Revue de presse : échos dans les médias de la conférence de presse du 3 septembre 2015.
AFP
Réforme du collège: après les vacances, les opposants décidés à se faire entendre (WEEKENDER)
Le Sgen-CFDT, l’autre syndicat pro-réforme, s’inquiète lui d’un « enlisement » et de la difficulté à l’appliquer « concrètement ». Son secrétaire général Frédéric Sève juge le plan de formation du ministère « très loin des besoins » et « trop tardif » avec le gros des sessions aux deuxième et troisième trimestres. « J’espère qu’on ne va pas détricoter la réforme pour trouver une porte de sortie à quelqu’un, sinon la réforme changerait d’adversaire ».
4 septembre
ToutEduc
La rentree syndicale et associative en breves : le SNETAA, le SPELC, le SNCL, la SDAU, le SE-UNSA, les PEP, le SGEN
AGRICOLE. Le SGEN-CFDT estime que l’enseignement agricole « devrait mieux faire ». Il a connu « des évolutions importantes qui ont profondément modifié le lycée et feront de même demain avec le collège », mais « le nouveau souffle attendu après la nomination du ministre Le Foll tarde à venir », les moyens « manquent cruellement »…
3 septembre
Café pédagogique
Collège : Risque d’enlisement de la réforme selon le Sgen Cfdt
« Le ministère se donne les moyens de rater sa réforme du collège », estime Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen Cfdt
« Nous posons une alerte sur le plan de formation », annonce Frédéric Sève. Son organisation estime que le plan de formation qui accompagne la réforme du collège est « insuffisant dans l’ampleur et vicié dans ses modalités »
F. Sève juge la formation trop individuelle. « Le ministère a refusé de banaliser des journées pour préparer la rentrée. Il se donne les moyen de rater sa réforme »
« On en se donne pas les moyens de la réflexion dans les établissements », estime F Sève. « Pour nous le principal risque sur la réforme du collège est là : un enlisement fonctionnel et bureaucratique. C’ets le risque principal ». Le Sgen dénonce aussi la réforme du brevet. « on n’est pas en accord avec la proposition du ministère », affirme F Sève. Celle ci devrait être rendue publique dans quelques jours
« On ne progresse pas sur la cohérence bac -3 bac +3 », estime F Sève. « Les deux travaillent chacun de son coté. Il y a urgence à poser la question de la transformation du bac pour qu’il joue le passerelle entre le lycée et le supérieur ». Soulignant le fort taux d’échec en 1ère année universitaire, Franck Loureiro, secrétaire national au supérieur, juge que « l’université seule ne peut prendre en charge la problématique des bacheliers ». C’est donc le lycée qui doit changer. « Si on continue d’empiler des connaissances au bac on ne pourra pas préparer les élèves aux attentes du supérieur : l’autonomie, l’esprit d’initiative, le travail de groupe ». « Il faut traiter en lycée les compétences qui permettent la réussite dans le supérieur », estime Claudie Paillette, secrétaire national en charge de la politique éducative.
AFP
Charte de la laïcité: la faire signer par les parents, une bonne idée?
Repris par LA GAZETTE DES COMMUNES
« Que la charte soit affichée, qu’elle soit comprise par les enfants, très bien. Mais nous avons peur que si des parents ne veulent pas la signer, on soit encore dans la stigmatisation » des familles musulmanes, confie Claudie Paillette, secrétaire nationale du Sgen-CFDT, un syndicat du secondaire.
AFP
Réforme du collège: le Sgen-CFDT, pro-réforme, craint « un enlisement
Un des deux syndicats d’enseignants favorables à la réforme du collège pour 2016, le Sgen-CFDT, craint « un enlisement », faute de formation adéquate des professeurs, a indiqué jeudi son secrétaire général.
« Le risque principal est celui d’enlisement, avec une difficulté à appliquer cette réforme concrètement », a estimé Frédéric Sève lors la conférence de rentrée de son syndicat. Le plan de formation proposé par la rue de Grenelle « est très loin des besoins et son calendrier trop tardif » car le gros des sessions ne démarre qu’aux 2e et 3e trimestres, a-t-il ajouté.
