Revue de presse.
TOUTEDUC
Enseignants : la formation à la réforme du college, les apprentis professeurs et les contractuels en brèves
FORMATION CONTINUE. Le SGEN-CFDT publie la lettre qu’il a adressée à la ministre de l’Education nationale pour dénoncer « une conception verticale, voire hiérarchique, de la formation » continue proposée aux enseignants pour la mise en oeuvre de la réforme du collège. « Les actions menées en la matière ne sont pas à la hauteur des attentes et des enjeux. Dans trop d’académies, les plans de formation sont encore embryonnaires », elles « ciblent trop souvent les seuls enseignants, et en fonction de leur discipline (…) on reste prisonnier de vieux schémas et de vieilles habitudes. » Le SGEN calcule que l’année scolaire compte trois jours de plus que la précédente et il propose de « les mettre à la disposition des établissements pour qu’ils organisent le travail de réflexion et de conception des futures maquettes pédagogiques ».
ACTUALITTE
RÉFORME DU COLLÈGE : LA FORMATION DES ENSEIGNANTS DÉÇOIT LE SGEN
21 octobre
AEF
Réforme du collège : les formations ne sont « pas à la hauteur des attentes et des enjeux », selon le Sgen
« Nos collègues constatent que les actions menées en matière d’accompagnement ne sont pas à la hauteur des attentes et des enjeux », écrit Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT dans une lettre à Najat Vallaud-Belkacem le 20 octobre 2015. Alors que « dans trop d’académies, les plans de formation sur la réforme du collège sont encore embryonnaires » et traduisent « une conception verticale voire hiérarchique de la formation », le Sgen renouvelle 3 demandes : que les 3 jours de plus que compte l’année scolaire 2015-2016 servent à « organiser le travail de réflexion et de conception des futures maquettes pédagogiques » et ce, « sans pénaliser les élèves ». Que soient « décrétés » des avancements d’échelon automatiques pendant 2 ans, le travail des IPR étant « exceptionnellement réorienté vers l’aide aux équipes » et que soient augmentés les budgets d’ IMP pour les professeurs de collège.
EUROPE 1
Réforme du collège : un syndicat inquiet sur la formation des professeurs
Le Sgen-CFDT rapporte une formation encore à l’état embryonnaire alors que la réforme est prévue pour septembre 2016.
Le Sgen-CFDT estime que cette formation n’est « pas à la hauteur des attentes et des enjeux » et que le ministère de l’Education « ne se donne pas toutes les chances de réussir »
« Dans trop d’académies, les plans de formation sont encore embryonnaires, alors que nous sommes déjà arrivés à la première période des vacances », s’alarme le Sgen-CFDT, un des deux syndicats favorables à cette réforme controversée, dans une lettre adressée à la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Il critique « une conception verticale, voire hiérarchique, de la formation », qui cible « trop souvent les seuls enseignants et en fonction de leur discipline », alors que ces séances devraient s’adresser aux « équipes éducatives ».
Repris par AFP
20 octobre
LA DÉPÊCHE
Pendant ce temps, l’enseignement privé attire plus que jamais
Alors, hors quartiers huppés, point de salut pour les établissements publics ? José Jorge, principal du collège Olympe de Gouges de Montauban, et élu Sgen-CFDT, s’appuie sur son expérience de terrain pour démentir. «Notre collège est situé dans une zone plutôt sensible. Et bien pour autant, nos effectifs augmentent, et nous ne voyons pas de désaffections dont bénéficieraient les établissements privés, pourtant nombreux dans la ville». La raison ? «Nous portons un projet global, innovant, nous sommes un collège pionnier pour la réforme des collèges, et tout cela avec l’adhésion des équipes enseignantes et pédagogiques. La réponse est dans le qualitatif, c’est ce qu’attendent les parents, et le collège public a les moyens de le faire. Nous scolarisons tous les enfants, sans laisser personne sur le bord de la route, et malgré cela les résultats sont là.
19 octobre
ACTUALITTE
LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION VALIDE LES NOUVEAUX TEXTES SUR L’ÉVALUATION
Le syndicat enseignant Sgen-CFDT a émis un vote favorable sur l’arrêté créant un nouveau diplôme national du brevet (DNB), après des débats au CSE qui ont conduit le ministère à revoir sa copie initiale. Dans un communiqué, le Sgen-CFDT précise sa position.
« La nouvelle mouture du DNB maintient des épreuves terminales qui font du brevet une sorte de ‘petit bac’ et laisse encore trop de place au bachotage en classe de troisième, ce qui est contradictoire avec la logique des cycles et même nuisible à la qualité des apprentissages.
Pour autant, le Sgen-CFDT est parvenu à convaincre le ministère de modifier les scores attribués aux différents niveaux de maîtrise du socle comptant pour le contrôle continu.
En augmentant le score du niveau ‘maîtrise fragile’, un élève ayant ce niveau dans l’ensemble des domaines et composantes conserve une chance d’obtenir son DNB en atteignant la moyenne dans les épreuves terminales.
De même, l’augmentation du score du niveau « maîtrise satisfaisante » met un élève ayant ce niveau dans tous les domaines et composantes en position d’obtenir son DNB même avec une mauvaise performance le jour des épreuves terminales. Les élèves ne pâtiront donc pas trop de l’obsession des adultes pour le rituel de l’examen.
Cette nouvelle version du DNB rend aussi possible une scolarité du socle sans note. Les équipes des collèges qui se sont déjà engagées dans cette voie n’auront plus une surcharge de travail pour convertir leurs évaluations en données chiffrées.
