Revue de presse
30 mars
Le numéro de Réforme avec les propos d’Alexis Torchet sur le baccalauréat
L’ETUDIANT
Collège : le socle commun, kézako ?
« On s’engage à ce que chaque élève quitte le collège en maîtrisant un certain nombre de connaissances et de compétences », résume Alexis Torchet, professeur d’histoire-géographie en collège et représentant du syndicat SGEN-CFDT, en faveur de cette réforme. « Avant, nous étions dans une logique de programme par matière. On ne se préoccupait pas de savoir ce que l’élève allait acquérir réellement », estime-t-il.
TOUTEDUC
Le SGEN-CFDT veut « s’engager dans le dialogue » pour un nouveau statut des ecoles primaires
Pour le SGEN-CFDT, « qui travaille sur le sujet depuis près de vingt ans », « il faut donner un statut d’établissement » aux écoles primaires. Il l’a redit à la presse hier 30 mars. Le GDID (Groupement de défense des idées des directeurs) a rejoint l’organisation syndicale pour « dessiner les contours » de ce que pourraient être ces établissements publics d’enseignement. Ceux-ci devraient bénéficier d’une marge d’autonomie, mais « laissée à un collectif de travail structuré », précisent immédiatement Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du syndicat, Adrien Ettwiller, qui suit le dossier au SGEN, et Alain Rei (GDID). Le concept d’autonomie est en effet « galvaudé », « mis à toutes les sauces » et il ne s’agit pas pour eux du pouvoir d’un chef. Ils s’interrogent d’ailleurs, faut-il que ce soit un « chef d’établissement » ou un « directeur » ? Ils préféreraient conserver la dénomination actuelle, ne pas créer un corps spécifique et que celui-ci reste donc un professeur des écoles exerçant un emploi fonctionnel.
Café pédagogique
Le Sgen Cfdt veut transformer les écoles primaires en établissements
« Il faut donner un statut à l’école française: un statut d’établissement du premier degré ». Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen Cfdt, pas question de laisser l’autonomie des établissements à la droite sous peine de laisser leur conception de l’autonomie s’imposer. Avec le GDID, une association qui regroupe quelques milliers de directeurs d’école, le Sgen Cfdt a présenté le 30 mars son projet d’établissement autonome du premier degré et remis dans le débat l’Etablissement public d’enseignement primaire (EPEP), un serpent de mer qui rode autour de l’école depuis le début du siècle.
AEF
Suivi de carrière : le Snesup-FSU dénonce la position de la CPU en faveur d’une « évaluation locale »
Le Sgen-CFDT se veut, lui, « pragmatique » : « Dans tous les cas, nous informerons et accompagnerons celles et ceux qui nous contacteront aussi bien pour la constitution du rapport d’activité que pour trouver les moyens de s’en dispenser », écrit le syndicat le 29 mars 2017 sur son site. Il est « important que les enseignants-chercheurs puissent prendre leurs dispositions, s’ils le souhaitent, afin de ne pas laisser passer leur chance de voir être prise en compte l’intégralité des aspects de leur carrière (formation, administration, recherche) ».
Le Sgen propose de créer un établissement du 1er degré, avec une « autonomie affirmée »
« Toutes les structures accueillant des enfants bénéficient d’un statut et d’une capacité de décision organisationnelle et financière sauf l’école », constate Adrien Ettwiller, secrétaire national du Sgen-CFDT. Le syndicat dévoile les « contours » de son projet d’établissement du 1er degré devant la presse, jeudi 30 mars 2017.
Le Sgen veut faire valoir sa vision de l’autonomie dans la campagne présidentielle
« La question de l’autonomie est un axe fort de plusieurs programmes des candidats à l’élection présidentielle, elle est invoquée comme une formule magique mais n’est pas clairement définie », analyse Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Nous pensons qu’il ne faut pas leur abandonner ce thème, car l’autonomie ne peut se réduire à la seule autonomie des chefs d’établissements, mais doit s’organiser autour d’une structure administrative et pédagogique ».