Il réclame aussi des sessions de formation collectives, avec toute l’équipe d’un établissement, pour que les enseignants puissent réfléchir « ensemble », cette réforme comportant plusieurs dispositions appelant la collaboration des professeurs (par exemple l’enseignement interdisciplinaire).
Faute d’efforts côté formation, le ministère de l’Education nationale « se donne presque les moyens de rater sa réforme », a soupiré M. Sève
Interrogé sur la grève prévue le 17 septembre par les syndicats hostiles à la réforme, il a jugé « difficile » d’en prévoir l’ampleur. Mais il estime que le contexte est semblable à celui du dernier appel à la grève, le 11 juin, qui s’était soldé par une mobilisation mitigée (12% de grévistes dans les collèges publics selon le ministère, un tiers selon les syndicats organisateurs).
AEF
Crous : le Sgen-CFDT alerte sur un possible prélèvement de 50 M€ sur leurs fonds de roulement en 2016
Le Sgen-CFDT révèle que le gouvernement envisagerait de prélever 50 M€ sur les fonds de roulement des Crous en 2016, dans le budget 2016, jeudi 3 septembre 2015. Pour son secrétaire général, Frédéric Sève, « cela bloquerait complètement les capacités d’investissement des Crous et se répercuterait à terme sur les personnels ». Il rappelle que les crédits de l’ESR « baissent sur le long terme » et « ne sont pas toujours correctement répartis » et pointe notamment des gels de crédits « systématiques et scandaleux ».
« Le Sgen-CFDT veut mettre une alerte particulière sur la question des fonds de roulement, car il nous remonte des ‘bruits’ selon lesquels le prélèvement serait cette année étendu aux Crous. Le gouvernement envisagerait [ainsi] de prélever 50 M€ sur les fonds de roulement des Crous, sur les 200 M€ [prévus au total]. Quand on connaît la masse financière des Crous, par rapport à la masse financière des universités, rien que ce partage-là nous paraît scandaleux. Cela bloquerait complètement les capacités d’investissement des Crous et se répercuterait à terme sur les personnels », explique Frédéric Sève, secrétaire national du Sgen, lors de la conférence de presse de rentrée du syndicat, jeudi 3 septembre 2015.
Parmi « les urgences à traiter » en cette rentrée, il y a, pour le Sgen-CFDT, « le budget de l’Enseignement supérieur et de la recherche », Frédéric Sève rappelant que la « situation financière des universités, de l’emploi scientifique […] est toujours extrêmement fragile ». Il évoque « un contexte de hausse du nombre des étudiants à tous les niveaux, sauf peut-être en doctorat, mais avec des crédits qui baissent sur le long terme » et qui « ne sont pas toujours correctement répartis ». Outre les prélèvements sur fonds de roulement, les « gels de crédits sont systématiques et scandaleux », selon lui. « Budgétairement parlant, c’est inefficace et dramatique pour la gestion des établissements et démoralisant pour les personnels », termine-t-il.
Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT en charge du supérieur et de la recherche, précise que le syndicat va « interpeller par courrier l’ensemble des parlementaires » et demander à « rencontrer les présidents des différents groupes » à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour les alerter sur le différentiel entre le budget voté et celui exécuté. Interrogé sur une possible reprise des mobilisations concernant le budget de l’ESR, il indique : « Nous sommes en contact avec l’Unsa, le SNPTES ou encore la Fage pour envisager une action collective ».
VOUSNOUSILS
Bac : « il faut en faire une passerelle vers le supérieur » (Sgen-CFDT)
Pour le Sgen-CFDT, l’urgence est à la « rénovation » du Bac. Le syndicat rêve d’un diplôme
évaluant « des compétences nécessaires à la poursuite d’études dans le supérieur ».
