Revue de presse.
L’ETUDIANT
Paris Sciences et Lettres chahutée pour son élitisme
Pour Franck Loureiro (Sgen-CFDT), le projet de la Comue PSL « est aux antipodes de la philosophie » de la loi Fioraso.
180.000 euros pour le président, 140.000 euros pour les deux vice-présidents, quand on connait le revenu d’un président d’université. C’est inacceptable.
(F. Loureiro)
Le Cneser a aussi été l’occasion pour plusieurs élus de faire part de leurs interrogations quant aux salaires des dirigeants de PSL. « 180.000 euros (bruts) pour le président, 140.000 euros (bruts) pour les deux vice-présidents, quand on connaît le revenu d’un président d’université, qui porte des responsabilités autrement plus importantes, par exemple en matière de sécurité, c’est inacceptable », estime Franck Loureiro.
AEF
Réorganisation de l’Onisep : « la soutenabilité financière de l’établissement est en jeu » (G. Asseraf, directeur)
Pour les personnels, c’est « l’inquiétude qui domine quant aux futures conditions de travail », selon Vincent Bernaud (Sgen-CFDT).
Ce projet de réorganisation a reçu un avis négatif du CTE de l’office. « Pour les personnels de l’Onisep, c’est l’inquiétude qui domine quant à l’avenir et aux futures conditions de travail de nombreux personnels de l’Office et de ses délégations », indique à AEF Vincent Bernaud, secrétaire national du Sgen-CFDT. « Jusqu’à présent, la réorganisation des services et les économies attendues n’ont pas été mises en avant mais les personnels ont le sentiment que certaines fonctions, notamment administratives, risquent d’être impactées », explique-t-il. Si « aucune mobilité forcée n’est envisagée, on ne peut pas écarter des mobilités fonctionnelles », ajoute-t-il. Vincent Bernaud souligne également que l’Onisep publie des documents qui relèvent de politiques académiques et qu’il ne « faudrait pas perdre le lien entre les antennes régionales et les rectorats ».
AEF
EPLE : repenser le fonctionnement du conseil d’administration pour améliorer la gouvernance (Éducation et Territoires)
Pour améliorer la gouvernance des EPLE, « il faut améliorer le fonctionnement du conseil d’administration et du conseil pédagogique », souligne Guillaume Touzé duSgen-CFDT, le 24 novembre 2015, à l’occasion d’une journée de débat organisée par le cabinet de conseil « Éducation et territoires » en partenariat avec AEF
« Il n’y a aujourd’hui pas de lieu de dialogue social. Le seul endroit où on peut parler des conditions de travail, c’est le conseil d’administration mais il est surchargé d’un certain nombre de questions », déplore Guillaume Touzé, enseignant membre du Sgen-CFDT, le 24 novembre 2015, à l’occasion d’une journée de débat sur la gouvernance en éducation dans les territoires. « Il faut travailler sur les moyens de faire établissement, de créer un collectif », préconise-t-il. Selon lui, le « pouvoir du CA est sous-utilisé » : « les collectivités pourraient par exemple évoquer la question du numérique dans cette instance pour engager le dialogue avec les enseignants ».
24 novembre
AEF
Le Cneser rejette le décret associant l’EHESS, l’EPHE, l’ENC et l’Efeo à PSL. Débat sur le salaire de son président
Franck Loureiro dénonce des « sommes jamais atteintes sur ce type de postes, [qui] sont choquantes et disproportionnées ». Il les compare à celles des présidents d’université qui ont « d’importantes responsabilités et des rémunérations loin d’être très conséquentes »
Pour Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, PSL est « un projet où l’on ne prend que des filières sélectives et où il n’y a pratiquement pas de licence. Il n’y a pas non plus d’université pluridisciplinaire en tant que telle. À PSL, on se met entre ‘excellents’ pour faire un pôle d’excellence et ce n’est pas la philosophie portée par la loi ESR », dit-il.
Enfin, le Sgen-CFDT a fait une déclaration sur la conférence de presse de Thierry Mandon sur la simplification administrative de l’ESR : « Nous étions au courant des groupes de travail et nous ne contestons pas le fond de ce projet ou le fait que soient organisées des réunions. Ce qui pose problème, c’est que le secrétaire d’État fasse des annonces via conférence de presse, en dévoilant un calendrier, sans que les partenaires sociaux ne soient mis au courant. Ce n’est pas sérieux », souligne Franck Loureiro.
20 novembre
LE MONDE
Raconter le travail réel
Dans le sillage du projet « Raconter la vie », le SGEN-CFDT, un syndicat de l’Education nationale, a lancé en septembre 2014, Raconter le travail (raconterletravail.fr), un espace où les professionnels de l’enseignement peuvent témoigner de leur travail, de ce qu’ils vivent au quotidien, sur ce qu’il se passe de façon invisible au sein des établissements scolaires.
Le but est de raconter le concret et la diversité des situations. « La représentation du travail dans l’Education nationale fait aujourd’hui défaut. La méconnaissance du travail réel des personnels, par les médias et les corps intermédiaires comme par les intéressés eux-mêmes, explique à la fois les carences des politiques publiques et l’incapacité des personnels à agir collectivement », estime Frédéric Sève, secrétaire général du SGEN-CFDT dans le manifeste de lancement du site. Cette initiative a été parrainée par Pierre Rosanvallon et son équipe.