Le Sgen-CFDT compte sur la mise en pratique de ce nouveau DNB pour convaincre définitivement le ministère et l’opinion de l’inutilité de maintenir des épreuves terminales et de la nécessité de se concentrer sur l’apprentissage et la validation du socle. »
16 octobre
L’ETUDIANT
Mobilisation timide contre l’austérité à l’université
Il a fallu accompagner le double d’étudiants dans une réorientation précoce, confie de son côté Youssef Ettaï, responsable administratif au service Information et orientation à l’université de Nanterre. L’élu Sgen-CFDT confie une petite déception de ne pas voir plus de monde participer à la manifestation.
AEF
La manifestation contre le budget de l’ESR rassemble entre 900 et 3 000 personnes à Paris le 16 octobre
Frédéric Sève, Sgen-CFDT. « Il manque de moyens dans l’ESR, ces moyens sont mal répartis et il y a trop de personnels précaires », indique le secrétaire général du Sgen-CFDT. « Nous attendons du gouvernement qu’il nous réponde d’abord sur les besoins urgents et qu’il donne des perspectives pour résoudre à moyen terme les immenses besoins que le gouvernement reconnaît lui-même : l’immobilier universitaire qui est une ‘bombe à retardement’ ; la pédagogie, l’accueil de générations supplémentaires et le financement de la recherche. On verra en fonction de ces réponses les suites à donner à cette mobilisation ».
VOUSNOUSILS
ÉVALUATION DES ÉLÈVES : LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE VOTE « POUR »
Dans un communiqué, le Sgen-CFDT note que la nouvelle mouture du brevet « maintient des épreuves terminales qui font du brevet une sorte de petit bac et laisse encore trop de place au bachotage en classe de troisième, ce qui est contradictoire avec la logique des cycles et même nuisible à la qualité des apprentissages ».
DNB : des « épreuves terminales inutiles » (Sgen-CFDT)
Le syndicat se réjouit toutefois d’être parvenu à « convaincre le ministère de modifier les scores attribués aux niveaux de maîtrise du socle comptant pour le contrôle continu ». En augmentant le score du niveau « maîtrise fragile », un élève « ayant ce niveau dans l’ensemble des domaines conserve une chance d’obtenir son DNB en atteignant la moyenne dans les épreuves terminales », indique le Sgen-CFDT.
De même, l’augmentation du score du niveau « maîtrise satisfaisante » met un élève ayant ce niveau dans tous les domaines « en position d’obtenir son DNB, même avec une mauvaise performance le jour des épreuves terminales ». Ainsi, se réjouit l’organisation, « les élèves ne pâtiront pas trop de l’obsession des adultes pour le rituel de l’examen. »
Le Sgen-CFDT conclut en indiquant « compter sur la mise en pratique de ce nouveau DNB » pour convaincre « définitivement » le ministère et l’opinion de « l’inutilité » de maintenir des épreuves terminales et de la « nécessité » de se concentrer sur l’apprentissage et la validation du socle.
TOUTEDUC
DNB : satisfaction du SGEN-CFDT, colere du SNEP-FSU
Le SGEN-CFDTa voté, hier 15 octobre, pour l’arrêté créant un nouveau DNB (diplôme national du brevet). Il regrette pourtant le maintien d’épreuves terminales « qui font du brevet une sorte de petit bac et laisse encore trop de place au bachotage en classe de troisième », mais il se félicite d’avoir pu « convaincre le ministère de modifier les scores attribués aux différents niveaux de maîtrise du socle comptant pour le contrôle continu », puisqu’un élève ayant le niveau « maîtrise satisfaisante » pourra obtenir son DNB « même avec une mauvaise performance le jour des épreuves terminales ». Et surtout, « cette nouvelle version du DNB rend possible une scolarité du socle sans note. Les équipes des collèges qui se sont déjà engagées dans cette voie n’auront plus une surcharge de travail pour convertir leurs évaluations en données chiffrées. »
CAFE PEDAGOGIQUE
Evaluation : Le Conseil supérieur de l’éducation adopte les textes sur l’évaluation
Un amendement, déposé par le Sgen Cfdt, et adopté par 41 voix (unsa, cfdt, fcep) contre 21 (snes, snalc), a été accepté par le ministère. Il modifie sensiblement la répartition des points au bénéfice du contrôle continu. Les niveaux de maitrise des composantes du socle sont réévalués de telle sorte qu’avec un niveau satisfaisant de maitrise on l’élève ait acquis 320 points sur les 350 nécessaires pour avoir le brevet. Autrement dit la seule maitrise du socle garantit l’obtention du brevet. Pour Vincent Bernaud, du Sgen Cfdt, « cet amendement aligne le texte sur ce que dit la loi d’orientation ».
En 6ème on pourra choisir le type d’évaluation entre un modèle collège et un modèle école. Pour Vincent Bernaud, le programme informatique devrait simplifier la saisie par les enseignants de ces informations
LE MONDE
Les étudiants demandent « des actes » au gouvernement
Dans les rangs clairsemés des chercheurs, la grisaille ambiante s’accorde au moral des manifestants. « Huit ans d’études, trois années post-doctorat comme contractuelle et aucune perspective », résume Amandine Bonnet, chercheuse. Démotivés, démobilisés, les jeunes cerveaux de l’université française se retrouvent « sans perspective », juge Franck Loureiro, secrétaire national du SGEN-CFDT.
CFDT
La CFDT veut plus de moyens pour l’université et la recherche
« Un milliard d’euros supplémentaire serait nécessaire pour faire face à l’afflux de nouveaux étudiants, sans même parler d’améliorer la situation de l’université », explique Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT. À l’issue de la manifestation du 16 octobre, une délégation été reçue à Bercy.