Pour le Sgen-CFDT, qui organisait ce jeudi une conférence de presse, la rentrée 2015 s’inscrit dans un contexte d’urgence, avec plusieurs chantiers : la réforme du collège, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, la revalorisationdes personnels, et le lycée
Concernant la réforme du collège, le syndicat dénonce un « plan de formation qui ne prend pas la mesure des enjeux », avec un calendrier « trop tardif ». Ainsi, explique Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, « les dispositions de Najat Vallaud-Belkacem consistent en une formation des individus, hors temps scolaire : la préparation de la rentrée 2016 n’est pas considérée comme une tâche normale des équipes éducatives ». En outre, « l’essentiel de la formation se fera au 2e et au 3e trimestre, c’est-à-dire trop tard. »
Le syndicat devrait lancer des « actions de formation » pour ses adhérents et sympathisants, sur crédit de temps syndical, afin de « les aider à maîtriser la réforme du collège ». Pour Frédéric Sève, « le risque qui pèse sur la réforme est celui d’un enlisement, ou l’incapacité à l’appliquer correctement, faute de moyens dégagés pour faire travailler les personnels ensemble.
Selon le Sgen-CFDT, l’enseignement supérieur est « au bord de la crise de nerfs »Ainsi, le syndicat décrit des effectifs en forte hausse à l’Université, avec plus de 2 millions d’étudiants inscrits cette année, mais « des crédits qui ont baissé sur le long terme, et qui sont mal répartis, victimes d’un pilotage aveugle ». Le syndicat dénonce ainsi des « gels de crédits systématiques » et des prélèvements sur les fonds de roulement, qui sont « dramatiques pour la gestion des établissements ».
Pour le Sgen-CFDT, qui note un « problème d’attractivité des métiers de l’enseignement », il est « urgent de revenir à l’équité ». Pour combler « de fortes inégalités de rémunération, en particulier entre les enseignants des premier et second degrés »
Enfin, le Sgen-CFDT veut « changer le Bac ». Alors que le gouvernement « a tout fait bouger, de la maternelle à l’université, le lycée est le grand oublié, alors qu’il est sous tension », déplore Frédéric Sève.
Selon le secrétaire général, « le Bac est une barrière qui filtre les élèves à la sortie du lycée, sans fonction d’articulation avec l’enseignement supérieur ». Pour le Sgen-CFDT, « il est urgent de poser la question, non pas de sa suppression, mais de sa transformation, pour lui faire jouer ce rôle de passerelle, au coeur du concept de ‘Bac-3/Bac+3′. »
Le syndicat appelle le gouvernement à mener une réforme « du sens et du contenu du Baccalauréat ». Franck Loureiro, secrétaire national, décrit un taux d’échec en première année universitaire, « d’environ 50% ». Et de lancer : « l’université, seule, ne peut pas prendre en charge la problématique des bacheliers. »
Pour le Sgen, le Bac, ne doit plus « évaluer un empilement de connaissances, mais préparer au supérieur ». Le syndicat rêve d’un diplôme qui « évaluerait des compétences nécessaires à la poursuite d’études dans le supérieur : l’autonomie, l’esprit d’initiative, et la capacité à travailler collectivement. »
« Le lycée n’évoluera pas sans un changement dans la conception du Bac », note Franck Loureiro. Le syndicat « mènera une enquête », auprès des lycées et desuniversités, « pour imaginer un nouveau Bac ». Objectif : « réfléchir à une rénovation du 1er grade universitaire, et à un lycée répondant aux enjeux de l’élévation du niveau de qualification ».
Educpros
Le Sgen-CFDT demande 500 millions d’euros pour l’enseignement supérieur
Il manque 500 millions d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche, estime le Sgen-CFDT, qui s’alarme d’une éventuelle nouvelle ponction de 200 millions d’euros sur les fonds de roulement en 2016.
