Revue de presse.
CAFE PEDAGOGIQUE
Evaluation : Le Conseil supérieur de l’éducation adopte les textes sur l’évaluation
Un amendement, déposé par le Sgen Cfdt, et adopté par 41 voix (unsa, cfdt, fcpe) contre 21 (snes, snalc), a été accepté par le ministère. Il modifie sensiblement la répartition des points au bénéfice du contrôle continu. Les niveaux de maitrise des composantes du socle sont réévalués de telle sorte qu’avec un niveau satisfaisant de maitrise l’élève ait acquis 320 points sur les 350 nécessaires pour avoir le brevet. Autrement dit la seule maitrise du socle garantit l’obtention du brevet. Pour Vincent Bernaud, du Sgen Cfdt, « cet amendement aligne le texte sur ce que dit la loi d’orientation ».
En 6ème on pourra choisir le type d’évaluation entre un modèle collège et un modèle école. Pour Vincent Bernaud, le programme informatique devrait simplifier la saisie par les enseignants de ces informations.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
SOCIAL L’Université se mobilise
L’intersyndicale Snesup-FSU, Snasub-FSU, SNCS-FSU, Sciences en Marche, Sgen-CFDT, CGT, FercSup, Snptes-UNSA, Unef, Union des étudiants communistes, de l’université de Poitiers, appelle à un rassemblement aujourd’hui à 17 h devant l’hôtel de ville de Poitiers. Les organisations syndicales dénoncent l’austérité budgétaire. Dans un communiqué, les candidats de la liste Osons Mieux la Vienne, aux élections régionales, apportent leur soutien à cette mobilisation. « A Poitiers comme ailleurs, il est essentiel que l’État s’engage dans la sécurisation et l’augmentation des moyens alloués à l’enseignement supérieur et la recherche. »
LE POINT
Etudiants et enseignants-chercheurs manifestent pour une rallonge budgétaire
Etudiants toujours plus nombreux dans les facs (+65.000 à la rentrée), chercheurs précaires, enseignants non remplacés… Les syndicats et collectifs de l’enseignement supérieur et de la recherche (Snesup-FSU, SNTRS-CGT, SGEN-CFDT Recherche, Solidaires, Sciences en marche…) se rejoignent sur le diagnostic: « c’est en milliards que se chiffrent les besoins nécessaires », estiment-ils dans un communiqué commun.
AEF
Évaluation des élèves : le CSE adopte la réforme
Le livret scolaire maternelle dont un arrêté définit le « modèle national de synthèse des acquis scolaires à l’issue de la dernière année de maternelle » recueille pour sa part 59 voix pour (dont Unsa, CFDT, FSU, FCPE), 2 contre, 7 abstentions (dont Snalc, CGT, Peep) selon le SE-Unsa et le Sgen-CFDT sur Twitter
Dans son propos liminaire, le secrétaire général du Sgen-CFDT Frédéric Sève avait en effet regretté que les livrets « ne respectent que partiellement la logique de cycle », « en scindant le cycle 3 en deux pour soi-disant préserver l’unité de l’école ».
En outre, un amendement ôtant l’histoire des arts de la liste des domaines est adopté à la quasi-unanimité avec 66 voix pour, et est intégré par l’administration, rapporte le Sgen.
Le Sgen-FCDT a déposé un amendement adopté par 39 voix favorables (26 contre et 2 abstentions, selon le Sgen sur Twitter) visant, en modifiant le nombre de points à obtenir, « à rendre l’obtention du DNB plus probable en prévoyant que les élèves qui auraient un niveau de maîtrise fragile sur chacun des 4 domaines et sur les 4 composantes du domaine 1 obtiennent 240 points ».
