du collège est que cette interaction des enseignements, qui est cruciale, n’apparaît pas dans son organisation pédagogique. Pour la première fois, la réforme dédie un temps spécifique à ce type de travail. De toute façon, le socle commun, qui fixe des objectifs de compétences partagés par toutes les disciplines, oblige à un travail commun.
L’opposition s’appuie notamment sur les travaux de la chercheuse Elisabeth Bautier, qui insiste sur le risque de voir ce type de pratique bénéficier aux seuls élèves culturellement favorisés. Comment appréciez-vous cet argument ?
J’apprécie l’argument à condition de le lire jusqu’au bout et d’adhérer à ce qu’il implique, à savoir la nécessité d’une formation et de temps de concertation. D’autre part, je veux bien qu’on sollicite la recherche pour décider de la pertinence ou non des EPI, mais alors pour être logique il faudrait faire la même démarche sur l’efficacité des modes traditionnels d’enseignement. Et si l’on passe tout au crible, il pourrait ne plus rester grand-chose…
1er janvier
LE MONDE 2016, dernière ligne droite pour la « refondation de l’école » (édition abonnés)
« Pour valoriser le travail en équipe, l’autonomie, c’est la culture des cadres et des enseignants qui doit évoluer », renchérit Frédéric Sève, secrétaire général du SGEN-CFDT
29 et 31 décembre
L’Observateur du Beauvaisis et L’Écho du Thelle
24 décembre
VOUSNOUSILS
Animateurs TICE : les syndicats et l’AFT interpellent Najat Vallaud-Belkacem
22 décembre
COURRIER PICARD
OISE Trop payés, les assistants d’éducation rembourseront 200 € par mois
Ce conseiller principal d’éducation, et secrétaire académique du SGEN-CFDT, a été reçu jeudi par l’agent comptable auteur de la lettre. Il travaille au lycée Paul-Langevin à Beauvais, établissement « mutualisateur » assurant la paye des auxiliaires de vie scolaires (AVS), AE et AESH pour l’ouest de l’Oise.
« Il y a près de 700 personnels pour lesquels le trop payé se compte en centaines de milliers d’euros » prédit Mehdi El Herech.
Il a adressé une demande de moratoire au recteur. Impossible, lui a-t-on fait valoir : un employeur a deux ans maximum pour récupérer ces dépassements, or ceux-ci remontent à janvier 2014 !
Le rectorat d’Amiens, contacté hier, n’a pas donné suite à notre sollicitation.
Le point de vue du syndicat
Trois questions à Mehdi El Herech, conseiller principal d’éducation au lycée Charles-de-Gaulle à Compiègne, secrétaire académique adjoint du SGEN-CFDT :
Que sait-on exactement des conséquences de cette erreur d’indice ?
Plusieurs centaines de personnes et plusieurs centaines de milliers d’euros sont en jeu. Mais la situation est très compliquée du fait qu’il n’y a pas une seule erreur, celle de l’indice 321 appliquée au lieu du 309, depuis le 1er janvier 2014. Un arrêté du 24 juin 2014 prévoyait une revalorisation de deux points de l’indice 309, à 311, qui elle non plus n’a pas été appliquée !
Cette erreur aura-t-elle des incidences fiscales ?
La situation devient kafkaïenne. Certains agents n’ont pu bénéficier des minima sociaux parce que leur salaire avait dépassé le plafond, et ils ont dû acquitter des impôts sur ces sommes trop perçues !
Quelle solution préconisez-vous ?
J’ai demandé à chaque agent d’envoyer au rectorat une demande de remise gracieuse des sommes dues. Je demande aussi un conseil d’administration extraordinaire du lycée Langevin pour utiliser ses fonds de réserve pour l’indemnisation. Il y a eu des précédents dans la région, mais pour des sommes moindres, il est vrai
ACTUALITTE
Les enseignants TICE écrivent à Najat Vallaud-Belkacem
LE PARISIEN
Beauvais-Méru : des surveillants de lycée sommés de rembourser un trop-perçuPour ceux à temps plein depuis l’époque, c’est environ 1 200 € », peste Medhi El Herech, conseiller principal d’éducation et secrétaire académique adjoint SGEN-CFDT.
« Facteur aggravant, à cause de ce trop-perçu, certains ont dépassé de peu le plafond de certaines prestations sociales ou ont payé plus d’impôts, relève Medhi El Herech. Quand on nous dit que des emplois précaires sont trop payés, cela fait doucement sourire. »
FRANCE 3 PICARDIE : vidéo
Oise : la galère des auxiliaires de l’Education nationale trop payés ils doivent rembourser
21 décembre
ACTUALITTE
Budget 2016 de l’Enseignement supérieur : une hausse insuffisante
15 décembre
ENQUÊTE & DÉBAT
L’enseignement socialiste serait menacé de mort en France !Pour Frédéric Sève, du SGEN-CFDT, un autre syndicat enseignant, la propagande djihadiste doit “nous encourager à en faire encore plus en matière d’enseignement de la laïcité, d’égalité filles-garçons, de respect de l’esprit scientifique, de tolérance… Sur le mode qui est le nôtre : pas celui de l’affirmation péremptoire et autoritaire, mais celui de l’explication, de l’éducation, du partage” (c’est-à-dire la laïcité “fanatique”, libertaire, gauchiste et sectaire conforme à la laïcité bafouée par la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBTQ à l’école).