Revue de presse des interventions et expressions du Sgen-CFDT sur les questions d'actualité.
ToutEduc
La reforme du collège, l’agrégation, l’enseignement professionnel, la dictée et les rythmes scolaires en brèves
DICTÉE. Le SGEN-CFDT s’inquiète du discours de la ministre de l’Éducation nationale lors de la présentation des nouveaux programmes scolaires pour l’école élémentaire et le collège. Elle « a annoncé que la maîtrise des savoirs fondamentaux passait par une dictée quotidienne, du calcul mental et de la lecture tous les jours et (qu’elle) souhaitait les rendre obligatoires ». Pour l’organisation syndicale, « il serait temps que l’on fasse confiance (aux enseignants) pour la réussite de tous les élève » sans qu’un ministre « se pose en premier pédagogue » et veuille « imposer sa vision de la meilleure façon d’enseigner ».
VousNousIls
Nouveaux programmes scolaires : les profs dans le flou… le ministère aussi ?
Pour certains syndicats, il s’agit en effet d’une atteinte à la liberté pédagogique des professeurs. « D’un côté, la ministre ne cesse de faire la promotion de l’autonomie quand il s’agit des enseignants du second degré. Et de l’autre côté, elle vient dire aux professeurs des écoles ce qu’ils doivent faire en classe », s’est insurgé le Snuipp-FSU, tandis que le Sgen-CFDT invitait la ministre à faire « confiance aux professeurs des écoles pour faire leur métier ». Quant au SE-Unsa, il a estimé que ce n’était « pas le rôle » de Najat Vallaud-Belkacem « de fixer le rythme des exercices des élèves ».
22 septembre
Courrier Picard
AMIENS Le Crous se rénove, les salariés manifestent
Et pourtant, pour les syndicats SGEN-CFDT et CGT du Crous, elle incarne tout ce qu’ils refusent : le ménage effectué par des prestataires privés, des agents d’accueil remplacés par des étudiants, des agents d’entretien et des veilleurs de nuit à géométrie variable, etc. Raymond Rivière (SGEN-CFDT) et Francis Martins (CGT) expliquent : « Cela fait deux comités techniques de suite que la direction nous propose un projet d’externalisation du ménage. Toutes les organisations syndicales ont voté contre mais la direction a décidé de passer en force. D’où notre décision de déposer un préavis de grève. »
News Tank
Le projet de décret encadrant les stages reçoit un avis négatif au Cneser
Pour Christine Barralis (Sgen), c’est « une bonne chose que le décret paraisse, mais les évolutions par rapport au projet initial posent problème ». Elle fait également part de ses craintes face à des possibilités de dérogations « sans limites ni justifications ». « La dérogation risque d’être demandée par tout le monde et de devenir donc la norme », dit-elle.
AEF
Le Cneser reporte le vote sur la Comue UBL et valide la création de Sigma Clermont et la fusion des IUT de Bordeaux
Le Cneser du 21 septembre 2015 n’a pas pu procéder à l’installation de tous les représentants des grands intérêts nationaux (GIN), indique Franck Loureiro, représentant du Sgen-CFDT, qui évoque un Cneser de rentrée « sous tension ». (…) Franck Loureiro ajoute que les « GIN » nommés « ont voté sur les deux premiers textes » concernant les projets de décret relatif à l’encadrement du recours aux stagiaires par les organismes d’accueil et sur le texte fixant les modalités d’accréditation de l’IAVFF et estime ces deux votes « entachés d’illégalité ».
L’Indépendant
Aude : pour la CFDT, les personnels de santé sont une « richesse », pas un « coût »
Journée nationale d’action, ce mardi 22 septembre, pour la CFDT Santé et Sociaux, en collaboration avec leurs homologues du Sgen (syndicat général de l’éducation nationale) et de l’Interco. Au coeur de ce rendez-vous matérialisé par une manifestation nationale ou des rencontres avec les élus, un slogan : « Je suis une richesse ». Une phrase choisie pour évoquer le « négativisme qui entoure la question des charges de personnel, expliquait Jean-Luc Fraisse. On nous le vend comme un poids, alors que ce sont ces personnels qui accueillent et soignent le public. »
21 septembre
Macommune.Info
Mobilisation pour la santé et le social à Besançon
Les Fédérations Santé Sociaux, Interco et SGEN estime qu’il est urgent que les pouvoirs publics se préoccupent des moyens octroyés. « Tant dans la santé que dans le social, les baisses de moyens mettent à mal la réalisation des politiques visant à répondre aux nécessités liées, notamment, à la prévention chez les jeunes, au vieillissement de la population, et à la profonde et longue crise sociale et économique que nous subissons. Faire plus avec moins procède d’une logique de court terme dont toute la société paiera très cher les conséquences. L’intervention de professionnels formés et reconnus est indispensable. Elle seule permet de recoudre le tissu social qui se déchire, de mettre en œuvre une politique de prévention et de promotion de la santé ».
Vousnousils
Dictée au quotidien : les profs « en ont assez de l’infantilisation »
Même son de cloche du côté du Sgen-CFDT, qui invite dans un communiqué à faire « confiance aux professeurs des écoles pour faire leur métier », soulignant que « les enseignants des écoles primaires en ont assez de l’infantilisation dont font preuve beaucoup de ministres de l’Éducation nationale ».
