Revue de presse du 23 au 28 janvier 2016
28 janvier
AEF
CTM : une majorité d’abstentions sur les projets de décret sur les IGAENR
Le Sgen-CFDT et l’Unsa ont voté pour, la CGT et la FSU se sont abstenues ; FO n’a pas pris part aux votes et le Snalc a voté contre. Ce dernier dénonce « de petits arrangements entre amis » tandis que le Sgen-CFDT s’interroge « sur l’évolution statutaire des Igen qui ne manqueront pas de se demander quand ils bénéficieront de mesures d’actualisation de leur statut ». Ces projets de décret modifient les conditions d’accès aux grades des inspecteurs généraux et précisent le statut de l’emploi de chef de mission de l’IGAENR
Pour le Sgen-CFDT, ces textes « aboutissent de fait à modifier la structure du corps des IGAENR pour en faire un corps hybride : entre corps de débouché et corps de carrière avec des entrées possibles plus tôt dans la vie active ». « Si les mesures transitoires permettront de désengorger la seconde classe en augmentant sensiblement les possibilités d’accès à la première classe, il faudra veiller à maintenir dans la durée la fluidité au sein du corps. »
Le syndicat s’interroge « sur l’évolution statutaire des Igen qui ne manqueront pas de se demander quand ils bénéficieront de mesures d’actualisation de leur statut ». « Ces dernières années, les rapports conjoints ont été nombreux. […] Ne serait-il pas pertinent de développer les missions conjointes pour permettre un regard transversal sur notre système et amener à davantage de cohérence entre politique éducative et politique de GRH, à une meilleure prise en compte de problématiques importantes par tous les acteurs du système éducatif ? Cette réflexion ferait sens dans la perspective d’une fusion un jour des deux corps d’inspection, mais alors, dans quel grade les Igen seraient-ils positionnés ? »
VOSGES MATIN
VOSGES : 520 ÉLÈVES EN MOINS, 33 ÉCOLES TOUCHÉES, D’APRÈS LA CARTE SCOLAIRE 2016
Les autres syndicats l’Unsa-SGEN-CFDT se sont abstenus. Selon le SGEN-CFDT, « certaines mesures évoquées lors des groupes de travail ont été annulées par révision des effectifs, soit différées par nécessité de délais pour regrouper les écoles ou scolariser les élèves différemment ».
SUD OUEST
Réforme du collège : pourquoi ça bloque
Réforme du collège : pourquoi ça bloqueCe que disent ses partisans. « Le collège, dans sa forme actuelle, c’est un échec, au plan social, éducatif, tout le monde le reconnaît. Cette réforme n’est pas parfaite mais elle va dans le bons sens. Elle préserve l’idée d’un socle commun, d’un continuum de la sixième à la troisième, tout en proposant des innovations. Plus d’autonomie ? C’est bien que des collègues puissent davantage s’approprier leur outil de travail. Plus d’interdisciplinarité ? On le fait déjà, c’est fécond et stimulant de travailler ensemble, aussi bien pour les élèves que pour les professeurs. 4 000 postes sont par ailleurs créés pour cette réforme : c’est un point positif, même si des moyens supplémentaires sont nécessaires, estime Pierre-Marie Rochard, représentant du Sgen-CFDT, qui n’a pas appelé à la grève hier. Ce qui nous préoccupe en vue de la rentrée, c’est qu’ici et là, d’après nos retours du terrain, des inspecteurs n’adhèrent pas à cette réforme. L’administration ne semble pas faire bloc pour la mise en œuvre de ces changements. »
26 janvier
NOUVEL OBS
des profs de collège contre la réforme, des instits pour une hausse de salaire
Education: des profs de collège contre la réforme, des instits pour une hausse de salaire
Parmi les syndicats représentatifs, le Sgen-CFDT et le SE-Unsa, favorables à la réforme du collège, n’ont pas appelé à la grève.
Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, rappelle que des négociations salariales sont d’ores et déjà prévues en février avec les ministres concernés et qu’il ne souhaite pas la perte d’une journée de salaire
TOUTEDUC
Grève du 26 janvier dans le 1er degré : le ministère prévoit 13 %, le SNUIPP 30 %, le SGEN évoque la dégradation des conditions de travail
Pour sa part, le SGEN-CFDT (qui n’appelle pas à la grève) évoque une « dégradation des conditions de travail des professeurs des écoles » ainsi qu’ « un manque de reconnaissance et de confiance sans précédent », du fait d’une multiplication des rencontres et concertations, et d’une hiérarchie « trop souvent tournée vers le contrôle au détriment du conseil et de l’accompagnement » tandis que « les attentes du public vis-à-vis de l’Ecole sont grandissantes » et que le pouvoir d’achat des enseignants se dégrade. Le SGEN demande notamment « que les engagements ministériels d’alignement des régimes indemnitaires de l’ISAE sur l’ISOE soient tenus », que « des marges budgétaires soient dégagées afin de permettre la rétribution des travaux complémentaires », que « de réelles mesures de simplification des procédures administratives et pédagogiques soient mises en place…
ACTUALITTTE
Une charte entre inspecteurs et directeurs d’école
ACTUALITTTE
PREMIER DEGRÉ : DES CONDITIONS DE TRAVAIL DÉGRADÉES POUR LES ENSEIGNANTS
VOUSNOUSILS
Pour le Sgen-CFDT, cet appel à la grève est « une opération de diversion d’organisations syndicales qui cherchent à faire oublier qu’elles n’ont pas voulu soutenir l’accord PPCR de revalorisation des carrières dans la fonction publique ». Le syndicat refuse de s’associer à ce mouvement, estimant qu’il n’y a « rien à gagner, tout à perdre ». Même position pour le SE-Unsa, qui a « l’audace » de ne pas appeler à la grève, bien qu’il estime qu’une revalorisation salariale est « indispensable ».
NOUVEL OBS
la fracture syndicale
23 janvier
MÂCON INFOS
GREVE DU 26 JANVIER : « Rien à gagner, tout à perdre » estime le Sgen-CFDT
Appeler à la grève mardi 26 janvier pour des avancées déjà obtenues et actées dans des accords signés et dont le calendrier est connu, est irresponsable. Le Sgen-CFDT n’appelle pas les agents à la grève. Soucieux de défendre leur pouvoir d’achat, il ne veut pas leur faire perdre une journée de salaire et donc faire un cadeau de plusieurs millions d’euros à l’État.Le Sgen-CFDT continuera d’agir et de prendre ses responsabilités, par la négociation quand c’est possible, par l’action quand il le faut, mais toujours dans l’intérêt des personnels. C’est pourquoi nous restons vigilants et que nous interviendront dans toutes les instances, en particulier dans les CTSD ces prochains jours, pour obtenir pour la rentrée 2016 les meilleures conditions possibles pour nos collègues et les élèves en école, collège, lycée et dans l’enseignement supérieur.