« Il manque 500 millions dans le budget 2016. » Pour le Sgen-CFDT, l’enseignement supérieur et la recherche est l’une des urgences à la rentrée. « La situation financière des établissements est extrêmement tendue », alerte le secrétaire général, Frédéric Sève, le 3 septembre 2015.
le syndicat estime qu’il faudrait 500 millions d’euros supplémentaire par rapport à l’an dernier – où le budget voté représentait 25,9Md€ – simplement pour fonctionner de manière normale. Il demande que cesse le « pilotage budgétaire aveugle et scandaleux », en référence au prélèvement de 100 millions d’euros sur les fonds de roulement des universités et des écoles d’ingénieurs intervenu en avril 2015.
Les parlementaires se font berner quand ils votent le budget. (F. Loureiro)
« On est d’autant plus agacé que les décisions des parlementaires sont bafouées, ajoute le secrétaire national, Franck Loureiro. Le budget 2013, affiché en progression de 3%, a finalement été exécuté à hauteur de – 3%. Entre les gels de crédits et ces ponctions dans les établissements, c’est un véritable tour de passe-passe. » Le syndicat va envoyer un courrier pour interpeller les parlementaires, afin qu’ils sachent « qu’ils se font berner quand ils votent le budget ».
« Les conséquences sont graves, insiste Franck Loureiro. Les établissements suppriment des formations ou réduisent leur volume horaire, abandonnent des dispositifs d’aide aux nouveaux étudiants, gèlent des postes. Les contrats précaires ne cessent d’augmenter, alors que la loi Sauvadet visait justement à les résorber. »
ToutEduc
Le SGEN-CFDT redoute « l’enlisement technocratique » des reformes
Le ministère de l’Education nationale serait-il en train « de se donner les moyens de rater » la réforme du collège ? C’est la question que se pose Frédéric Sève, le secrétaire général du SGEN-CFDT. Actuellement, les postures sont « surjouées », les opposants à la réforme « n’arrivent pas à mobiliser », mais la refondation non plus, et le plan de formation des enseignants « paraît très loin de prendre la mesure des enjeux ». Il ne faudrait évidemment pas que pour offrir une porte de sortie (au SNES, que F. Sève ne cite pas, mais auquel il pense manifestement), le Gouvernement dénature son projet, auquel cas « la réforme changerait d’adversaire »
Or la ministre, dont l’organisation syndicale dénonce « le manque de volontarisme », privilégie « une formation des individus, « hors temps scolaire », en fin de journée dans l’académie de Versailles, alors que la préparation de la rentrée 2016 est « cruciale ». Ces difficultés s’inscrivent dans un contexte de « nette dégradation du climat social ». La fédération a d’ailleurs lancé une alerte sociale pour la résorption des inégalités entre le 1er et le second degré et elle s’inquiète de la situation des personnels d’encadrement, personnels de direction et inspecteurs, un « maillon en souffrance » du système éducatif, pour lequel elle envisage de saisir le CHSCT. Elle dénonce notamment l’absence de soutien de la hiérarchie alors que se multiplient les conflits et « la chasse au chef ». Interrogé par ToutEduc sur la situation des PLP (professeurs des lycées professionnels), le SGEN estime qu’une occasion a été ratée dans le cadre du groupe métier sur les enseignants, du fait du SNETAA (le syndicat FO des PLP) qui s’est opposé à un rapprochement avec les autres corps enseignants. Il souligne aussi que les PLP ont vocation à enseigner dans les formations post-bac, les BTS, mais tout le monde ne l’accepte pas.
Autre sujet d’inquiétude pour le SGEN, le baccalauréat. « On n’arrive pas à progresser sur le bac – 3 – bac + 3 ».