NewsTank
Une installation du Cneser « très tendue » selon les représentants des organisations syndicales
Un « Cneser catastrophe », pour Franck Loureiro (secrétaire national, Sgen) selon lequel le MENESR « a tenté de faire voter les représentants des grands intérêts nationaux, non encore officiellement nommés par décret ». (…) « Nous avons dû intervenir en soulignant que dans ce cadre, le vote n’est pas légal. Le résultat, c’est que tous les textes n’ont été votés que par les élus du personnel, et à titre indicatif par les représentants des grands intérêts nationaux. Nous n’avions jamais vu ça ! », ajoute Franck Loureiro. (…) « Le ministère voulait faire un passage en force, et les représentants des organisations syndicales, et des organisations étudiantes ont demandé une suspension de séance. Nous étions d’accord pour quitter le Cneser séance tenante. Une proposition du ministère nous a convaincus de rester : le vote des statuts d’UBL est finalement reporté au prochain Cneser, le 19/10/2015. C’était très tendu, et nous ne sommes pas du tout d’accord pour laisser s’installer un tel fonctionnement. » (Frank Loureiro). (…) « Des présentations de la StraNES et de la SNR ont été faites, mais faute de temps, toutes les organisations n’ont pas pu poser leurs questions. Il a donc été décidé l’organisation de séances spéciales du Cneser pour chacune des stratégies. » (Franck Loureiro). (…) « Nous voulions présenter une motion visant à aligner le statut des élus des Epic siégeant au Cneser sur celui des EPSCP. Pour le moment il n’existe pas de cadre clair. Nous avons décidé de la retirer au profit d’une motion similaire présentée par la CGT, et que nous voterons. » (Franck Loureiro)
18 septembre
AEF
Il faut « 1 milliard d’euros pour faire vivre l’ESR dans des conditions acceptables » (Sgen-CFDT, SNPTES, Unsa, Fage)
« Nous voulions alerter sur la situation critique dans laquelle se trouve l’enseignement supérieur, avec un afflux de 65 000 nouveaux étudiants cette année », auquel elle doit « faire face avec moins de moyens », commence Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT. Pour Franck Loureiro chargé du supérieur au Sgen-CFDT, avant que ne soient avancés les chiffres de l’augmentation de 65 000 étudiants cette année, « nous estimions qu’il fallait 500 M€ supplémentaires dans le budget de l’ESR », par conséquent avec cette augmentation « nous sommes en deçà des besoins et nous nous approchons plutôt du milliard d’euros nécessaires pour faire vivre l’ESR dans des conditions acceptables ». Il insiste que pour cette somme « bénéficie à l’ESR, elle ne devrait pas se faire par prélèvements sur les fonds de roulement des établissements. « Quand on regarde les 500 M€ que l’on demande et que l’on voit qu’on arrive à trouver 10 Mds€ pour le PIA, les personnels ne comprennent pas et ne peuvent pas l’accepter. La contradiction devient insupportable pour eux », dit-il
AEF
Dictée quotidienne : la ministre « n’a pas à imposer sa méthode pédagogique », estiment 3 syndicats d’enseignants
Le Sgen constate pour sa part dans un communiqué qu’ « une fois de plus, un ministre se pose en premier pédagogue en voulant imposer sa vision de la meilleure façon d’enseigner ». « Après son discours sur les QCM en CE 2, en mars dernier, voilà le hochet de la dictée et du calcul mental. À quand celui sur lecture globale et lecture syllabique ? », ironise le syndicat.
« Les enseignants des écoles primaires en ont assez de l’infantilisation dont font preuve beaucoup de ministres de l’Éducation nationale. Les professeurs des écoles sont des professionnels formés à leur métier auxquels il serait temps que l’on fasse confiance pour la réussite de tous les élèves. De plus, il y a une contradiction à prôner l’autonomie des équipes dans la mise en place des projets, d’un côté, et le fait de vouloir régenter la manière dont l’emploi du temps de tous les élèves du primaire doit être cadencé », relève le Sgen.
AFP
»Une dictée par jour » : l’annonce de la ministre laisse les syndicats abasourdis Même colère du côté du Sgen-CFDT, un autre syndicat enseignants. « Un ministre se pose en premier pédagogue en voulant imposer sa vision de la meilleure façon d’enseigner », déplore l’organisation. Les professeurs des écoles « en ont assez de l’infantilisation dont font preuve beaucoup de ministres de l’Éducation nationale ».
Repris par Le Point, TV5Monde, Europe 1, La Dépêche, Paris Normandie,
17 septembre
France Inter
Première grève des profs depuis la rentrée
Frédéric Sève s’exprime à 3 mn 10 et c’est la dernière prise de parole. » on ne se donne pas les moyens d’appliquer une réforme qui est ambitieuse, mais tout de même complexe. Se donner les moyens, ça veut dire donner du temps aux équipes pédagogiques pour se concerter, pour travailler ensemble et préparer la rentrée. Pour l’instant, le gouvernement, le ministère ne donne aux enseignants qu’une perspective de formation individuelle et fort peu ciblée sur la réforme, puisqu’il n’y a que 3 jours sur 8 qui concerne véritablement la réforme »
16 septembre
AFP
Défi budgétaire pour les universités avec l’afflux d’étudiants
La situation oblige des universités à fermer certaines filières faute de moyens, selon des organisation étudiantes, ou à baisser « le volume horaire des formations », d’après le syndicat Sgen-CFDT (personnel).
Repris par TV5 Monde