12 octobre
ACTUALITTE
LE CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’EDUCATION VOTE CONTRE LES NOUVEAUX PROGRAMMES
De son côté, Sgen-CFDT regrette cet avis « qui ne va pas faciliter leur mise en œuvre. »
Pour le Sgen-CFDT au-delà de leur contenu propre, « ces programmes doivent être replacés dans leur cohérence avec le socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi qu’avec l’organisation de la scolarité obligatoire en trois cycles. C’est, entre autres, cette absence de cohérence qui pose problème depuis l’instauration du socle commun, en 2005.
Le Sgen-CFDT regrette que la logique curriculaire, énoncée au départ des travaux du CSP par son président, n’ait pas été pleinement mise en œuvre. Cette absence de logique curriculaire est particulièrement flagrante en histoire et géographie. Le Sgen-CFDT l’a rappelé tout au long des débats.
Toutefois il prend acte de l’engagement de la Ministre de permettre une évolution de ces programmes à partir des remontées des professionnels, dès lors que cette évolution se fera dans le cadre du socle et de l’organisation en cycle.
Le Sgen-CFDT tient à réaffirmer que le ministère doit tout mettre en place pour accompagner les enseignants, du 1er et du 2nd degré. Cet accompagnement est certainement moins une question de formation académique. Il s’agit bien plus de donner le temps aux équipes, dans les établissements, de s’approprier, avec l’aide des corps d’inspection pour une mise en œuvre effective de ces programmes à la rentrée 2016. »
10 octobre
NOUVEL OBS
Mais pourquoi les anti-réforme du collège s’entêtent-ils autant ?
Deux syndicats de gauche, le Syndicat Général de l’Education Nationale (SGEN-CFDT) et l’UNSA-Education, la soutiennent. « Notre objectif est que le ministère nous donne les moyens de bien préparer la prochaine rentrée, explique Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-Cfdt. Il faut réunir les professeurs, pour préparer le projet collectif, fabriquer les nouveaux Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI), organiser l’accompagnement personnalisé… ».
PUBLIC-SENAT
« Perte des repères républicains » : après le rapport polémique, la proposition de loi
« Si l’on pouvait régler les problèmes d’intégration avec une blouse, il y a longtemps qu’on l’aurait fait », constate Frédéric Sève, secrétaire général du Syndicat général de l’éducation nationale (SGEN-CFDT) lui aussi auditionné à l’époque. Il rajoute « on ferait mieux de se pencher sur l’amélioration du travail collectif des élèves pour favoriser leur sentiment d’appartenance ».
9 octobre
L’ETUDIANT
Manifestation contre l’austérité à l’université : tous ensemble
« Cette convergence des revendications est très importante, pointe Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT. Tout le monde, même le secrétaire d’Etat, pose le même diagnostic et reconnaît qu’il faut des moyens en plus. Mais cela ne se traduit toujours pas dans les faits ! »
VOUSNOUSILS
Universités : une manifestation le 16 octobre pour des « conditions de travail et d’études décentes
Sur son site, le Sgen-CFDT, qui appelle à la mobilisation, pour réclamer « des conditions de travail et d’études décentes pour tous », rappelle que « depuis 4 ans le nombre d’étudiants dans les universités ne cesse de croître avec, pour la seule année 2015, un nombre record de 65 000 étudiants supplémentaires. Dans le même temps, le budget de l’Enseignement supérieur a stagné ou même baissé si on le rapporte au nombre d’étudiants inscrits ».
Pour le Syndicat Général de l’Éducation Nationale, « le désengagement de l’État dans l’Enseignement supérieur et la Recherche provoque une dégradation constante des conditions de travail des personnels et touche aujourd’hui la qualité même du service rendu aux étudiants. » Ainsi, le Sgen-CFDT demande une « augmentation immédiate » de 500 millions d’euros pour le budget de l’enseignement supérieur.
Et de demander « la garantie » que les prélèvements sur les fonds de roulement « cesseront effectivement », en 2016 et 2017. Enfin, le Sgen-CFDT demande que le budget voté par les parlementaires « soit dans sa totalité distribué aux établissements sans subir les habituels et discrets gels de crédits en cours d’exécution ».