Le Sgen-CFDT « ne s’est pas donné comme objectif de rencontrer tous les candidats », précise Catherine Nave-Bekhti. Pour l’instant, seul Benoît Hamon a sollicité le syndicat qui enverra néanmoins un dossier listant les thématiques importantes à tous les candidats à l’élection, à l’exception de Marine Le Pen.
« Un premier pas important a été franchi » avec le référentiel de 2014 sur les tâches des directeurs d’école et les 16 engagements pris par le MENESR début mars pour améliorer les conditions d’exercice de leur métier, reconnaît Alain Rei, président du GDID, avec lequel le Sgen a travaillé. Toutefois « des contraintes organisationnelles nous empêchent de travailler efficacement dans nos écoles ».
le constat du sgen : « Une forte déconnexion » et des « flottements »
Parce que « la responsabilité n’est pas détenue au plus près des usagers » à l’école, le Sgen constate « une forte déconnexion entre les lieux de prises de décision et la personne chargée de la mise en œuvre », ce qui entraîne des « flottements et une maternisation excessive des hiérarchies intermédiaires vis-à-vis des enseignants ».
« Il existe des tensions » spécifiques au premier degré aujourd’hui, selon Adrien Ettwiller. Le secrétaire national du Sgen pointe « l’insatisfaction » provoquée par l’organisation des 108 heures contenues dans les obligations de services des professeurs du 1er degré, dédiées à la concertation et à la préparation collective des équipes pédagogiques. « Les inspecteurs sont parfois tatillons sur l’usage qui en est fait », selon Adrien Ettwiller.
Il ajoute la difficulté de « prendre en compte les temps interstitiels comme l’accueil des élèves ou le dialogue avec les acteurs du périscolaire », la « lourde charge de travail » que représentent les exercices de sécurisation des établissements ou encore les « délais de gestion des dossiers » du fait de la validation requise de l’IEN et de la commune lorsque cela implique le budget de l’école.
Selon le Sgen-CFDT, un établissement du premier degré permettrait :
- à l’IEN de pleinement remplir son rôle de pilote de bassin et d’expert pédagogique auprès des équipes
- une plus grande autonomie dans la prise de décisions, au plus près des besoins
- de réagir le plus rapidement possible aux besoins de remplacement
- de donner des réponses immédiates
- une autonomie et une responsabilité budgétaire des établissements
- à un établissement, une équipe pédagogique et éducative de faire des choix, de les assumer et de les justifier a posteriori
- d’instituer une relation d’égal à égal entre les différents partenaires que sont le collège, la collectivité locale et l’établissement du premier degré
- une élaboration collective du projet éducatif de territoire en cohérence avec le projet d’école
Alain Rei (GDID) souhaite réaliser un « audit de l’existant » qui prendra en compte les différences de territoires, puis rencontrer les équipes « pour les impliquer » ainsi que les élus locaux (maires et présidents de communautés de communes). Il veut « conserver le rôle des inspecteurs de circonscription et remettre leur expertise pédagogique au cœur de leur travail ». Il souhaite accorder une place aux parents d’élèves et aux associations dans les instances décisionnelles de l’école. »Nous ne portons pas une vision hiérarchique de l’autonomie et nous situons davantage dans l’autogestion et l’émancipation » des équipes pédagogiques, explique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Par exemple, les 108 heures pourraient être mises à disposition des équipes et leur utilisation pilotée par le directeur d’école et l’établissement pourrait recevoir une « dotation pour financer ses projets ».
Le président du GDID pose la question de la « professionnalité des personnes mises en situation de pilotage » et estime qu’une réflexion est nécessaire sur le recrutement des directeurs et directrices, leur formation et leur statut.
Sur ce dernier point, le Sgen précise que le directeur d’école occuperait un emploi fonctionnel sans quitter le corps des professeurs des écoles. Le syndicat ne souhaite donc pas créer de nouveau corps et n’est « pas opposé » à ce que le directeur joue un rôle dans l’évaluation des enseignants.
