Revue de presse
L’ETUDIANT
Non, l’université ne conduit pas seulement au chômage !
Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT à l’enseignement supérieur et à la recherche, réagit à la campagne d’affichage du FNCPA opposant l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur à celle des apprentis, en oubliant que l’apprentissage est également une modalité de formation à l’université.
ACTUALITTE
Les dysfonctionnements de l’avantage familial des fonctionnaires résidents à l’AEFE
31 mai
Café Pédagogique
Frédéric Sève reconduit comme secrétaire général du Sgen Cfdt
Le congrès national du Sgen Cfdt s’est conclu le 27 mai par la réélection de Frédéric Sève au poste de secrétaire général du syndicat. Une nouvelle commission exécutive a été élue où l’on retrouve de nombreux responsables précédents.
Le Monde
Un milliard d’euros pour revaloriser les profs d’ici à 2020
PPCR : les réactions des organisations syndicales enseignantes
« C’est le résultat d’un dialogue social qui s’est concrétisé », indique à AEF Frédéric Sève, secrétaire général. « La revalorisation indiciaire est une manière plus juste de revaloriser les enseignants car tous sont concernés, alors que lorsque le point d’indice augmente, ce sont les personnes du haut de grille qui en bénéficient le plus. Aussi, le fait que le dernier échelon du 2e grade passe de 783 points à 821 est un sacré geste en termes de carrière et de retraite. Concernant la classe exceptionnelle, c’était capital de reconnaître certaines fonctions et missions jusque-là largement négligées. Il faudrait toutefois des gestes supplémentaires, notamment pour l’éducation prioritaire et pour rendre certains lieux plus attractifs. »
30 mai
AEF
« On ne peut pas avancer sur l’autonomie des EPLE sans améliorer leur gouvernance » (Frédéric Sève, Sgen-CFDT)
« On ne peut pas avancer sur l’autonomie des EPLE sans améliorer leur gouvernance, avec des instances davantage collégiales », souligne Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen–CFDT. (…) Il rappelle également la revendication « d’équipes complètes (avec adjoint et CPE) » pour diriger les établissements et la nécessité « d’explorer des pistes d’organisation du travail » pour les personnels d’encadrement et de direction.
27 mai
Le Dauphiné
Laurent Berger : l’hystérie collective sur la loi Travail n’est pas justifiée
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger est ce vendredi à Aix-les-Bains pour la clôture du 11e congrès fédéral du Sgen-Cfdt, syndicat majoritaire pour l’enseignement, le supérieur et la recherche. A cette occasion, il a rappelé devant ses militants que la Cfdt soutenait la version remaniée du projet de loi Travail, contrairement aux autres syndicats.
26 mai
Actualitté
La place des concours de l’Education nationale en fin de Master 1 fait encore débat
Le Sgen-CFDT veut ouvrir des discussions sur le principe actuel.Le Sgen-CFDT revendique dans un communiqué « la mise en place effective de la réforme du cycle Licence Master Doctorat (LMD). Pour cela, le master doit constituer un véritable continuum de formation organisé sur 4 semestres. La sélection entre le Master 1 et le Master 2, si elle peut être confortable pour l’Etat et les établissements, constitue une voie sans issue pour des milliers d’étudiants.
25 mai
ToutEduc
Guyane : mouvement de grève à l’appel d’une intersyndicale éducation. Les postes mis au CRPE pourraient être tous pourvus
Une intersyndicale FSU, SGEN-CFDT, SUD, UNSA, SNETAA-FO, STEG-UTG appelait hier les personnels de l’Education en Guyane à la grève après que le nouveau recteur a annoncé « que la Guyane ne bénéficiera pas de l’ensemble des mesures REP+ promises à la rentrée 2016 », contrairement à ce qu’avait annoncé son prédécesseur, qui avait, toujours selon les termes du communiqué commun, « acté le placement intégral de l’académie de Guyane en éducation prioritaire renforcée (REP+) à la rentrée 2016 ».