AEF
CSE : RETOUR SUR LES RAISONS D’UN VOTE DÉFAVORABLE AUX NOUVEAUX PROGRAMMES
Pourquoi le SE-Unsa, le Sgen-CFDT et la Peep ont-ils voté pour ?
Sgen-CFDT : une déception compensée par des avancées. « Dans une certaine mesure, nous sommes déçus par le vote défavorable du CSE. Pour autant, le Sgen-CFDT porte aussi un regard critique sur les programmes, notamment en histoire », explique à AEF Vincent Bernaud, secrétaire national. « L’engagement qu’a pris le ministère en début de CSE en faveur d’une consultation sur ces programmes après trois ans nous a convaincus de procéder à un vote unique sur l’ensemble des programmes. »
LE POINT
Institut de France : un syndicaliste viré après un reportage de D8
« On se croirait sous l’Ancien Régime ! » Venu manifester mardi 6 octobre au pied des fenêtres des académiciens, Frédéric Sève, secrétaire général du syndicat SGEN-CFDT, rit jaune.
« Il a simplement montré l’intérieur à des journalistes, sans savoir qu’ils filmaient, reconnaît Frédéric Sève. Mais il n’y avait ni intention de nuire, ni dégradation ! Cela justifie tout au plus un rappel au règlement. Au lieu de cela, l’Institut déclare la guerre par une frappe nucléaire ! » Pour le SGEN-CFDT, la « brutalité de la procédure » ne peut vouloir dire qu’une chose : l’Institut veut faire un exemple, en s’attaquant directement à la représentation syndicale.
Un climat « conflictuel » où « règne l’arbitraire », déplore Frédéric Sève. Pour alerter sur la situation, le SGEN-CFDT s’était déjà fendu d’une lettre à François Hollande en février 2014.
« Ils nous ont répondu qu’ils transmettaient le dossier à la DRH du ministère de l’Éducation nationale. » Depuis, l’affaire n’a pas avancé d’un poil. Frédéric Sève ne se l’explique pas, si ce n’est par une certaine légèreté et une méconnaissance de l’institution.
LA CROIX
Formation des enseignants : peut encore mieux faire !
L’autre fonction du tronc commun était d’éviter l’écueil d’une formation trop centrée sur la spécialité de chacun. Pour Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT, il ne fait pas de doute que ces cours communs préparent mieux aux nouvelles exigences du métier. En effet, les réformes des programmes, notamment celle du collège qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, font davantage appel au travail en commun des enseignants de disciplines différentes.
Reste que les concours organisés à la fin de la première année de master n’ont, eux, visiblement pas suivi les mêmes évolutions. « Les épreuves sont restées trop disciplinaires, regrette Franck Loureiro. Les jurys ne font pas l’effort de les réinterpréter, notamment parce que ses membres ont été eux-mêmes recrutés et formés à l’ancienne, avec l’idée que le disciplinaire prime. »
LE JDD
Une tribune pour « saluer la réforme du collège »
8 octobre
AEF
La manifestation du 16 octobre 2015 sera « le premier pas » de la mobilisation autour du budget de l’ESR (intersyndicale)
Pour Frédéric Sève (Sgen-CFDT), augmenter le budget est « une question de volonté et même de courage politique »
« Une question de volonté et de courage politique », Sgen-CFDT. Pour Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, augmenter le budget de l’ESR « est bien une question de volonté et même de courage politique ». Il souligne une « double carence politique : sur le financement de l’ESR et sur la répartition des moyens donnés », expliquant que « le gouvernement ferme les yeux sur comment les moyens sont répartis par domaines de recherche, entre petites ou grosses universités. Il faut lever cette double carence ». « Ce que l’on veut donner à voir par cette intersyndicale, c’est la convergence de la revendication et de l’analyse. On ne peut pas avoir le pays qui pose ce diagnostic et que cela ne se traduise pas en termes budgétaires ».