Concernant le calendrier, le Sgen précise que la mise en place pourrait avoir lieu dès que « les équipes volontaires seront prêtes à expérimenter, pour éventuellement généraliser » ces établissements.
28 mars
Vous nous ils
Enseignement supérieur : le bilan de François Hollande
Cependant, certaines associations saluent la direction prise par cette loi. Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, y porte un avis favorable, notamment pour l’esprit de coopération qui figure dans le texte : « il faut que les établissements ne soient plus en concurrence les uns par rapport aux autres, mais qu’au contraire ils coopèrent entre eux pour qu’ils aient la capacité de fournir la meilleure offre de formation possible aux étudiants ». Il regrette toutefois que l’Etat n’ait pas suffisamment porté cette loi, en n’imposant pas aux établissements de collaborer.
Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, estime que si ces créations d’emplois sont « un effort important », « dans les faits, seulement 60% de ces 1 000 emplois ont été pourvus. Les difficultés budgétaires que vivent les universités ont fait qu’elles ont gardé 40% de la masse salariale dédiée à ces emplois pour faire face à leurs problèmes financiers
Un grand pas en avant pour Franck Loureiro, qui a milité pour cette mesure : « Etre un enseignant chercheur, ce n’est pas seulement être chercheur, c’est aussi enseigner. Et il n’y a pas de raison pour que les enseignants chercheurs ne bénéficient pas eux aussi de formations aux missions d’enseignement » conclue-t-il.
24 mars
Café pédagogique
Au CSE : Vacances et conservation des notes au bac
« Tout le monde a souligné la qualité du rapport sur le calendrier scolaire », nous a dit Alexis Torchet, secrétaire national Sgen, à la sortie du CSE du 23 mars.
« Les passerelles sont pertinentes pour nous », nous a dit A Torchet. « Mais cela montre les limites du bac actuel qui est pensé en séries étanches et oblige à des contorsions pour passer d’une voie à une autre ». Le Sgen Cfdt milite pour un bac modulaire.
27 mars
Liberation
La Guyane reprend son souffle malgré l’appel à la grève
«La situation est grave, la violence à l’intérieur de nos établissements et aux abords conduisent des élèves à abandonner car on ne peut pas assurer leur protection», se lamente Martine Nivoix, conseillère principale d’orientation à Cayenne et leader du Sgen-CDTG-CFDT.
22 mars
AEF
Pour le Sgen-CFDT, « le mécontentement est général et concerne Biatss, enseignants-chercheurs, élèves, alumni ».
Autre point de discorde, qui réunit cette fois personnels et enseignants : les nouveaux cursus. Dans un courrier du comité directeur de l’Association des Supélec, adressé aux membres du CA, et qu’AEF s’est procuré, les vice-présidents Jean-Yves Boisson et Jean-Louis Constans dénoncent « le manque de lisibilité savamment entretenu sur le positionnement stratégique du cursus ‘généraliste' », le nouveau cursus unique dont le déploiement est prévu à la rentrée 2018. « Cela fait deux ans qu’on travaille dessus et qu’on tourne en rond », observe Jean Maufoy, enseignant-chercheur à Metz. « Pour mener à bien un tel projet, il faut faire converger tous les points de vue vers quelque chose de cohérent ; ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
Christophe Bonnet du Sgen-CFDT indique avoir également voté contre en raison de la composition du CA et du mode électoral.
18 mars
Courrier picard
Ils veulent sauver les classes de collège, alors à Breteuil ils manifestent
Une classe de 6e et une de 3e sont menacées », explique Sébastien Gauthier, secrétaire départemental adjoint SGEN-CFDT.
Dans le cortège de la manifestation, des drapeaux de toutes les centrales syndicales. « Il y a des professeurs proches de FO, de la CFDT… Le mouvement dépasse le cadre syndical », assure Sébastien Gauthier.