Ils estiment que « le système éducatif de Guyane est en panne » et que les élèves « cumulent les difficultés », puisque « 58,7% des élèves entrant en 6ème sont issus de catégories socio-professionnelles défavorisées (36,2% national) », que « 35,9% des collégiens sont boursiers de taux 3 (8,7% national) », et que « 27,5% des élèves sont en retard à l’entrée en 6ème (11,8% national) ».
24 mai
ToutEduc
Syndicats en breves : Reforme du college : le SNALC, la FEP. Enseignants détachés : le SGEN. Le genre : l’UNSA. L’ENFA : la CGT
Le SGEN-CFDT s’inquiète du « nombre croissant d’enseignants auxquels des établissements scolaires français à l’étranger proposent un poste », mais qui « se heurtent à un refus de détachement, particulièrement dans le premier degré », ce qui met les établissements de l’étranger en grande difficulté tandis que certains personnels se trouvent « dans l’obligation de rentrer en France », et devoir organiser « un retour définitif imprévu et non budgété ». Il « demande le réexamen de tous les refus de détachement pour les personnels actuellement en poste à l’étranger ».
DAUPHINE LIBERE
Franck Loureiro : « Les réformes scolaires sont plutôt bonnes, mais mal expliquées »
Qu’est-ce qui va mieux et que faut-il encore améliorer dans l’Éducation nationale ? C’est en substance ces deux axes de travail qui vont guider jusqu’à vendredi les représentants des syndicats académiques du SGEN-CFDT réunis en congrès à Aix-les-Bains depuis hier.
Près de 400 personnes vont débattre toute la semaine du bilan syndical des quatre dernières années, le dernier congrès national ayant eu lieu en 2012. Soit les quatre premières années du mandat Hollande. Puis, elles passeront en revue les 12 thèmes revendicatifs que la CFDT compte porter à l’avenir, avec en point d’orgue l’intervention de Laurent Berger, secrétaire général du syndicat.
Du mieux pour les élèves
Franck Loureiro, secrétaire national pour l’enseignement supérieur et la recherche, se félicite de la réforme des rythmes scolaires, « qui permet aujourd’hui à 85 % des enfants de profiter d’activités extrascolaires, contre 20 % auparavant ». De même, le syndicat soutient la réforme des collèges, estimant que la création d’EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) « va permettre aux élèves d’approfondir les connaissances tout en leur donnant plus de sens ». Pour le syndicaliste, « les réformes du gouvernement sont donc bonnes, mais bien souvent mal présentées et mal appliquées, par manque de communication avec les personnels d’établissements ».
En revanche, Franck Loureiro estime que le ministère n’est pas allé assez loin dans la politique de territoire des universités ou l’attribution de crédits à la recherche.
23 mai
L’ETUDIANT
Écoles d’art : quel ministère aura le dernier mot ?
Le Cneser y aurait également un représentant. Mais ce dernier ne voit pas d’un bon œil la création d’une nouvelle instance. Le 14 mars, il a adopté à l’unanimité unemotion présentée par le Sgen-CFDT et l’Unef, demandant à examiner systématiquement les procédures d’accréditation des établissements relevant du ministère de la Culture et délivrant des formations conduisant à l’obtention d’un grade universitaire.
« Ce Cneserac est un retour en arrière par rapport à la loi Fioraso, qui a acté le principe d’une double tutelle systématique. C’est pourtant le même gouvernement ! » s’étonne Franck Loureiro du Sgen-CFDT. Selon lui, s’il faut « une structure unique pour vérifier la qualité des formations », c’est au MENESR, « qui a en charge les formations postbac, de tenir ce rôle ».
Le Sgen-CFDT s’inquiète notamment de la place de la recherche dans les cursus artistiques. « Le Cneser s’assure de la présence de critères de base : nombre d’enseignants-chercheurs, qualité de la recherche. Ce n’est pas une bonne chose de vouloir s’extraire de ces exigences », juge Franck Loureiro.