AEF
Réforme du collège : le Sgen-CFDT pointe la faiblesse du plan de formation « très loin des enjeux »
Le plan de formation prévu pour la réforme du collège « n’est pas satisfaisant et très loin des enjeux », souligne Frédéric Sève, le secrétaire général du Sgen-CFDT, jeudi 3 septembre 2015, à l’occasion d’une conférence de presse
il y a « cinq urgences » en cette rentrée : le collège, le budget de l’ESR, les lycées et baccalauréats, la situation des personnels d’inspection et de direction et la revalorisation des personnels. Le syndicat a déposé avec la FEP-CFDT une alerte sociale (1) pour demander une « revalorisation immédiate » de l’ISAE des 366 000 professeurs des écoles
Le Sgen-CFDT regrette pour cette rentrée 2015 les « postures surjouées des acteurs ». « C’est vrai pour le ministère qui ne se donne pas les moyens de réussir les réformes, et c’est la même chose pour ses contradicteurs », juge Frédéric Sève, secrétaire général du syndicat, ce jeudi. « Pourtant l’essentiel se joue aujourd’hui sur le terrain. C’est la mobilisation des personnels qui permet le changement », ajoute-t-il souhaitant « recentrer le débat sur les personnels ».
« Il n’est pas insuffisant dans l’ampleur, le calendrier est trop tardif (l’essentiel des enseignants sera formé une fois les DHG votées), la formation est trop individualisée et le ministère a refusé de baliser deux demi-journées », déplore Frédéric Sève. « Il se donne les moyens de rater la mise en œuvre de sa réforme… » Le syndicat donne en exemple une académie où les formations sont prévues de 16h à 18h, « deux heures par ci, par là… » 8 jours de formation seront proposés cette année aux enseignants de collège pour un coût de 24 M€, « ce qui est assez inédit » pour le ministère
Interrogé sur certaines prises de position critiques du SNPDEN-Unsa sur la réforme, Frédéric Sève ne souhaite pas commenter « cette forme de rétropédalage » qu’il « ne s’explique pas beaucoup ». En outre, Claudie Paillette, secrétaire national du Sgen rejette l’idée d’une complexité de construction des emplois du temps avec la réforme. « La question des emplois du temps, des barrettes ne me soucie pas. À partir du moment où l’on discute avec les enseignants il n’y a pas de problème. » « La véritable question c’est celle du temps de réflexion et de concertation dans les établissements et pas seulement avec les membres du conseil pédagogique », juge-t-elle.
« Un nombre croissant nous font part de leurs difficultés professionnelles et l’absence de soutien de la hiérarchie », explique Frédéric Sève qui évoque « une chasse aux chefs dans les établissements ». Pour le Sgen-CFDT, le ministère « doit s’interroger sur le nombre et la répartition des personnels d’inspection sur le territoire en fonction du nombre d’enseignants, sur la formation des personnels d’encadrement au dialogue social et à la gestion des ressources humaines et sur les risques psychosociaux auxquels les personnels d’encadrement sont exposés.
Les lycées sont sous tension aujourd’hui et on ne progresse pas sur la question du bac-3/bac + 3 », estime Frédéric Sève. Aussi, « il y a urgence à poser la question de la transformation du bac » pour que les modalités de cet examen « soient en lien avec les compétences demandées dans l’enseignement supérieur » et « utiliser ce diplôme comme levier pour transformer le lycée ».
Actualité
Le Sgen-CFDT demande l’augmentation de l’ISAE dans le premier degré
Pour le syndicat enseignant Sgen-CFDT, cette situation est inacceptable. Avec la Fep-CFDT, ce syndicat a lancé une alerte sociale sur l’ISAE pour « une revalorisation immédiate de l’Indemnité de Suivi et d’Accompagnement des Elèves (ISAE) des professeurs des écoles.
Le Sgen-CFDT et la Fep-CFDT ont toujours demandé que l’ISAE soit portée au niveau de l’Indemnité de Suivi et d’Orientation de Elèves (ISOE) perçue par les enseignants du second degré. Aujourd’hui, l’ISAE est de 400 euros annuels quand l’ISOE est de 1200 euros annuels.
Une revalorisation de 800 euros de l’ISAE pour les 366 000 professeurs des écoles coûterait 293 millions d’euros à l’Etat, soit 0,45 % du budget de l’éducation nationale. La ministre de l’Education Nationale a affirmé dans sa conférence de presse disposer d’un budget indemnitaire de 500 millions d’euros, elle doit donc répondre à la revendication des professeurs d’école portée par le Sgen-CFDT et la Fep-CFDT.