AEF
« Selon la couleur que prendra la PPCR, le jugement sur la Refondation pourra changer » (Frédéric Sève, Sgen-CFDT)
À l’occasion du Congrès fédéral du Sgen-CFDT qui se tiendra du 23 au 27 mai, Frédéric Sève, le secrétaire général, trace la feuille de route des revendications à venir du syndicat : la « mixité sociale », « la promotion des métiers et de la pédagogie » et le « bac-3/bac + 3, qui est l’angle mort de la Refondation ». Le Congrès sera également le moment, pour les adhérents, de « juger » les actions du syndicat sur la réforme du collège. Frédéric Sève, qui se représente au poste de secrétaire général du syndicat, estime que, depuis 2012, « de bons virages ont été pris mais [que l’] on reste au milieu du gué ». Il souligne que « selon la couleur que prendra laPPCR, le jugement pourra changer ». Des syndicats ont actuellement des « échanges » avec le MENESR pour « définir les grandes lignes de l’application aux personnels enseignants ». Des annonces devraient être faites « début juin ».
AEF : Quels sont les enjeux du prochain Congrès fédéral du Sgen-CFDT (1) qui se tiendra, à Aix-les-Bains, du 23 au 27 mai prochains ?
Frédéric Sève se représente au secrétariat général
Le congrès élira le Conseil fédéral ainsi que la commission exécutive, dont le secrétaire général. L’équipe composant la commission exécutive actuelle se représente en grande majorité (seuls deux membres sur neuf quittent la commission). Une seule liste est en lice, avec Frédéric Sève qui devrait ainsi être réélu secrétaire général.
Frédéric Sève : Un des enjeux consiste à approuver – ou non – ce qui a été fait ces quatre dernières années [depuis le dernier congrès fédéral qui a eu lieu à Décines en 2012]. Compte tenu de la période que nous avons connue, ce sera essentiellement un jugement des adhérents sur les acquis ou non-acquis autour de la réforme du collège. Le second enjeu consiste à définir notre vision de l’avenir, notre axe pour les quatre prochaines années, et à mettre à jour nos revendications.
AEF : Quelles seront les priorités du Sgen-CFDT pour ces prochaines années ?
Frédéric Sève : D’abord, faire progresser la mixité sociale, ce qui est une exigence à la fois professionnelle et citoyenne. Nous souhaitons également faire la promotion des métiers, et plus spécifiquement de la pédagogie. Le mépris de la pédagogie, qui a si bonne presse en France, malheureusement, dissimule un mépris des personnels, enseignants et non enseignants, qui travaillent pour les services publics d’éducation et d’enseignement. De la même façon, nous voulons promouvoir l’innovation pédagogique, et même consacrer le droit à l’innovation.
Nous porterons la revendication d’un lycée modulaire (fin des séries, avec des parcours de formation plus individualisés et davantage connectés au supérieur…), parce que le bac-3/bac + 3 aura été l’angle mort des réformes menées depuis 2012. La gouvernance du service public, des services publics, des établissements scolaires ou du supérieur, est aussi un axe de revendication essentielle pour nous, afin de garantir un pilotage moins hiérarchique, plus ouvert sur la société et plus respectueux de la démocratie sociale. Dans ce cadre, les missions des personnels d’encadrement sont à repenser. Enfin, il y aura de nouveaux droits à conquérir, notamment pour en finir avec la précarité et pour améliorer l’accompagnement des personnels en entrée et en fin de carrière.
AEF : Quel bilan tirez-vous de ces quatre dernières années, sur la Refondation et sur l’action du syndicat ?
Frédéric Sève : La période a été très intense, et j’ai un sentiment mitigé, concernant la Refondation : de bons virages ont été pris mais on reste au milieu du gué. Mais cela est normal, car on ne fait pas tout en quatre ans et il y a des oppositions. Mais il faudra plus de temps pour juger la période, ne serait-ce que pour la partie « personnel » qui se discute en ce moment. Selon la couleur que prendra la PPCR, le jugement pourra changer… Actuellement, nous sommes dans une phase d’échanges entre le ministère et les signataires du protocole, pour définir les grandes lignes de l’application aux personnels enseignants. Je pense que des annonces devraient être faites début juin.
(1) Le Sgen a obtenu 9,57% des suffrages aux dernières élections professionnelles du 2nd degré, et 6,2% aux élections du 1er degré.